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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 18:00
Recueil de nouvelles SOUS NOS PAS, LE NEANT chez EE collectionn IMAGINAIRE

Recueil de nouvelles SOUS NOS PAS, LE NEANT chez EE collectionn IMAGINAIRE

Bonjour mes amis lecteurs et auteurs... Vous qui passez par ici...
Je suis très heureuse de vous présenter ma prochaine publication qui sera un recueil de nouvelles plutôt horrifiques. Certaines ont déjà été publiées dans des Anthos (j'ai récupéré les droits depuis) et d'autres non.
Il sera disponible en librairie ou sur le site des éditions (Evidence Editions https://www.evidence-boutique.com/collections/imaginaire/fantastique-et-horreur). 

Différents genres, mais principalement du fantastique sombre. Il y a un texte dans le genre thriller, un autre qui prend plusieurs mythes grecs (Lamia, le minotaure) pour en faire la trame d'une histoire épouvantable, à mon goût ^^ 
J'espère que vous serez surpris, agréablement ou pas devil  

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8 février 2019 5 08 /02 /février /2019 20:22
TREFONDS Thriller de Tom Clearlake chez Moonlight éditions déc 2018

TREFONDS Thriller de Tom Clearlake chez Moonlight éditions déc 2018

TREFONDS de Thomas Clearlake

Genre : Thriller/Terreur

Lecture vertigineuse ! Les adeptes de sensations fortes devraient apprécier. Vous n’imaginerez pas le dixième des péripéties que le personnage principal, flic de son métier, mais obligé de se mettre au vert, ou plutôt à la boisson, à cause d’une sale bavure commise par sa volonté de protéger son meilleur ami, va devoir endurer… Celui qui vous mènera dans les sous-sols de Montmartre, Luca, possède un acharnement à toute épreuve et aussi des potes prêts à se sacrifier pour lui.

L’auteur nous « baladera » en surface et sous terre, là où se trouve l’Infernum, un dédale symbolisant les cercles de l’Enfer. Millefeuille de perversité. Malgré des moments très durs, le satanisme est peu évoqué en tant que secte morbide impliquée dans des sacrifices rituels de jeunes enfants par exemple. Ici, il s’agit plutôt du rapport maître / esclave et des jeux de pouvoirs à travers des combats de genre gladiateurs.

L’amour peut agir comme un déclencheur et sur Luca, ça marche dès qu’il croise le chemin de Tanya, jeune femme prisonnière de l'Infernum, mais échappée le temps d'une nuit.
J’ai dévoré les 350 pages assez vite, puis j’ai laissé du temps avant d’écrire mes impressions.

J’ai donc vécu une plongée chez des gens qui pratiquent le Mal comme d’autres s’adonneraient au chant, une simple routine. Difficile de croire que sous les pieds des parisiens règnent la loi de la jungle, du mépris pour la vie, la violence gratuite…  

La fin donne un espoir que tout cela cesse bientôt car bien sûr les élites, les autorités religieuses catholiques trempent dans cette vaste barbarie.

J’ai beaucoup aimé le personnage du frère de Tanya, Radko, russe surentraîné et d’une force impressionnante qui participe activement à la recherche de Luca et de sa sœur. J’admire le travail de documentation qui n’est jamais pesant, mais qui sert l’intrigue.

Je vous recommande cet auteur qui réussit à me captiver avec retenue (alors même que le thème ne l’est pas – il est tout en démesure ce sujet et assez complexe). J’adhère tout à fait à ses histoires incroyables !

4 ème de couverture : Luca Ferrand est un jeune lieutenant de police prometteur. Jusqu'au jour où il commet une erreur irréparable. Six mois de mise à pied. Au matin d'une nuit d'errance dans Pigalle, il rencontre une jeune femme, Tanya. Elle lui dit être menacée et le supplie de l'aider. Ils vivent une nuit d'amour qui les marque du fer de la passion. Lorsqu'il lui dit qu'il est policier et qu'il peut l'aider, elle disparaît. Quelques jours plus tard, il apprend qu'un corps a été retrouvé : le corps d'une jeune femme, décapité, gisant dans un container au fond d'une impasse de Pigalle. L'autopsie révèle que cette jeune femme s'adonnait à des pratiques sexuelles extrêmes et qu'elle appartenait corps et âme à ceux qui lui ont ôté la vie. Une esclave, entièrement soumise à la volonté de ses maîtres. Sur son corps, un tatouage étrange. Le même que portait Tanya. Malgré sa suspension, Luca va se lancer dans une enquête acharnée qui va peu à peu accaparer sa raison. Il va s'enfoncer dans les bas-fonds des nuits parisiennes à la recherche de Tanya. Mais les voies qu'il empruntera seront sans espoir de retour.

