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26 mai 2022 4 26 /05 /mai /2022 20:36
Couverture du roman de Laurence Chaudouët LES PETITES CHOSES

Couverture du roman de Laurence Chaudouët LES PETITES CHOSES

 

J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman à l’écriture virtuose dans le sens où chaque mot semble pesé, toujours à sa juste place. Les personnages présentés à la première personne ayant chacun plusieurs chapitres à la suite les uns des autres déterminent l’ossature du roman, impliquant le lecteur. Ils apportent chacun un regard sur le personnage principal, une certaine Madelaine Brévert, ainsi que les liens qui les unissent.

L’impression que dégage cette femme que l’on suit à plusieurs moments de sa vie paraît confuse, à l’image de notre propre vie, comportant des zones d’ombres ou de lumières. Les passages la concernant nous montrent la complexité humaine sans jamais donner d’explications, c’est ainsi. Elle a une sœur, Mine un peu plus âgée dont l’auteur dit qu’elle accepte tout de Madelaine, ses revirements, ses doutes quant à ses sentiments envers les hommes qui lui vouent une admiration ou un amour surprenants, puisqu’elle ne se dévoile ou ne se donne entièrement à eux que rarement. Seul son fils, Simon, reste son unique amour et cette liaison paradoxale peut choquer, d’autant plus qu’elle délaisse son second fils que Mine accepte d’élever. Malheureusement Simon mourra des suites d’un accident alors qu’il se déplaçait en vélo. Une voiture le percuta et le jeune garçon décèdera, laissant un vide immense que Madelaine ne parvient pas à combler.

Il y a parfois de quoi détester cette femme, mère, que je trouve personnellement instable. Elle a pourtant des circonstances atténuantes au vue des drames de sa courte vie, dont son premier mari qui meurt de maladie, mais contrairement à d’autres lectrices je ne me l’imagine pas en criminelle psychopathe, découpant en morceau à la tronçonneuse son dernier amant Gabriel. Je ne sais vraiment pas quoi penser au sujet de ce crime car rien ne prouve sa culpabilité. J’ai attendu jusqu’à la dernière ligne une annonce quelconque, qui conforterait le jugement (le deuxième car le premier, suite à l’enquête de Philippe, le juge d’instruction, était en sa faveur) et sa peine de prison. Le cahier rouge tenu par Madelaine puis donné à son juge Philippe a été brûlé et c’est bien dommage car tout repose sur les écrits de la suspecte ; donc mon attente n’a pas été comblée car je me demande encore : comment a-t-elle procédé ? Les morceaux découpés de la victime, dans un état de décomposition avancée car retrouvés plusieurs semaines après le meurtre semblent avoir séjournés longtemps dans l’eau et ont été mis ensuite dans un sac appartenant à la fille du mort, Éliane. Pour moi, ce n’est pas possible qu’elle ait pu faire tout cela sans témoin, toute seule, même si ses voisins ont témoigné contre elle ; ils ne sont pas fiables puisqu’ils la détestent. Mystère non résolu de mon point de vue et c’est dommage car l’ensemble m’a accrochée jusqu’au bout grâce à l’élégance de la plume de Laurence Chaudouët. Je salue sa finesse à décrire les sentiments profonds, les non-dits, les incohérences de nous, pauvres humains. Une sorte d’envoûtement se dégage de ce long texte ; les phrases révèlent ce qui peut se tramer derrière les apparences, les gestes anodins de la vie de tous les jours, les détails indicibles. D’où le titre fort parlant : les Petites Choses.

Bravo Laurence pour ce beau roman même si je reste assez mitigée sur le dénouement que j’aurais aimé plus net, plus pragmatique. Je comprends que Madelaine ait subi un traumatisme dans son enfance du fait de son placement en famille d’accueil suite à la violence du père. Séparée de sa sœur adorée, Mine, elle ne pouvait que faire acte de résilience ou ne faire confiance à personne (à part sa sœur). Elle a choisi la deuxième solution. Un sacré personnage en tous cas, très dense.

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10 mars 2022 4 10 /03 /mars /2022 22:16
Roman adulte Monstrueuse Féerie de Laurent pépin chez Flatland Éditions en 2020

Roman adulte Monstrueuse Féerie de Laurent pépin chez Flatland Éditions en 2020

Avant de parler du livre, je voudrais vous présenter l'auteur Laurent Pépin

Psychologue clinicien à Saintes, il s'inscrit dans le mouvement de la "pataphysique" qui serait un pied de nez à la métaphysique, employé en philosophie, ayant pour but de décrire les phénomènes du monde sous un regard particulier en décalage avec la vision traditionnelle. Il invente le terme de "patanalyse" qui serait un pied de nez à la psychanalyse, plus adapté à ce premier roman.

(Un Collège de pataphysique fut créé en 1948 et de nombreux surréalistes y ont appartenu

dont Alfred Jarry, Raymond Queneau, Boris Vian …)  
 

Un extrait d'un poème de Boris Vian que l'auteur a inclus dans son texte, me semble faire sens avec ce court roman d'à peine 100 pages, mais immense par son condensé de vie / non vie, où de mêle de fictif et le réel, ce qui est paradoxal. 

