Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 septembre 2023 5 01 /09 /septembre /2023 23:01
ANTHOLOGIE CHAMPARDENNAISE DU POLAR 2008

J’ai lu avec plaisir l’Anthologie Champardennaise du Polar 2018, éditée par Doud’éditions. Chaque texte d’un niveau excellent apporte sa nuance de sombre, se référant au genre.

 

La première nouvelle de Serge Breton Le Pantin de Porcelaine, nous ramène à l’enfance avec les pensées en italique d’un petit garçon tandis que deux personnages dont l’un peu recommandable discutent chez lui. Cet auteur connaît bien les mécanismes du genre puisqu’il est membre de l’association 813 référente en matière de Polar. J’ai vraiment bien aimé le ton et la forme de cette nouvelle.

Place ensuite à Guy Capet avec Meurtre sur la FM. En tant qu’ancien journaliste - et aussi auteur de nombreux ouvrages - l’idée était toute trouvée de mettre en scène un de ces confrères imaginaires au caractère rigolard, JP qui est attendu pour démarrer son émission… il est en retard. Agréable à lire car on ne s’ennuie pas à découvrir les pistes et rebondissements jusqu’au dénouement.

Jean-Claude Czmara nous offre Meurtres avortés, assassinats réussis. Le niveau du langage définissant ce couple de paysans tout droit sortis de la Champagne profonde est savoureux. Humour noir que j’ai beaucoup apprécié. Chipotages et idées noires du sieur Maxime et de sa femme Gilberte. Le début donne une bonne image de l’ambiance au sein de ce couple. « Gilberte observe Maxime. Maxime observe Gilberte. Vingt-cinq ans de vie commune ! »    Ça va vite dégénérer et c’est un pur bonheur de lecture. Bravo !  Alors que cet auteur est plutôt spécialisé dans les beaux livres sur le patrimoine régional. Je ne m’y attendais pas. Je recommande.

Le lion de ma sœur  de Bruno Dehaye nous conte une histoire plutôt loufoque. La sœur du narrateur revenue de vacances du Kenya affirme avoir ramené un lion qui ne doit pas sortir de sa chambre. En tous cas, lui n’a pas le droit d’entrer dans cette pièce. On hésite entre « est-ce vrai ou pas ? ». Une idée vraiment sympa d’un auteur qui publie chez De Borée et qui a commencé avec des textes de SF pour fanzines. À découvrir.

 Olivier Dupaix auteur de plusieurs romans croit que C’est en été qu’il faut mourir. Longue histoire d’un face à face entre un commissaire, Aaron, et le narrateur, Herbie, qui a l’air de ne pas en mener large au début. Ils seraient d’anciens potes cambrioleurs. Une étude psychologique, je dirais car les rôles ne sont pas équilibrés. Le narrateur serait coupable d’un meurtre et le commissaire cherche à lui faire avouer. Exercice de style parfait avec une fin dont on ne s’attend pas. Un must dans le genre !

Patrick Drouot qui a fondé la ME « Doud’éditions » et publié cette anthologie est un auteur chevronné, connu et reconnu dans notre région. Son texte  Le petit chat est mort  révèle son amour pour les mots à double sens, les expressions savoureuses. Titre qui ne donne aucune indication sur ce qui va se passer. Histoire de truands, texte d’une noirceur assumée.

L’odeur de la nepeta par Thierry Dufrenne, auteur de thriller chez Ex Aequo promet une belle balade en compagnie d’un fin limier adepte des flashs énigmatiques, mais payants. Un certain Homère raconte au narrateur sa plus curieuse affaire de l’année. Scénario subtil et plein de surprise.

Dominique Edler, auteur très prolixe, édité au Pythagore, livre là, une nouvelle que j’ai particulièrement savourée. Un twist final digne des grands écrivains. Un style impeccable. Retenez son nom. Pour moi, c’est  Le passeur qui obtiendrait la meilleure note. Un sans-faute.  

Armand Gautron avec Petit matin blême ne déçoit pas non plus. Auteur également édité par Le Pythagore, il connaît la musique au sujet des sujets glauques et là, on est servi. Autour de la difficulté à supporter sa moitié…

C’est ma vie. de Didier Larèpe, texte qui sous des dehors bon enfant et sous la forme d’un journal, nous plonge dans le quotidien d’un être inconscient de ce qu’il est, de ses actes sordides. En décalage constant avec la réalité. Bien vu. Auteur également de plusieurs romans, noirs, polars, fantasy, SF.

Jean-François Maillet, auteur de nombreux romans en jeunesse et adulte livre ici un texte surprenant Les fantômes d’Éléonore, car bien malin celui qui devinera la chute. Pour une histoire d’argent. Le proverbe, la fin justifie les moyens, résume parfaitement ce scénario diabolique.

Lyliane Mosca, la seule autrice de l’équipe, très connue dans le milieu littéraire, dont les romans sortent chez France Loisirs, Le Pythagore, De Borée, Les Presses de la Cité termine ce recueil de belle manière. Son texte Une rancune tenace m’a impressionnée de par le thème de la rancune, les personnages inhabituels dans ce genre là et la façon de raconter très personnelle. On a affaire à 2 sœurs qui semblent s’entendre à merveille… Les apparences sont trompeuses, n’est-ce pas ?