Lien d’achat :

http://www.tomclearlake.com/product-page/tréfonds-format-broché

Blog de l’auteur : http://www.tomclearlake.com/

 

 

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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 17:00
Peaux-Mortes dans la Collection Clair Obscur chez Evidence Editions Auteur : Françoise Grenier Droesch

Peaux-Mortes dans la Collection Clair Obscur chez Evidence Editions Auteur : Françoise Grenier Droesch

Un de mes écrits, une novella, Peaux-Mortes a eu l'honneur de figurer sur le blog Mille et une pages de LM ou Mille et un livres LM dans un article très positif. Merci beaucoup à Martine Lévesque pour son avis qui va m'encourager à continuer dans cette veine…

Voilà le lien : 

http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2018/06/peaux-mortes-francoise-grenier-droesch-evidence-edition-par-martine-levesque.html

Pour se le procurer :

http://www.evidence-boutique.com/clair-obscur/peaux-mortes

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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 17:38
Couverture : Conception graphique : Éric Marcelin pour Manhattan Marilyn Editions Critic
Couverture : Conception graphique : Éric Marcelin pour Manhattan Marilyn Editions Critic

Couverture : Conception graphique : Éric Marcelin pour Manhattan Marilyn Editions Critic

Le prologue de ce roman nous entraîne à Manhattan, en mai 1962, aux côtés de Marilyn, star et icône américaine. L’immersion est totale, ce qui m’a beaucoup plu.

On sent que l’auteur s’est documenté sur l’actrice et les derniers jours de sa vie. Même sa personnalité transparaît à travers ces quelques pages (5) ainsi que ses amitiés amoureuses avec de nombreux hommes, en particulier John Kennedy, assassiné plus tard. On apprend qu’elle détient un secret révélé par John, pendant sa dernière nuit en sa compagnie et qu’elle ne peut vivre au grand jour avec cette révélation à cause du FBI, fil rouge du roman ; d’où cette phrase : « L’idée lui était venue soudain : elle devait mourir pour ne pas mourir. Comme une mort de cinéma ».

Tout au long du récit, on rencontre des personnages forts surtout une ancienne marine en Irak, Kristin Arroyo qui ne se laisse pas démonter par le système et milite en faveur des droits des plus démunis avec le mouvement « Occupons Wall Street », ressemblant aux Indignés d’Europe. De nationalité hispanique et sans famille, elle possède de nombreuses qualités dont celle de savoir se battre et utiliser son intelligence du terrain à son avantage en toutes circonstances.

Bravo pour ce personnage principal qui change des romans de ce genre (thrillers).

Le hasard la fera rencontrer un photographe, Nathan Stewart qui aimerait la prendre en photo afin d’alimenter son expo sur le mouvement des OWS, ce qu’elle acceptera avec difficulté. Puis, en discutant dans sa galerie, Kristin lui montrera des clichés de son grand-père qu’elle n’a pas connu car étant mal vu de sa famille, il était mis à l’écart. Tirages montrant Marilyn Monroe et que Nathan, membre d’une fondation destinée à sa mémoire, considère comme inédites et surprenantes. L’auteur des photos, le grand-père de Kristin apparaît soudain célèbre ; il s’agit d’Edward Pyle, peut-être une allusion à Eddie Pyle, l’opérateur qui filma le tournage Des Désaxés, dernier film de Marylin ?

Le photographe lui proposera de mêler les photos qu’il a prises d'elle avec celles de Marilyn, afin de marquer encore plus les esprits et de donner une visibilité au mouvement que la jeune hispanique défend.

À ce moment du récit, à partir de l’inauguration de l’expo intitulée : « Deux femmes rebelles à New-York », Kristin ne connaîtra plus le repos, devenant la cible de divers « chasseurs » tous ayant la volonté de détruire la vérité sur Marilyn et ses photos apparemment compromettantes.

Grâce à un ami du photographe, le milliardaire Mickaël et des potes anciens soldats devenus, clochards à cause d’une politique d’insertion inexistante, Kristin essaiera de comprendre pourquoi on veut la tuer... Que s’est-il vraiment passé autour de Marilyn pour que ces photos amènent le FBI à intervenir ainsi que la mafia ?

Ce thriller est haletant, je ne me suis pas ennuyée et j’ai apprécié la plume de Philippe Laguerre, son art du scénario à rebondissement, sa facilité à nous immerger dans des situations imprévisibles au travers de décors réalistes.

On sent que l’auteur connaît parfaitement cette ville de New-York et que le scénario a été réfléchi dans ses moindres détails alors qu’il s’agit d’une pure fiction. Celle-ci prend sa source avec des interrogations au sujet de la mort de Marilyn, si elle a eu lieu en 1962 ou bien si l’actrice vit encore. Une légende urbaine existante pose cette question.

Je recommande ce roman qui allie suspens, interrogations, mythes et Histoire dans une Amérique fascinante et violente.

Merci à Philippe Laguerre de m'avoir permis de lire cet ouvrage.