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu 
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs des Tropiques
les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles

 


 

Quatrième de couverture :

 

Depuis toujours, j’ai du mal à établir des contacts avec les gens « normaux ».

Quand je suis dans le trou noir, la tronche à l’envers, avec l’envie d’engueuler le vent et les oiseaux, je me dis parfois que ce sont des modèles en série, des ersatz, des brumes floues, sans consistance.  

Alors que les bizarres, c’est plus noble. Eux, ce sont des modèles uniques qui sont nés sans mode d’emploi et en kit et qui ont dû se fabriquer seuls.

Alors, bien sûr, ça donne des constructions très personnelles. Les idées ne sont pas au bon endroit, ou bien elles sont morcelées ou trop vastes, sans limites. Et parfois, il manque des pièces. C’est le problème des trucs en kit.

Je suis devenu psychologue et je travaille dans ce Centre. Souvent mon boulanger me demande si ce n’est pas trop dur de travailler avec « les fous ». Moi j’ai envie de lui répondre que ce qui est vraiment dur, c’est plutôt ce genre de dialogue, mais je me tais. Et je ne peux pas répondre que parmi les Monuments, on peut parfois trouver des elfes.

Laurent Pépin est psychologue clinicien de profession. Il réside à Saintes en Charente-Maritime, et il est âgé de trente-neuf ans.

Monstrueuse Féerie est son premier texte publié. Ayant d’abord appris à écrire de droite à gauche, pour cause d’incompréhension évidente de sa part des méthodes d’enseignement de l’Éducation Nationale, il écrit à présent de gauche à droite, ce qui semble préférable à ses lecteurs et lui permet de produire des récits plus aisément communicables.

 

 

  

Mon avis : 

J’ai vraiment apprécié la lecture de ce court roman qui surprend par son ton intimiste, à hauteur d’enfant, puis par les passages montrant le ressenti de l’adulte face à son métier, qui est d’accompagner les Monuments (c’est-à-dire les personnes dites « folles », mais qui ont leur propre identité tout à fait légitime, leur langage codé). Les côtoyer lui procure une sérénité bienvenue, lui qui est hanté par les Monstres, générés à cause d’épisodes violents (ressentis comme tels d’après les réflexions du père ou de la mère et d’après leurs façons bizarres de se comporter) pendant sa jeunesse.

Le récit alterne le temps du passé (l’enfance) et celui du présent vécu par l’adulte. Les passages relatant la vie amoureuse du narrateur sont particulièrement immersifs et sensibles. Il parle d’une Elfe avec qui il partage ses moments de libre. Celle-ci menace de le quitter car « il ne faut pas emprisonner les Elfes ». Leur relation si particulière, fusionnelle se comprend grâce aux dialogues entre eux deux et aux pensées pernicieuses de l’amoureux transi et pourtant lucide. Il sait qu’elle ne supporte pas son apathie et son manque de courage face à ses hallucinations de plus en plus envahissantes. Il sait qu’elle le quittera.

Ce roman nous offre une façon très personnelle d’entrevoir les rapports humains, avec une sorte de regard poétique d’une fraîcheur enfantine, soutenue par une introspection sans concession. Du grand art.  

 

 

Pour aller plus loin, je vous mets des liens vers deux interviews de l'auteur et des articles sur ce roman : 

 

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24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 21:12
La Dame aux yeux vides roman fantastique de Cédric Murphy, année 2020  La Dame aux yeux vides roman fantastique de Cédric Murphy, année 2020

La Dame aux yeux vides roman fantastique de Cédric Murphy, année 2020

Mon avis :

Voici un récit apparenté au conte horrifique que j’ai dévoré en peu de temps malgré le nombre important de pages. Déjà les histoires où des enfants sont confrontés à un monde « merveilleux » me fascinent. J’avais apprécié par exemple « Le labyrinthe de Pan », film écrit, produit et réalisé par Guillermo Del Toro qui met en scène un monde de créatures un peu semblables et redoutables. Dans ce film, des fées-lucioles entraînent une petite fille Carmen à les suivre pour une toute autre raison, mais l’ambiance est tout aussi glauque que dans ce roman ! Il y a aussi le monde des adultes que l’enfant cherche à fuir car il ne le comprend pas ou bien le réel est trop violent comme dans le Labyrinthe de Pan.

Ici, c’est Ben un garçon de 9 ans, confronté au divorce de ses parents qui va s’échapper grâce à un chat noir, puis des fées venues le chercher. Il peut passer d’un monde à l’autre avec des sortes de pierres pointues, qui assurent le transfert. C’est dans le jardin de la compagne (Mia) de sa mère (Melissa), sous une arche que tout commence. Ben doit séjourner définitivement chez le couple formé par les deux femmes dans un quartier chic. J’ai vraiment adoré la description du jardin que le père (Audric) trouve un brin trop classe avant qu’il ne dégénère. Il le photographie alors qu'il devient de jour en jour moins beau. Ses photos s’effaçant dès qu’il veut les développer sur papier, il aura du mal à les présenter pour sa future expo. À mesure que le récit avance, que Ben s’aventure auprès de la Dame de l’au-delà - celle qu’il appelle sa Belle – les plantes dépérissent. Ce lieu de désolation, de décrépitude annonce la suite ! C’est vraiment bien rendu !