 

Pour conclure ce recueil de 12 textes est une pépite. Je remercie Patrick Drouot de me l’avoir fait découvrir. Je ne regrette pas de l’avoir parcouru.     

 

 

Quatrième de couverture : Cette anthologie regroupe des auteurs originaires de la région ou y résidant. Elle se veut une illustration de la diversité du genre, tant par le style que par les thèmes abordés. Vous y trouverez donc du polar rural, fantastique, noir ou encore du polar plus traditionnel, psychologique, social et même délirant. Bref, tout ce qui fait la richesse de la littérature policière.
Auteurs : Breton, Capet, Czmara, Dehaye, Depaix, Drouot, Dufrenne, Edler, Gautron, Larèpe, Maillet, Mosca.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2023 5 08 /09 /septembre /2023 19:02
Couverture du roman jeunesse de Françoise Grenier adapté aux lecteurs dyslexiques à partir de 9 ans
Couverture du roman jeunesse de Françoise Grenier adapté aux lecteurs dyslexiques à partir de 9 ans

Couverture du roman jeunesse de Françoise Grenier adapté aux lecteurs dyslexiques à partir de 9 ans

Il y a environ un an, je rencontrai ma nouvelle éditrice, Sandrine Belair, de Chérubins Editions, maison d'éditions située à Montépreux dans la Marne. Nous étions au salon du livre d'Esternay qui se tient début octobre, lorsque je lui ai confié que mes deux romans jeunesse (Tête de Mule adapté aux lecteurs dyslexiques à partir de 6 ans traitant du thème de la solidarité et Trois Petits Souhaits adapté aux lecteurs dyslexiques à partir de 8 ans sur le thème de l'amitié entre Simon, un jeune garçon d'environ 10 ans et Alliénor, une apprentie génie, devant réaliser 3 vœux pour obtenir son examen de l'année lui permettant de passer dans la classe supérieure. Situations cocasses garanties.) étaient retirés du catalogue d'Evidence Editions, ME qui arrêtait la collection Farfadet ainsi que celle d'Imaginaire où j'avais un recueil de nouvelles fantastiques et une nouvelle en lecture epub.
Quelle ne fut pas ma joie lorsqu'elle m'annonça que ces ouvrages l'intéressaient. Ils ont donc bien été publiés cette année en mai 2023 par Chérubins Editions. 😀 On les trouve sur la boutique de la ME, sur Amazon et d'autres librairies en ligne. 

J'ai tardé à annoncer la publication des Aventures d'Aldo Lerouge à cause d'une activité assez conséquente suite aux deux précédentes publications occasionnant des corrections, l'écriture de quiz, de mots clefs. Il y a eu l'attente de l'illustratrice pour Tête de Mule : Claire Gilles. J'ai remis à jour ma page Facebook auteure, essayé de créer du contenu afin de susciter de l'intérêt pour ces petits romans, ce qui est assez chronophage... Je crois que je m'y suis mal prise et qu'au bout d'un mois, j'ai délaissé au fur et à mesure les publications sur cette page.
Surtout, je les ai présentés lors d'événements (pas loin de 8 Salons du livres, 1 dédicace en librairie, 1 article dans le journal local L'Est-Eclair... Ceci après la publication de ce troisième roman Aventures d'Aldo Lerouge en février 2023 adapté aux lecteurs dyslexiques à partir de 9 ans. Il fallait attendre les avis du comité de lecture. Pour toutes ces raisons, les vacances venant entre temps, je n'ai pas été très réactive concernant cette nouvelle publication. À présent, c'est chose faite 
😊
 

👉Il y a un concours de dessin jusqu'au 15 septembre, permettant aux enfants participants de gagner un de ces 3 livres au choix. Il suffit de dessiner un des personnages, Timur ou Simon, Alliénor, Aldo, le sorcier, pourquoi pas ? Me faire parvenir la photo du dessin par Messenger. Résultat le 18 septembre 2023. 

 

Cette histoire permet de faire grandir, de mesurer la chance d'avoir une famille, car Aldo s'en éloigne à force de passer son temps sur ses jeux préférés de console. Un jeu de pirate lui plaît particulièrement. Va-t-il pouvoir devenir le capitaine Lerouge du bateau "Fortune de mer"  comme le lui propose un maître du jeu ?