Les fées, messagères de la Dame aux yeux vides  - qui se montre au début gentille et belle - demandent au garçon de l’aide afin que leur protégée, puisse sortir de sa prison. Il n’a pas le droit de rester auprès de sa Reine, mais les enfants qu’il lui amène passent la fameuse porte à l’intérieur de la "cabane", domaine de la Dame et terminus du voyage en compagnie des fées. Il lui est interdit de la franchir sous peine d’être banni. Bien sûr, il n’a qu’une hâte : pouvoir un jour découvrir ce qu’il y a derrière. Les fées lui parle en langage coloré, se font très bien comprendre et deviennent de plus en plus intransigeantes. L’envers du décor ne se fera pas attendre très longtemps.

Je ne vais pas dévoiler les différentes situations qui s’enchaînent avec brio. Sachez que le suspense est à son comble, que le récit s’enfonce vers de l’horreur pure, qu’Audric va vivre les tourments que cette Reine / sorcière inflige aux enfants prisonniers. Un sortilège le maintient parfois enfermé dans le corps de cette Dame répugnante, ce qui est terrible.

  La fin est glaçante. Elle donne une dimension encore plus horrible à l’ensemble car il s’agit de l’intrusion des forces maléfiques dans notre monde.

L’auteur sait jouer avec nos nerfs et pour qui aime ce genre de lecture, la découverte de son univers « machiavélique » et de ses idées mordantes vaut le détour, surtout que l’écriture soignée sert parfaitement le propos.

 

Quatrième de couverture :

« Ci-gît la faille entre les mondes de Vahya’Mhfir’Skka. Gardez vos enfants loin de la dame aux yeux vides. »

Dans son jardin, Ben découvre un passage menant à un monde dévasté. Des fées y vivent avec leur reine, une magnifique dame prisonnière des lieux.

Émerveillé, il accepte de l’aider à fuir sa prison. Il ignore qu’il vient d’enclencher un engrenage effroyable.

Alors que la belle reprend des forces, des enfants disparaissent dans le quartier et les rares témoins trouvent la mort d’une manière inexplicable.

Qu’arrivent-ils aux enfants que Ben présente à la dame ? Pourquoi lui refuse-t-elle l’accès à la porte au fond de sa cabane ? Quelles horreurs dissimule-t-elle sous ses illusions merveilleuses ?

Sous l’apparence du conte de fées se cache le goût du cauchemar.

ATTENTION : roman pour un public averti. Quelques scènes peuvent heurter la sensibilité des lecteurs.

 

Biographie de l’auteur :

Les idées vivent. Elles grouillent. Et, si on n’y prend pas garde, elles vous dévorent. Cédric Murphy (anciennement Murphy Myers) l’a bien compris. C’est pourquoi il s’empresse de les noter dès qu’elles lui viennent à l’esprit. Et comme il ne veut pas servir de repas à ses muses cannibales, il sacrifie à la place ses personnages et la santé mentale de ses lecteurs.

Ainsi, il entraîne ses victimes dans des mondes insoupçonnés, terrés entre les murs et les ombres, où rien n’est jamais ce qu’il semble être.

Mais n’en veuillez pas à l’auteur de vous (mal)mener en bateau et de vous entraîner de trompe-l’œil en fausses pistes sinueuses. S’il ne le faisait pas, c’est lui que ses idées rendraient fou !

Retrouvez Cédric Murphy sur Facebook (https://www.facebook.com/CedricMurphyAuteur ), pour être au courant de son actualité et savoir quelle créature risque de hanter vos prochaines nuits.

Lien d'achat ci-dessous : 
ebook à 2,99 € et broché à 13,99 € 

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24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 12:29
DJAARHS ! Roman SF de Jean-Marc de Vos / 2020DJAARHS ! Roman SF de Jean-Marc de Vos / 2020

DJAARHS ! Roman SF de Jean-Marc de Vos / 2020

Mon avis :

Très bon roman de SF qui déroule une histoire apparemment simple. Des extra-terrestres qui dictent à l’ensemble des gouvernements de la Terre des ordres pour le moins difficiles à suivre, par l'intermédiaire d'un super consul, Angelo Presti qui ne voulait pas de cette fonction d'ailleurs. Tout le monde marche dans leur « combine » car ils possèdent l’antidote d’un virus redoutable qu’aucun scientifique ne parvient à éradiquer. Au bout de tout ça, il apparaît que l’humanité sera complètement soumise, dépendante d’eux, risquant d’être détruite dans ses fondements premiers.

Une galerie de personnages humains et de créatures Djaarhs se démènent pour arriver à leur fin. Pour les premiers, au début, établir un contact afin de comprendre ces êtres décrits comme d’immenses insectes aux goûts peu ragoutants et à l’intelligence redoutable s’entourant de moyens considérables pour leur sécurité,  capables d’anticiper les moindres pensées de leur futurs esclaves, puis trouver le moyen de résister et de détruire ces envahisseurs à la technologie très avancée. Pour les seconds, cacher leur véritable intention, réagir aux multiples essais d’attaques des humains dont certains ne veulent pas se laisser faire et s’entourer, en les manipulant, de personnes à la mentalité douteuse comme le mafieux Diego Morales.

Chaque humain devra choisir son camp. Il en va de l’avenir de la Terre.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance du roman, la leçon d’humanité sous-jacente. Les personnages sont magnifiquement mis en scène, grâce au talent de l’auteur, sa manière d’utiliser l’humour subtil ou moins subtil selon les caractères de chacun. Le général Paterson par exemple qui ne fait pas dans la dentelle.

Une femme, Aurore, fait partie de la Résistance, jouant un double jeu, ce qui est parfait.

Le personnage d'Angelo Presti donne une dimension très humaine à ce récit car ses certitudes vacillent face à la confrontation des événements. Il semble ballotté à la fois par les gouvernements des grandes puissances terriennes qui l’ont désigné ambassadeur auprès des Djaarhs (Consul de Djariha) et par les différents interlocuteurs insectoïdes, se donnant des noms de héros de la mythologie antique (Hadès, Cerbère, Ares, Vulcain, Hermès). Vu sa position, on cherche à l’utiliser et il devra faire la part des choses, donner sa confiance en pesant le pour et le contre, en mettant à l’épreuve ses soi-disant amis tout en ne sachant pas grand-chose des intentions de certaines personnes de son entourage. Une histoire d’amour se fera jour et aussi d’amitié forte.

Le fait que les Djaarhs choisissent Bruxelles et plus particulièrement le domaine royal pour implanter leur essaim, selon un plan précis, qui donnera des bâtiments aux dimensions considérables sans fenêtres, sorte de bunker d'une laideur repoussante, infranchissable car muni de nombreux sas et détecteurs en tout genre provoque des scènes à mourir de rire. 

Tous les ingrédients d’un roman haletant sont là ! Passé le premier chapitre, qui m’a semblé décousu car beaucoup d’informations sur les personnages à venir étaient à digérer en peu de temps, j’ai lu sans relâche ensuite. Je ne regrette vraiment pas mon achat et vous encourage à suivre mon exemple car le roman de Jean-Marc De Vos mérite d’être lu.    

 

 

 

Portrait de l’auteur :

Nationalité : Belgique
   Né(e) le : 06 Mai 1959

Biographie :

Enfant du baby-boom, élevé dans l’insouciance des trente glorieuses, Jean Marc De Vos a nourri son imaginaire dans les textes des maîtres de l’âge d’or de la science-fiction.
À l’heure de la retraite, pas trop loin de sa Cité Ardente natale, il s’est posé dans les campagnes de Hesbaye où, lorsqu’il n’écrit pas de roman, il s’adonne au Ukulélé.

Genre : SF

Public : adulte

Roman de 296 pages

Quatrième de couverture :

Comment une poignée d’extraterrestres pourrait-elle piller toutes les richesses d’une planète et asservir tous ses habitants ? Les Djaarhs, eux, le savent. Les Hommes le découvriront à leurs dépens. Pendant que l’humanité s’enfonce de jour en jour dans le désespoir, l’idée même de résister s’efface des esprits. Seule demeure la règle : obéir ou mourir. Dans cet univers dystopique, le destin de l’humanité se joue dans les relations ambiguës entre un général américain nostalgique des Confédérés, un mafieux bolivien qui se prend pour Scarface, un professeur déchu de l’académie des sciences, une troublante apparatchik russo-cubaine et le très mystérieux « Monsieur », qui détient les clefs de la résistance. Et perdu au milieu de la partie, quel rôle tient réellement Angelo Presti, devenu malgré lui le tout puissant « Consul de Djariha » ? Si, au moins, les Djaarhs avaient installé leur QG dans un autre endroit que le centre de Bruxelles, en plein milieu de la cour d’honneur du palais royal… DJAARHS nous emmène tambour battant dans un récit noir, non sans une touche d’humour grinçant, qui dresse un portrait glaçant de notre société dont personne ne sortira indemne.

 

À se procurer auprès de l'auteur : devosjean-marc[a]gmail.com 

Ou auprès d'Amazon en ebook ( 4,99 €) et broché (15 €)  Lien ci-dessous : 

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20 juillet 2020 1 20 /07 /juillet /2020 22:49
Roman horrifique de Mick Law

Roman horrifique de Mick Law

Résumé : 
Losset, une petite bourgade isolée du monde en apparence paisible a pourtant dans ses racines un secret épouvantable. L'immensité de la forêt abrite les ténèbres que seul son passé pourrait murmurer. Des cadavres déchiquetés, des disparitions ainsi qu'une entité satanique répandant sa colère à travers une volonté sournoise.
Un groupe de jeunes amis sera confronté à une vérité accablante au cœur de ce cauchemar perpétuel. Mais la vérité est-elle toujours ce que l'on croit savoir ou a-t-elle un autre visage ?