Extraits : 

Article de l'Est-Eclair du 31 juillet 2023 par Rodolphe Laurent

Article de l'Est-Eclair du 31 juillet 2023 par Rodolphe Laurent

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2023 1 04 /09 /septembre /2023 18:32
Couverture du recueil de nouvelles d'Alexandra A. Touzet publié par Terres d'Utoh mars 2023

Couverture du recueil de nouvelles d'Alexandra A. Touzet publié par Terres d'Utoh mars 2023

Quatrième de couverture NOUVELLES D'AILLEURS, recueil de textes fantastiques publié par Terres d'Utoh mars 2023

Quatrième de couverture NOUVELLES D'AILLEURS, recueil de textes fantastiques publié par Terres d'Utoh mars 2023

    Alexandra A. Touzet, après une série de romans se situant aux confins d’une forêt mystérieuse, appelée UTOH,  publie ce recueil de six textes ensorcelants suivis d’une partie dédiée à la famille proche d’Alexandra, son père disparu très récemment, ses deux filles qui ont imaginé chacune une histoire fort bien construite et surprenante dans le cadre de leur classe, 4ème pour Mélissa, l’aînée et 6ème  pour Manon, la cadette.

La première partie s’ouvre sur La vouivre vagabonde, nouvelle racontée du point de vue d’une créature semblant avoir vécu mille vies, relate une malédiction. Une entité Anāhitā l’a punie à cause de son emprise sur un prince innocent, tellement tourmenté par sa passion qu’il s’est suicidé. Il ne lui laisse qu’un diamant contenant son amour pour elle. Début prometteur pour une histoire douloureuse d’errance. Cette créature, prête à tout pour récupérer son trésor volé, décrite au travers de scènes cruelles nous interpelle. Ses sentiments exacerbés par une quête d’amour impossible ne laisse pas indifférent. Univers Fantasy.

Le relai des voyageurs est un restaurant abandonné au bord de route et de forêt qui s’adresse à des visiteurs venant hanter le lieu la nuit…  Des révélations, des regrets sur le passé de ce restaurant nous sont livrés par le bais des pensées de cet ancien lieu personnifié. C’était mieux avant quand la convivialité n’était pas un vain mot, quand l’argent ne manquait pas… Très réussi et cohérent malgré le défi de faire exister ce relai comme si c’était une personne réelle en quête d’identité. Récit mélancolique et cruel par moment. J’ai bien aimé. Univers fantastique original.

Valse au crépuscule coécrite avec une autre auteure, Magali Villetard. Histoire assez longue dans le pur esprit du fantastique. Une jeune femme, Constance, s’apprête à rejoindre son futur mari richissime qu’elle ne connaît pas, en Martinique, loin du pays où elle est née. Mariage arrangé par sa famille. Le quotidien de l’épousée vire au drame après la nuit de noce vécue comme un viol.

Le récit alterne des scènes de vie du présent de Constance avec des lettres écrites trente ans plus tôt, d’un certain Benjamin adressée à sa mère, qu’elle découvre par hasard. La suite devient de plus en plus mystérieuse… captivante qui laisse des traces indélébiles en nous. Univers fantastique sombre se rapprochant de celui d’Henri James (dans sa dernière période), car l’écriture raffinée d’Alexandra A. Touzet nous plonge dans des ambiances para normales. Quête d’un amour impossible. Fantastique mélancolique.

Déraison et châtiments : Un ancien asile d’aliénés en Martinique raconte son histoire à un visiteur de passage. Changement par rapport à la 2ème nouvelle, le lieu s’adresse en tutoyant le visiteur et par ce bais à nous également. Ce qui crée de la proximité, de l’intimité surtout que ce thème de l’asile renvoie à tout un tas de références qui s’avèrent encore plus épouvantables car masquées par des non-dits. L’auteure peint un tableau par petites touches qui nous fait craindre le pire. Joli suspense.  

La sirène Cette courte nouvelle mettant en scène la guerre, puis la lecture de feuillets découverts à l’intérieur d’une bouteille ensablée, fait revivre le passé. Naufrage et renaissance.

L’empreinte Histoire très courte à propos d’instants magiques en phase avec la puissance du rêve éveillé. La forêt comme dans la série Le Refuge des Héritiers parle à notre âme.

 

La deuxième partie de ce recueil, plus personnelle, nous fait découvrir le père de l’auteure. Je comprends l’amour, la complicité entre ces deux êtres, Léon et Alexandra. Un père aux talents variés (chant, musique…) qui a donné le goût de la littérature, a transmis des valeurs importantes avec douceur sans oublier le rire et la bonne humeur.

La guitare est une lettre de Léon adressée à sa petite fille Mélissa. Elle montre une facilité à écrire incroyablement riche et drôle. C’est étonnant ! Je suis admirative.

 

Passons aux textes des filles de l’auteure :

Le pinceau de Mélissa Touzet dont les personnages évoluent dans au décor fastueux. Un repas, dîner de famille se déroule entre gens riches, parlant de leur fortune, de leur placement quand le narrateur aborde des sujets différents. Les échanges sont savoureux. Un peu comme une série de portraits ironiques à la Montesquieu. La fin ouvre un horizon pour le narrateur. Malin.  

Josette au bout du ciel de Manon Touzet. La consigne était d’écrire la suite du conte Josette au bout de l’eau d’Alex Cousseau. Je comprends qu’elle ait eu le premier prix. Son idée part de cette question : Qu’y a-t-il au bout du ciel ? Josette va rencontrer un oiseau, un nuage, une étoile… Jolie morale.