Mon avis : pour jeunes adultes et adultes 

J’ai bien apprécié d’entrer dans cette histoire démoniaque. Le début, tranquille, n’augure pas des événements épouvantables que vont vivre les jeunes collégiens, surtout Marie et son amie Samantha.
Le vrai visage de Losset, petite bourgade calme d’apparence, se révèle au grand jour. Le caractère de chacun des personnages même secondaires de ce roman est fouillé et très crédible. Je suis admirative devant cette prouesse car il y en a beaucoup et aucun ne ressemble à l’autre.

Au fur et à mesure de ma lecture, je m’attachais aux couples formés par David et Yannick ou bien Ethan et Dimitri. On cerne parfaitement leurs sentiments, les liens qu’ils entretiennent les uns envers les autres. On s’enfonce dans un mystère résolu dans les dernières pages et encore il y a un rebondissement.

Je recommande la lecture de ce livre si vous aimez être dépaysé, passer par une palette d’émotions étendues. Faites attention aux cailloux pointus semés sur votre route de lecteur.

 

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12 juin 2019 3 12 /06 /juin /2019 19:01
Recueil de nouvelles "Les passeurs de l'ombre" Auteur : Laurence Chadouët Editions Assyelle Couverture créée par Loren Bes

Recueil de nouvelles "Les passeurs de l'ombre" Auteur : Laurence Chadouët Editions Assyelle Couverture créée par Loren Bes

Quel magnifique recueil tout en délicatesse à l’image de la couverture créée par Loren Bes, illustrateur très original (https://www.lorenbes.com/)

L’écriture de l’auteur à la fois sensible et puissante s’attarde sur des paysages fortement symboliques, des animaux habités d’une assurance peu commune comme s’ils connaissaient tout de nous autres humains. On ne peut pas leur mentir, ils sont l’innocence même malgré les souffrances qu’on leur inflige : des sortes de figures christiques qui seront notre salut. Pour cela il faut passer le mur du réel, ne pas avoir peur de franchir l’autre côté.

Nous sommes une seule entité et nous pouvons interagir. Les figures humaines sont un peu en perdition, surtout les adultes. Pour se racheter, nous devons abandonner nos habitudes, aller au-delà de l’animal ou de l’humain. C’est beau ! 

Malgré la tonalité générale plutôt sombre, quelques lueurs d’espoir peuvent surgir.  

Le guide : Il s’agit d’un chat qui montre le chemin. Description fouillée d’un quartier de Paris, le soir. L’homme, Monsieur Souriot n’est pas pressé de rentrer. Il est en errance volontaire et ce matou roux le fascine. Commence un voyage au pays des souvenirs où l’on ne sait plus s’il rêve ou s’il vit vraiment les scènes terribles. Texte aux multiples sens qu’il faut savourer.

L’agneau de Noël : Tout commence avec la soirée de Noël quand le narrateur s’occupe de sa mère, peu communicante. Le thème de la solitude, des projets de couple qui capotent à cause d’une différence de priorité. Lui voulait un enfant… Pas elle. Sa mère, figure centrale qui le ramène à sa médiocrité et qui le pousse à sortir, entrer dans une église, observer la crèche. Là aussi il s’agit d’éprouver ce qu’un animal sacrifié peut ressentir. Une simple visite et tout bascule. Très fort.

La cathédrale qui nous plonge au cœur d’un harcèlement au départ banal, mais qui se durcit et se transforme en vengeance. Très belle description des sentiments enfouis, du fusionnement avec dame nature et cet oiseau de nuit, un aigle, son éventuel sauveur. Les mots donnent le vertige.

L’arpenteur : l’histoire d’une femme encore amoureuse d’un homme qui l’a trompée, incapable de renouer pourtant avec ses vrais sentiments. Une araignée, son double (?) apparaît, scellant son destin. Difficile choix entre la vie et la mort.

La petite flamme J’ai beaucoup aimé cette histoire de taureau, solitaire, dégageant une immense humanité faite de résignation, de douceur malgré la bêtise d’un certain José, voulant prouver sa force, cherchant à humilier la bête… On est à la fois dans la tête de l’animal et dans celle d’un passant, Antoine qui communique avec l’âme innocente du pauvre taureau. S’entremêle une histoire d’amour entre Antoine et Lisa qui ne devraient pas se trouver ensemble, à cause de la loi instaurée par les caïds de la cité… Triste fin. Antoine et le taureau ne sont-ils qu’un seul et même être ?

Le rossignol Joli récit de cet oiseau chanteur qui apparaît dans le jardin de Monsieur Dzarovia. Il recueille son chant qui l’appelle. L’homme va le secourir, en le gardant dans une cage car le petit être semble mal en point. Chaque jour, il le soigne et aime à l’entendre. Une complicité va naître, mais il faut bien le libérer...

Les dieux Surprenante histoire. Difficile à résumer car construite à partir des émotions de petits animaux, des escargots. L’ensemble est un bel hymne à l’instinct de vie.  

Les animaux et les soldats Déroutant. L’enfant qui est au cœur du récit livre un combat contre son père (ou les adultes en général ?) qui cherche à s’immiscer dans son monde qu’il a organisé comme un rempart rejetant le mode de communication du père à base de questions. Pierre, l’enfant s’accommode de sa vie de parfait petit soldat, mais a besoin de s’évader… Il ne veut surtout pas que son espace imaginaire (intérieur) soit piétiné, désorganisé par quiconque car jouer avec ses soldats tient du rituel. Belle apologie du rêve indispensable à l’équilibre des jeunes et moins jeunes.

L’infirmier Nouvelle la plus fantastique dans la veine surréaliste. Comment une vieille femme peut devenir l’objet du fantasme de son fils, obsédé par le devoir accompli. Il doit s’en occuper le mieux possible alors que celle-ci qui était sa mère est devenue sénile, incapable de parler… le thème de la jalousie, de se sentir légitime par rapport à une personne au rôle antérieur de mère pose question à ce fils perclus de remords…  Un rat surgira du néant, détruisant le bel ordre des choses.

 

Conclusion : ce recueil questionne beaucoup notre humanité, les souffrances que nous nous infligeons au lieu d’aller de l’avant. D’impressions fugitives en traces indélébiles, nous avançons parmi les nouvelles de Laurence Chaudouët en voyageur des âmes à consoler. J’ai apprécié cette expérience proche de la poésie.

 

Quatrième de couverture :

L’animal est une figure centrale de l’univers des hommes : nous en sommes issus, et de plus en plus, nous réalisons que nous sommes des frères. Mais il n’en reste pas moins, au fond de nous, une part énigmatique de notre ego, celle où s’enfouit notre face sombre et, en même temps, le plus authentique de notre humanité.

Ce recueil veut explorer ce paradoxe, et il le fait sur le mode fantastique, un fantastique où la suggestion et le décalage ont la part belle.

Félins sacrifiés, taureau vengeur, araignée divinatrice, autant de versions de ces êtres si proches et pourtant inconnus que nous portons en nous-mêmes, comme la mémoire d’une innocence perdue.

Laurence Chaudouët écrit depuis le début de l’adolescence, des nouvelles, des romans, des poèmes, et quelques essais. Après des études de Lettres et de Philosophie, et quelques années de petits boulots, elle enseigne une quinzaine d’années en Lettres Modernes.
Elle publie ses premières poésies en 1987 dans la revue « Vivre en poésie » de Jean-Pierre Rosnay. Son récit « Les poupées de Victor » est remarqué en 2009 par Scribo. Son premier roman, « Le roman de Petra », paraît en 2010 (éd. Kirographaires). Suit en 2013 un recueil de nouvelles, « Le voisin » (éd. du Net).
On peut lire ses poésies dans plusieurs revues, « Voix d’encre », « Comme en poésie », « Décharge », « Cabaret », « Recours au poème », et dans le recueil « Le cœur étranger » (éd. Eldebé).

Blog : Le cœur étranger Blog de Laurence Chadouët

Lien de la ME : Assyelle éditions

http://assyelle.com/index.htm

 


 

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4 juin 2019 2 04 /06 /juin /2019 17:34
Roman jeunesse pour les 10 - 13 ans écrit par Hélène Duc, illustré par Karl Dussart, sorti en septembre 2018

Roman jeunesse pour les 10 - 13 ans écrit par Hélène Duc, illustré par Karl Dussart, sorti en septembre 2018

Voici un petit récit qui a été primé et ce n'est pas pour rien.

Hélène Duc, auteure publiant aussi bien des haïkus que des textes acceptés par des jury sélectifs dans les genre SFFF (à lire en Anthologie, recueils : la liste est impressionnante ! Lien vers son site internet Site autrice Hélène DUC ) ou des romans, textes jeunesse de très grande qualité a su s'emparer avec humour d'un problème occulté, celui du handicap des enfants sans affadir le propos.

Grâce au personnage d'Idriss, un jeune collégien en fauteuil roulant souffrant de myopathie avec un caractère optimiste, mordant dans la vie et illuminant celle de ses amis, le sujet prend une tournure imprévue et beaucoup plus intéressante que la simple constatation d'un handicap. De plus est abordée la situation de la famille d'Idriss, irrégulière et risquant l’expulsion à tout moment ! Ses amis n'ont vraiment pas envie de le perdre car il est devenu aussi important que l'air qu'ils respirent. 

Le récit est mené tambour battant et l'on ne s'ennuie pas une seconde, mêlant l'histoire d'une amitié forte entre les quatre jeunes de la bande, une enquête et la recherche d'une idée afin de venir en aide à ce merveilleux copain africain, Idriss.

Je dis bravo !

Par contre pour se procurer le roman, il faut passer par le site d'Averbode qui le propose avec d'autres titres (en pack)

AVERBODE Éditions

La quatrième de couverture :

"Ce matin-là, une mauvaise surprise attend Melchior, Tifenn et Rachid à leur arrivée au collège : Idriss manque à l'appel. Se sont-ils trompés d'horaire ? Ils vérifient leur emploi du temps. Non, aucun doute : ils ont anglais de huit à dix. L'inquiétude les gagne. Que se passe-t-il ? Une panne d'oreiller ?Idriss est-il souffrant ? Bizarre : il allait pourtant bien, hier soir, lorsqu'ils se sont parlé sur Skype.