 

Pour conclure, j’ai apprécié la découverte de ces textes très personnels, dans un genre que j’affectionne. Le style parfait d’Alexandra A. Touzet, les thèmes, les souvenirs douloureux, les idées de Mélissa et Manon font de ce recueil un moment de lecture inoubliable.

  

Partager cet article
Repost0
26 mai 2022 4 26 /05 /mai /2022 20:36
Couverture du roman de Laurence Chaudouët LES PETITES CHOSES

Couverture du roman de Laurence Chaudouët LES PETITES CHOSES

 

J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman à l’écriture virtuose dans le sens où chaque mot semble pesé, toujours à sa juste place. Les personnages présentés à la première personne ayant chacun plusieurs chapitres à la suite les uns des autres déterminent l’ossature du roman, impliquant le lecteur. Ils apportent chacun un regard sur le personnage principal, une certaine Madelaine Brévert, ainsi que les liens qui les unissent.

L’impression que dégage cette femme que l’on suit à plusieurs moments de sa vie paraît confuse, à l’image de notre propre vie, comportant des zones d’ombres ou de lumières. Les passages la concernant nous montrent la complexité humaine sans jamais donner d’explications, c’est ainsi. Elle a une sœur, Mine un peu plus âgée dont l’auteur dit qu’elle accepte tout de Madelaine, ses revirements, ses doutes quant à ses sentiments envers les hommes qui lui vouent une admiration ou un amour surprenants, puisqu’elle ne se dévoile ou ne se donne entièrement à eux que rarement. Seul son fils, Simon, reste son unique amour et cette liaison paradoxale peut choquer, d’autant plus qu’elle délaisse son second fils que Mine accepte d’élever. Malheureusement Simon mourra des suites d’un accident alors qu’il se déplaçait en vélo. Une voiture le percuta et le jeune garçon décèdera, laissant un vide immense que Madelaine ne parvient pas à combler.

Il y a parfois de quoi détester cette femme, mère, que je trouve personnellement instable. Elle a pourtant des circonstances atténuantes au vue des drames de sa courte vie, dont son premier mari qui meurt de maladie, mais contrairement à d’autres lectrices je ne me l’imagine pas en criminelle psychopathe, découpant en morceau à la tronçonneuse son dernier amant Gabriel. Je ne sais vraiment pas quoi penser au sujet de ce crime car rien ne prouve sa culpabilité. J’ai attendu jusqu’à la dernière ligne une annonce quelconque, qui conforterait le jugement (le deuxième car le premier, suite à l’enquête de Philippe, le juge d’instruction, était en sa faveur) et sa peine de prison. Le cahier rouge tenu par Madelaine puis donné à son juge Philippe a été brûlé et c’est bien dommage car tout repose sur les écrits de la suspecte ; donc mon attente n’a pas été comblée car je me demande encore : comment a-t-elle procédé ? Les morceaux découpés de la victime, dans un état de décomposition avancée car retrouvés plusieurs semaines après le meurtre semblent avoir séjournés longtemps dans l’eau et ont été mis ensuite dans un sac appartenant à la fille du mort, Éliane. Pour moi, ce n’est pas possible qu’elle ait pu faire tout cela sans témoin, toute seule, même si ses voisins ont témoigné contre elle ; ils ne sont pas fiables puisqu’ils la détestent. Mystère non résolu de mon point de vue et c’est dommage car l’ensemble m’a accrochée jusqu’au bout grâce à l’élégance de la plume de Laurence Chaudouët. Je salue sa finesse à décrire les sentiments profonds, les non-dits, les incohérences de nous, pauvres humains. Une sorte d’envoûtement se dégage de ce long texte ; les phrases révèlent ce qui peut se tramer derrière les apparences, les gestes anodins de la vie de tous les jours, les détails indicibles. D’où le titre fort parlant : les Petites Choses.

Bravo Laurence pour ce beau roman même si je reste assez mitigée sur le dénouement que j’aurais aimé plus net, plus pragmatique. Je comprends que Madelaine ait subi un traumatisme dans son enfance du fait de son placement en famille d’accueil suite à la violence du père. Séparée de sa sœur adorée, Mine, elle ne pouvait que faire acte de résilience ou ne faire confiance à personne (à part sa sœur). Elle a choisi la deuxième solution. Un sacré personnage en tous cas, très dense.

Partager cet article
Repost0
10 mars 2022 4 10 /03 /mars /2022 22:16
Roman adulte Monstrueuse Féerie de Laurent pépin chez Flatland Éditions en 2020

Roman adulte Monstrueuse Féerie de Laurent pépin chez Flatland Éditions en 2020

Avant de parler du livre, je voudrais vous présenter l'auteur Laurent Pépin

Psychologue clinicien à Saintes, il s'inscrit dans le mouvement de la "pataphysique" qui serait un pied de nez à la métaphysique, employé en philosophie, ayant pour but de décrire les phénomènes du monde sous un regard particulier en décalage avec la vision traditionnelle. Il invente le terme de "patanalyse" qui serait un pied de nez à la psychanalyse, plus adapté à ce premier roman.