 

 

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8 février 2019 5 08 /02 /février /2019 20:22
TREFONDS Thriller de Tom Clearlake chez Moonlight éditions déc 2018

TREFONDS Thriller de Tom Clearlake chez Moonlight éditions déc 2018

TREFONDS de Thomas Clearlake

Genre : Thriller/Terreur

Lecture vertigineuse ! Les adeptes de sensations fortes devraient apprécier. Vous n’imaginerez pas le dixième des péripéties que le personnage principal, flic de son métier, mais obligé de se mettre au vert, ou plutôt à la boisson, à cause d’une sale bavure commise par sa volonté de protéger son meilleur ami, va devoir endurer… Celui qui vous mènera dans les sous-sols de Montmartre, Luca, possède un acharnement à toute épreuve et aussi des potes prêts à se sacrifier pour lui.

L’auteur nous « baladera » en surface et sous terre, là où se trouve l’Infernum, un dédale symbolisant les cercles de l’Enfer. Millefeuille de perversité. Malgré des moments très durs, le satanisme est peu évoqué en tant que secte morbide impliquée dans des sacrifices rituels de jeunes enfants par exemple. Ici, il s’agit plutôt du rapport maître / esclave et des jeux de pouvoirs à travers des combats de genre gladiateurs.

L’amour peut agir comme un déclencheur et sur Luca, ça marche dès qu’il croise le chemin de Tanya, jeune femme prisonnière de l'Infernum, mais échappée le temps d'une nuit.
J’ai dévoré les 350 pages assez vite, puis j’ai laissé du temps avant d’écrire mes impressions.

J’ai donc vécu une plongée chez des gens qui pratiquent le Mal comme d’autres s’adonneraient au chant, une simple routine. Difficile de croire que sous les pieds des parisiens règnent la loi de la jungle, du mépris pour la vie, la violence gratuite…  

La fin donne un espoir que tout cela cesse bientôt car bien sûr les élites, les autorités religieuses catholiques trempent dans cette vaste barbarie.

J’ai beaucoup aimé le personnage du frère de Tanya, Radko, russe surentraîné et d’une force impressionnante qui participe activement à la recherche de Luca et de sa sœur. J’admire le travail de documentation qui n’est jamais pesant, mais qui sert l’intrigue.

Je vous recommande cet auteur qui réussit à me captiver avec retenue (alors même que le thème ne l’est pas – il est tout en démesure ce sujet et assez complexe). J’adhère tout à fait à ses histoires incroyables !

4 ème de couverture : Luca Ferrand est un jeune lieutenant de police prometteur. Jusqu'au jour où il commet une erreur irréparable. Six mois de mise à pied. Au matin d'une nuit d'errance dans Pigalle, il rencontre une jeune femme, Tanya. Elle lui dit être menacée et le supplie de l'aider. Ils vivent une nuit d'amour qui les marque du fer de la passion. Lorsqu'il lui dit qu'il est policier et qu'il peut l'aider, elle disparaît. Quelques jours plus tard, il apprend qu'un corps a été retrouvé : le corps d'une jeune femme, décapité, gisant dans un container au fond d'une impasse de Pigalle. L'autopsie révèle que cette jeune femme s'adonnait à des pratiques sexuelles extrêmes et qu'elle appartenait corps et âme à ceux qui lui ont ôté la vie. Une esclave, entièrement soumise à la volonté de ses maîtres. Sur son corps, un tatouage étrange. Le même que portait Tanya. Malgré sa suspension, Luca va se lancer dans une enquête acharnée qui va peu à peu accaparer sa raison. Il va s'enfoncer dans les bas-fonds des nuits parisiennes à la recherche de Tanya. Mais les voies qu'il empruntera seront sans espoir de retour.

Lien d’achat :

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Blog de l’auteur : http://www.tomclearlake.com/

 

 

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17 janvier 2019 4 17 /01 /janvier /2019 23:35
BORIS de Philippe Pinel 2017

BORIS de Philippe Pinel 2017

BORIS de Philippe Pinel (Les éditions du net)

Une histoire qui mélange réalité cruelle et mythologie d’une manière osée. Les thèmes abordés reflètent le quotidien de personnes luttant contre la misère, très actuel et si injuste. Emploi précaire, logement minuscule et mal chauffé, espoir malgré tout de s’en sortir un jour. Notre Boris cumule les problèmes en étant à la fois au chômage et défiguré à cause d’une blessure de jeunesse. Pourtant il a fait des études qui auraient dû le mettre à l’abri. La malchance le poursuit. Ses parents l’ont mis à la rue et il peine à trouver sa place alors qu’il a du courage et qu’il met le peu d’argent qui lui reste en fin de mois de côté.

J’ai été sensible à ce tableau d’un gars en difficulté sociale et physique, très crédible. Va-t-il réussir ses rêves ?  

Il y croit lorsqu’il tombe sur une offre d’emploi de gardien bricoleur. Son nom, Schneeghanns (qui voudrait dire oie blanche) ou son physique plaît à son futur employeur.

Le voilà à l’abri pour un moment dans une superbe propriété où il n’a pas grand-chose à faire à part de la présence, ce qui lui convient tout à fait. Il arpente les innombrables pièces et découvre une quantité d’oies ainsi que des personnages sortis de nulle part. Est-ce des hallucinations ou bien est-ce son imagination qui leur permettent de franchir l’espace-temps ? En particulier une femme ressemblant à une guerrière Hun, Léna apparaît et finit par prendre corps.

La tournure de l’histoire devient à la fin, paradoxale et intéressante.

J’ai vraiment aimé ce kaléidoscope déroutant dont l’issue peut surprendre… 

J’admire l’architecture de ce roman, à la fois peinture sociale, voyage au pays des légendes et des rêves, vengeance froide à cause de chasseurs d’oies, puis délivrance finale.

Le ton employé, nerveux va droit au but. Il correspond à Boris et à ses différentes évolutions.

Cet auteur, Philippe Pinel, grâce à sa plume, ses idées m’a tenue en haleine du début à la fin.   

Présentation éditeur :

« Lhistoire se déroule en France, dans les années 80, en Lorraine, dans le pays de Bitche, sur le site (existant) dun ring Huns.
Boris est un jeune homme défiguré et désargenté, qui après des études d
histoire essaye de survivre de petits jobs, dans un Strasbourg hivernal, gris et froid. Il est embauché comme gardien dune propriété isolée, située près de Bitche en Moselle. On ne lui demande que d’être présent, de chauffer et dentretenir la vaste demeure. Passé les premiers moments de joie davoir trouver un moyen de vivre, tranquille, loin du monde, il saperçoit de lomniprésence doies dans la maison, en peinture, en sculpture et dans les noms des occupants précédents et de son propre patronyme. Il entame une partie de jeu de loie avec des figurines dont il rêve tout éveillé. Progressivement sa réalité glisse vers des époques plus ou moins anciennes, où une guerrière Hun, Léna, semble lattendre. Le domaine est implanté sur un ancien site Hun, auquel sattache une légende germanique expliquant le rôle de gardiennes dévolu aux oies et du rituel de sacrifice induisant larrêt ou lavance du peuple Hun vers le couchant. Au printemps de la même année, on retrouve Boris et Léna, garde-chasse et domestique dun industriel Allemand, qui organise une partie de chasse et une partie fine, pour des partenaires commerciaux, accompagnés descort-girls. La chasse à loie va se terminer en chasse à lhomme. »
Lien d'achat : 
http://www.leseditionsdunet.com/roman/5123-boris-philippe-pinel-9782312053981.html

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17 janvier 2019 4 17 /01 /janvier /2019 20:03
Magnifique couverture réalisée par Philippe Jozelon

Magnifique couverture réalisée par Philippe Jozelon

Peau d’Ours Alice Rune ( Les éditions d’Utoh, décembre 2018 )

L’auteure a ce don de vous transporter très loin grâce à ses mots qui modèlent un monde onirique de toute beauté.

J’ai été enchantée de suivre cette Princesse des Brumes en quête de son royaume envolé à cause du sorcier au miroir…

Je me suis laissé emporter par la magie qui a une place de choix dans ce petit conte pour tous. Le personnage de l’Ours me fait furieusement penser à la bête du conte La Belle et la Bête, de même l’enfermement de la Princesse par son père, conseillée par une belle-mère intransigeante m’a rappelé Raiponce. Comme j’aime cet univers, je n’ai pu qu’apprécier ces clins d’œil aux contes de mon enfance.

Alice Rune a une aisance certaine dans l’agencement des détails, des ambiances, propre à nous embarquer dans cette histoire pleine de surprises.

Merci pour cet excellent moment de lecture. C’est peu de dire que j’ai dévoré les 125 pages en un rien de temps tant elles sont addictives.

Bravo à Alexandra Touzet, la dynamique éditrice des Éditions d’Utoh d’avoir publié cet auteure, Alice Rune, que je ne connaissais pas et qui mérite d’être lue partout.

Cerise sur le gâteau : la magnifique couverture, peinture de Philippe Jozelon qui a déjà travaillé sur pas mal de titres disponibles chez cette jeune ME.  

 

Présentation éditeur :

« Il était une fois...

... dans un royaume baigné de nuages, un château au-dessus d'une mer de verdure. Le soleil y perçait souvent entre les feuillages et rendait lumineuse la magnifique forêt environnante où gambadaient renards et belettes.

Le domaine appartenait à la Princesse des Brumes..."

 

Disponible en ebook (3,99 €) ou en papier (10 €)

Lien d'achat : http://www.7switch.com/fr/ebook/9791097249212/peau-d-ours

Ou

http://www.editions-utoh.fr/boutique-en-ligne/#!/Peau-dOurs-dAlice-Rune/p/126984140/category=0

 

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  • : Le blog de francoisegrenierdroesch auteur fantastique
  • : Je mettrai mes essais littéraires, mes coups de coeur, des liens vers mon roman fantastique " LE PIANO MALÉFIQUE " car je me suis découvert une passion pour l'écriture alors que jusque là, je dessinais et gravais. Mais, je suis enseignante et donc, j'ai peu de temps à consacrer à ce blog, ne m'en voulez pas d'être parfois longtemps absente ! Du Cauchemar au rêve, il n'y a qu'un livre ! ( La Confrérie de l'imaginaire )
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  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans
  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans

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