(Un Collège de pataphysique fut créé en 1948 et de nombreux surréalistes y ont appartenu

dont Alfred Jarry, Raymond Queneau, Boris Vian …)  
 

Un extrait d'un poème de Boris Vian que l'auteur a inclus dans son texte, me semble faire sens avec ce court roman d'à peine 100 pages, mais immense par son condensé de vie / non vie, où de mêle de fictif et le réel, ce qui est paradoxal. 

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu 
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs des Tropiques
les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles

 


 

Quatrième de couverture :

 

Depuis toujours, j’ai du mal à établir des contacts avec les gens « normaux ».

Quand je suis dans le trou noir, la tronche à l’envers, avec l’envie d’engueuler le vent et les oiseaux, je me dis parfois que ce sont des modèles en série, des ersatz, des brumes floues, sans consistance.  

Alors que les bizarres, c’est plus noble. Eux, ce sont des modèles uniques qui sont nés sans mode d’emploi et en kit et qui ont dû se fabriquer seuls.

Alors, bien sûr, ça donne des constructions très personnelles. Les idées ne sont pas au bon endroit, ou bien elles sont morcelées ou trop vastes, sans limites. Et parfois, il manque des pièces. C’est le problème des trucs en kit.

Je suis devenu psychologue et je travaille dans ce Centre. Souvent mon boulanger me demande si ce n’est pas trop dur de travailler avec « les fous ». Moi j’ai envie de lui répondre que ce qui est vraiment dur, c’est plutôt ce genre de dialogue, mais je me tais. Et je ne peux pas répondre que parmi les Monuments, on peut parfois trouver des elfes.

Laurent Pépin est psychologue clinicien de profession. Il réside à Saintes en Charente-Maritime, et il est âgé de trente-neuf ans.

Monstrueuse Féerie est son premier texte publié. Ayant d’abord appris à écrire de droite à gauche, pour cause d’incompréhension évidente de sa part des méthodes d’enseignement de l’Éducation Nationale, il écrit à présent de gauche à droite, ce qui semble préférable à ses lecteurs et lui permet de produire des récits plus aisément communicables.

 

 

  

Mon avis : 

J’ai vraiment apprécié la lecture de ce court roman qui surprend par son ton intimiste, à hauteur d’enfant, puis par les passages montrant le ressenti de l’adulte face à son métier, qui est d’accompagner les Monuments (c’est-à-dire les personnes dites « folles », mais qui ont leur propre identité tout à fait légitime, leur langage codé). Les côtoyer lui procure une sérénité bienvenue, lui qui est hanté par les Monstres, générés à cause d’épisodes violents (ressentis comme tels d’après les réflexions du père ou de la mère et d’après leurs façons bizarres de se comporter) pendant sa jeunesse.

Le récit alterne le temps du passé (l’enfance) et celui du présent vécu par l’adulte. Les passages relatant la vie amoureuse du narrateur sont particulièrement immersifs et sensibles. Il parle d’une Elfe avec qui il partage ses moments de libre. Celle-ci menace de le quitter car « il ne faut pas emprisonner les Elfes ». Leur relation si particulière, fusionnelle se comprend grâce aux dialogues entre eux deux et aux pensées pernicieuses de l’amoureux transi et pourtant lucide. Il sait qu’elle ne supporte pas son apathie et son manque de courage face à ses hallucinations de plus en plus envahissantes. Il sait qu’elle le quittera.

Ce roman nous offre une façon très personnelle d’entrevoir les rapports humains, avec une sorte de regard poétique d’une fraîcheur enfantine, soutenue par une introspection sans concession. Du grand art.  

 

 

Pour aller plus loin, je vous mets des liens vers deux interviews de l'auteur et des articles sur ce roman : 

 

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 15:39
Recueil SF de 14 nouvelles perso de Françoise Grenier Droesch : Éclats d'Agonie chez Otherlands

Recueil SF de 14 nouvelles perso de Françoise Grenier Droesch : Éclats d'Agonie chez Otherlands

Je vous annonce la publication d'un recueil de certaines de mes nouvelles, plus SF que gore ou fantastique sombre. Un miracle en ces temps de disette (à cause d'éditeurs en difficulté suite à cette période Covid !). J'espère qu'il vous plaira ! 
Disponible sur les plateformes en ligne par exemple la librairie L'InTranquille (lien en dessous. Possible de feuilleter le livre), le Furet, MLire ou la Fnac, Cultura, Amazon... en papier à 15 € ou en ebook à 5,99 €
Espace culturel Leclerc, Numilog en Ebook seulement. 

La quatrième de couverture : 

Ce recueil de nouvelles fantastiques réunit pour la première fois quatorze histoires sombres, SF et post-apocalyptiques, écrites par Françoise Grenier Droesch.
Dans ces récits elle aborde quelques-uns de ses thèmes de prédilection (l'interrogation sur nos possibles futurs, la déshumanisation du monde, les dérives sociétales d'une violence insidieuse, etc...) et place ses protagonistes - forcément piégés - dans des situations où ceux-ci tentent désespérément de combattre un quotidien déréglé  ; que cela se passe lors de la Seconde Guerre Mondiale (Wagon de l'enfer), plus de deux siècles dans le futur, dans un abri souterrain (Vie de terre) ou dans un vaisseau au personnel cryogénisé (Rire Jaune), ils ont tous la même envie  : survivre.
Mais lorsque le raisonnable n'a plus cours, que le traquenard se referme, l'avenir n'a plus vraiment de sens. Seules restent les questions existentielles.
Vous croiserez des personnages que vous n'êtes pas prêts d'oublier, subissant une société dans un monde incertain, au cœur de ces textes d'un pessimisme nécessaire qui secouent nos certitudes, et interrogent sur notre tendance naturelle à nuire à autrui.
Nous, êtres «  doués d'intelligence  », quel sera donc notre futur  ?

300 pages pour frissonner s'interroger sur l'humain, sa fragilité, sa conscience limitée ! 

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2021 5 10 /09 /septembre /2021 20:22
SALON DU LIVRE à DORMANS (51700 Marne) les 25 et 26 septembre 2021 Parc du château
SALON DU LIVRE à DORMANS (51700 Marne) les 25 et 26 septembre 2021 Parc du château

Dans 15 jours, la Confrérie de la Carotte (Guilde Dormaniste aussi) sera sur le pied de guerre pour accueillir artisans, auteurs dans la joie et la bonne humeur.

Je vous invite à venir car les Salons du livre se font rares et quoi de plus stimulant que de rencontrer l'auteur et le livre qui feront sens ce jour-là. 

Sur mon stock, il me reste des Anthos collectives publiées par Otherlands (SFFF), RroyzZ éditions (FF), Géante rouge(SF)... mon recueil perso de nouvelles (genre fantastique sombre) publié chez Evidence Editions, un exemplaire du Piano Maléfique (roman F), 2 romans jeunesse pour lecteurs dyslexiques (EE) et un autre chez Maïa éditions sur l'univers d'Alice au pays des merveilles.  

Enjoy ! Je vous attends ! 

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2021 5 10 /09 /septembre /2021 19:50
Recueil de nouvelles perso dans le genre fantastique sombre publié par EE en mars 2019 avec avis (Stephen King)
Recueil de nouvelles perso dans le genre fantastique sombre publié par EE en mars 2019 avec avis (Stephen King)

Recueil de nouvelles perso dans le genre fantastique sombre publié par EE en mars 2019 avec avis (Stephen King)

Quatrième de couverture : 

Vous avez osé ouvrir la porte ? 

Grâce à vous, les personnages qui se cachent derrière vont pouvoir s’échapper, vous surprendre et révéler leurs histoires aux frontières du cauchemar.

Vous êtes prévenus, vous avez ouvert, vous allez devoir accepter la lente dégradation et la perte de repères.

Il est bon parfois de croire à la folie, aux malédictions et aux mondes imaginaires, mais cela ne vous sauvera pas.

 

J'ai omis de reparler de cette publication car déjà j'ai moins de temps pour faire vivre ce blog et qu'il me paraît peu propice à susciter des achats. Bon, ce recueil qui est publié depuis mars 2019 est toujours en vente à la boutique Evidence Editions en epub ou papier (14,99 €). Également sur des plateformes de vente en ligne comme Fnac.com, Cultura, Amazon...  

Partager cet article
Repost0
24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 21:12
La Dame aux yeux vides roman fantastique de Cédric Murphy, année 2020  La Dame aux yeux vides roman fantastique de Cédric Murphy, année 2020

La Dame aux yeux vides roman fantastique de Cédric Murphy, année 2020

Mon avis :

Voici un récit apparenté au conte horrifique que j’ai dévoré en peu de temps malgré le nombre important de pages. Déjà les histoires où des enfants sont confrontés à un monde « merveilleux » me fascinent. J’avais apprécié par exemple « Le labyrinthe de Pan », film écrit, produit et réalisé par Guillermo Del Toro qui met en scène un monde de créatures un peu semblables et redoutables. Dans ce film, des fées-lucioles entraînent une petite fille Carmen à les suivre pour une toute autre raison, mais l’ambiance est tout aussi glauque que dans ce roman ! Il y a aussi le monde des adultes que l’enfant cherche à fuir car il ne le comprend pas ou bien le réel est trop violent comme dans le Labyrinthe de Pan.

Ici, c’est Ben un garçon de 9 ans, confronté au divorce de ses parents qui va s’échapper grâce à un chat noir, puis des fées venues le chercher. Il peut passer d’un monde à l’autre avec des sortes de pierres pointues, qui assurent le transfert. C’est dans le jardin de la compagne (Mia) de sa mère (Melissa), sous une arche que tout commence. Ben doit séjourner définitivement chez le couple formé par les deux femmes dans un quartier chic. J’ai vraiment adoré la description du jardin que le père (Audric) trouve un brin trop classe avant qu’il ne dégénère. Il le photographie alors qu'il devient de jour en jour moins beau. Ses photos s’effaçant dès qu’il veut les développer sur papier, il aura du mal à les présenter pour sa future expo. À mesure que le récit avance, que Ben s’aventure auprès de la Dame de l’au-delà - celle qu’il appelle sa Belle – les plantes dépérissent. Ce lieu de désolation, de décrépitude annonce la suite ! C’est vraiment bien rendu !

Les fées, messagères de la Dame aux yeux vides  - qui se montre au début gentille et belle - demandent au garçon de l’aide afin que leur protégée, puisse sortir de sa prison. Il n’a pas le droit de rester auprès de sa Reine, mais les enfants qu’il lui amène passent la fameuse porte à l’intérieur de la "cabane", domaine de la Dame et terminus du voyage en compagnie des fées. Il lui est interdit de la franchir sous peine d’être banni. Bien sûr, il n’a qu’une hâte : pouvoir un jour découvrir ce qu’il y a derrière. Les fées lui parle en langage coloré, se font très bien comprendre et deviennent de plus en plus intransigeantes. L’envers du décor ne se fera pas attendre très longtemps.

Je ne vais pas dévoiler les différentes situations qui s’enchaînent avec brio. Sachez que le suspense est à son comble, que le récit s’enfonce vers de l’horreur pure, qu’Audric va vivre les tourments que cette Reine / sorcière inflige aux enfants prisonniers. Un sortilège le maintient parfois enfermé dans le corps de cette Dame répugnante, ce qui est terrible.

  La fin est glaçante. Elle donne une dimension encore plus horrible à l’ensemble car il s’agit de l’intrusion des forces maléfiques dans notre monde.

L’auteur sait jouer avec nos nerfs et pour qui aime ce genre de lecture, la découverte de son univers « machiavélique » et de ses idées mordantes vaut le détour, surtout que l’écriture soignée sert parfaitement le propos.

 

Quatrième de couverture :

« Ci-gît la faille entre les mondes de Vahya’Mhfir’Skka. Gardez vos enfants loin de la dame aux yeux vides. »

Dans son jardin, Ben découvre un passage menant à un monde dévasté. Des fées y vivent avec leur reine, une magnifique dame prisonnière des lieux.

Émerveillé, il accepte de l’aider à fuir sa prison. Il ignore qu’il vient d’enclencher un engrenage effroyable.

Alors que la belle reprend des forces, des enfants disparaissent dans le quartier et les rares témoins trouvent la mort d’une manière inexplicable.

Qu’arrivent-ils aux enfants que Ben présente à la dame ? Pourquoi lui refuse-t-elle l’accès à la porte au fond de sa cabane ? Quelles horreurs dissimule-t-elle sous ses illusions merveilleuses ?

Sous l’apparence du conte de fées se cache le goût du cauchemar.

ATTENTION : roman pour un public averti. Quelques scènes peuvent heurter la sensibilité des lecteurs.

 

Biographie de l’auteur :

Les idées vivent. Elles grouillent. Et, si on n’y prend pas garde, elles vous dévorent. Cédric Murphy (anciennement Murphy Myers) l’a bien compris. C’est pourquoi il s’empresse de les noter dès qu’elles lui viennent à l’esprit. Et comme il ne veut pas servir de repas à ses muses cannibales, il sacrifie à la place ses personnages et la santé mentale de ses lecteurs.

Ainsi, il entraîne ses victimes dans des mondes insoupçonnés, terrés entre les murs et les ombres, où rien n’est jamais ce qu’il semble être.

Mais n’en veuillez pas à l’auteur de vous (mal)mener en bateau et de vous entraîner de trompe-l’œil en fausses pistes sinueuses. S’il ne le faisait pas, c’est lui que ses idées rendraient fou !

Retrouvez Cédric Murphy sur Facebook (https://www.facebook.com/CedricMurphyAuteur ), pour être au courant de son actualité et savoir quelle créature risque de hanter vos prochaines nuits.

Lien d'achat ci-dessous : 
ebook à 2,99 € et broché à 13,99 € 

Partager cet article
Repost0
24 mai 2021 1 24 /05 /mai /2021 12:29
DJAARHS ! Roman SF de Jean-Marc de Vos / 2020DJAARHS ! Roman SF de Jean-Marc de Vos / 2020

DJAARHS ! Roman SF de Jean-Marc de Vos / 2020

Mon avis :

Très bon roman de SF qui déroule une histoire apparemment simple. Des extra-terrestres qui dictent à l’ensemble des gouvernements de la Terre des ordres pour le moins difficiles à suivre, par l'intermédiaire d'un super consul, Angelo Presti qui ne voulait pas de cette fonction d'ailleurs. Tout le monde marche dans leur « combine » car ils possèdent l’antidote d’un virus redoutable qu’aucun scientifique ne parvient à éradiquer. Au bout de tout ça, il apparaît que l’humanité sera complètement soumise, dépendante d’eux, risquant d’être détruite dans ses fondements premiers.

Une galerie de personnages humains et de créatures Djaarhs se démènent pour arriver à leur fin. Pour les premiers, au début, établir un contact afin de comprendre ces êtres décrits comme d’immenses insectes aux goûts peu ragoutants et à l’intelligence redoutable s’entourant de moyens considérables pour leur sécurité,  capables d’anticiper les moindres pensées de leur futurs esclaves, puis trouver le moyen de résister et de détruire ces envahisseurs à la technologie très avancée. Pour les seconds, cacher leur véritable intention, réagir aux multiples essais d’attaques des humains dont certains ne veulent pas se laisser faire et s’entourer, en les manipulant, de personnes à la mentalité douteuse comme le mafieux Diego Morales.

Chaque humain devra choisir son camp. Il en va de l’avenir de la Terre.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance du roman, la leçon d’humanité sous-jacente. Les personnages sont magnifiquement mis en scène, grâce au talent de l’auteur, sa manière d’utiliser l’humour subtil ou moins subtil selon les caractères de chacun. Le général Paterson par exemple qui ne fait pas dans la dentelle.

Une femme, Aurore, fait partie de la Résistance, jouant un double jeu, ce qui est parfait.

Le personnage d'Angelo Presti donne une dimension très humaine à ce récit car ses certitudes vacillent face à la confrontation des événements. Il semble ballotté à la fois par les gouvernements des grandes puissances terriennes qui l’ont désigné ambassadeur auprès des Djaarhs (Consul de Djariha) et par les différents interlocuteurs insectoïdes, se donnant des noms de héros de la mythologie antique (Hadès, Cerbère, Ares, Vulcain, Hermès). Vu sa position, on cherche à l’utiliser et il devra faire la part des choses, donner sa confiance en pesant le pour et le contre, en mettant à l’épreuve ses soi-disant amis tout en ne sachant pas grand-chose des intentions de certaines personnes de son entourage. Une histoire d’amour se fera jour et aussi d’amitié forte.

Le fait que les Djaarhs choisissent Bruxelles et plus particulièrement le domaine royal pour implanter leur essaim, selon un plan précis, qui donnera des bâtiments aux dimensions considérables sans fenêtres, sorte de bunker d'une laideur repoussante, infranchissable car muni de nombreux sas et détecteurs en tout genre provoque des scènes à mourir de rire. 

Tous les ingrédients d’un roman haletant sont là ! Passé le premier chapitre, qui m’a semblé décousu car beaucoup d’informations sur les personnages à venir étaient à digérer en peu de temps, j’ai lu sans relâche ensuite. Je ne regrette vraiment pas mon achat et vous encourage à suivre mon exemple car le roman de Jean-Marc De Vos mérite d’être lu.    

 

 

 

Portrait de l’auteur :

Nationalité : Belgique
   Né(e) le : 06 Mai 1959

Biographie :

Enfant du baby-boom, élevé dans l’insouciance des trente glorieuses, Jean Marc De Vos a nourri son imaginaire dans les textes des maîtres de l’âge d’or de la science-fiction.
À l’heure de la retraite, pas trop loin de sa Cité Ardente natale, il s’est posé dans les campagnes de Hesbaye où, lorsqu’il n’écrit pas de roman, il s’adonne au Ukulélé.

Genre : SF

Public : adulte

Roman de 296 pages

Quatrième de couverture :

Comment une poignée d’extraterrestres pourrait-elle piller toutes les richesses d’une planète et asservir tous ses habitants ? Les Djaarhs, eux, le savent. Les Hommes le découvriront à leurs dépens. Pendant que l’humanité s’enfonce de jour en jour dans le désespoir, l’idée même de résister s’efface des esprits. Seule demeure la règle : obéir ou mourir. Dans cet univers dystopique, le destin de l’humanité se joue dans les relations ambiguës entre un général américain nostalgique des Confédérés, un mafieux bolivien qui se prend pour Scarface, un professeur déchu de l’académie des sciences, une troublante apparatchik russo-cubaine et le très mystérieux « Monsieur », qui détient les clefs de la résistance. Et perdu au milieu de la partie, quel rôle tient réellement Angelo Presti, devenu malgré lui le tout puissant « Consul de Djariha » ? Si, au moins, les Djaarhs avaient installé leur QG dans un autre endroit que le centre de Bruxelles, en plein milieu de la cour d’honneur du palais royal… DJAARHS nous emmène tambour battant dans un récit noir, non sans une touche d’humour grinçant, qui dresse un portrait glaçant de notre société dont personne ne sortira indemne.

 

À se procurer auprès de l'auteur : devosjean-marc[a]gmail.com 

Ou auprès d'Amazon en ebook ( 4,99 €) et broché (15 €)  Lien ci-dessous : 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de francoisegrenierdroesch auteur fantastique
  • : Je mettrai mes essais littéraires, mes coups de coeur, des liens vers mon roman fantastique " LE PIANO MALÉFIQUE " car je me suis découvert une passion pour l'écriture alors que jusque là, je dessinais et gravais. Mais, je suis enseignante et donc, j'ai peu de temps à consacrer à ce blog, ne m'en voulez pas d'être parfois longtemps absente ! Du Cauchemar au rêve, il n'y a qu'un livre ! ( La Confrérie de l'imaginaire )
  • Contact

  • francoisegrenierdroesch
  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans
  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans

Texte Libre

Recherche