Pour se le procurer :

http://editions.critic.fr/nos-livres/policier-thriller/manhattan-marilyn.html

http://livre.fnac.com/a9357057/Philippe-Laguerre-Manhattan-Marilyn

http://www.amazon.fr/Manhattan-Marilyn-Philippe-Laguerre/dp/B019OSYJJG

 

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17 avril 2017 1 17 /04 /avril /2017 01:04
Couverture par Fleurine Rétoré, Collection SÉMA'CABRE
Couverture par Fleurine Rétoré, Collection SÉMA'CABRE

Couverture par Fleurine Rétoré, Collection SÉMA'CABRE

Je me suis régalée avec cette anthologie comprenant 10 textes sur une thématique originale se résumant à « Nu sur le balcon ».

La première « L’inconnue du cinquième » de Jean-Pierre Andrevon est vraiment bien fichue. Au début le narrateur, Michel Ceccaldi, visite un appartement, celui où il a sans doute vécu pendant sa jeunesse. Il doit le vendre mais ne s’y résous pas. Des souvenirs remontent à la surface de son esprit. Un petit pactole le décide à garder le logement en ville. Tandis qu’il se prélasse sur le balcon, il est témoin d’une scène qui le fascine : une femme apparait sur un autre balcon, au même étage que le sien, situé dans l’immeuble d’en face. Il pense qu’elle se fait agresser. Commence alors l’envie de la sauver des griffes de l’homme qui apparemment l’ennuie. Il téléphone à la Police qui lui envoie deux personnes… Bien évidemment, les investigations au numéro supposé de l’immeuble et de l’appart d’en face ne donnent rien. On ne le croit pas. La suite surprend et la fin possède ce retournement que l’on n’avait pas prévu. Du grand art. Un peu à la manière de Julio Cortázar que j’admire.

2) In Vinylo Veritas de Bruno Pochesci décrit à sa manière très imagée le parcours d’Alan piégé par une suite de sons et mots incompréhensibles (le Däw Krkt), précédée d’une figure féminine qui le poursuit à certains moments jusqu’à le forcer à s’évanouir. On se demande bien sûr pourquoi, c’est très malin. Tout commence pour lui 42 ans plus tôt quand il fait connaissance de Noreen… Il passera son temps à essayer de comprendre dans l’hôtel où Les légionnaires d’Hadrien, des fans de son ancien groupe l’ont invité pour une convention collective retraçant cette période bénie au travers d’une collection de vinyles des Hadrian’s Wall, groupe d’Alan. Se méfier de ce gentil groupe de frappadingues. Il va aussi y avoir une nue sur un balcon… Et beaucoup de choses délirantes. À lire sans modération.

3) Black Star de Pierre Brulhet est peut-être l’une des nouvelles qui m’a le moins enthousiasmée. De facture classique, elle partait pourtant bien et m’intriguait au début avec cet étranger recueilli par l’inspecteur de police car il avait été découvert nu sur son balcon. Je n’ai pas bien compris l’acharnement de la police à son encontre car il n’avait rien fait de mal à ce stade de l’histoire. Ensuite on apprend qu’il y a eu un meurtre (une cantatrice) à l’appartement où il se trouvait… Soit, mais quand même, la manière peu respectueuse du flic m’a choquée. L’assistante policière va être fascinée par cet étranger qui veut aller à l’opéra… La fin bizarre, ne m’a pas convaincue.

4) L’œuvre des spectres, Fabien Clavel. L’histoire se passe dans un théâtre national de l’Opéra car un crime semble avoir été commis. La cantatrice, Mlle de Vrocourt n’est pas réapparue sur scène laissant sa doublure tenir son rôle jusqu’à la fin de la représentation. Un certain Ragon, commissaire doit enquêter et interroger le directeur. La loge recèle des bizarreries et on apprend le vrai caractère de la diva. La lecture des revues que lisait la défunte donne une piste sérieuse à Ragon. Une écriture agréable et une histoire originale. Relire le fantôme de l’opéra peut être un plus pour bien comprendre la fin « théâtrale ». Du paranormal.

5) Le soldat blanc, Xavier Deutsch. Une atmosphère particulière plane sur cette prose aux mots et phrases comme mises à plat. Le style de l’auteur accroche tout de suite. Exemple : « Cet homme se prénomme Gilbert. Il a cinquante-et-un an. Je connais peu d’hommes de cet âge portant ce prénom, Gilbert.

Je ne rencontre pas de plaisir à écrire ce prénom. Pas de déplaisir non plus. Gilbert n’a pas choisi de s’appeler comme ça, moi non plus je n’ai pas choisi. Je prends les événements tels qu’ils surviennent… »

Voilà, il y a une simplicité et en même temps une angoisse qui monte en lisant ce texte, comme une ritournelle. Les faits d’une banalité déconcertante cachent quelque chose de malsain. Et nous allons découvrir un personnage pas si sympathique que cela au final. Le fond et la forme coïncident à merveilles. Ce qu’il sera amené à faire surprend, puis aura son explication que je trouve d’une pertinence infinie. Merci pour la découverte de cet auteur que je ne connaissais pas et bravo à lui pour avoir mis en lumière toute la noirceur de l’âme humaine en des mots pourtant si simples.   

6) Témoin indésirable, Hélène Duc. L’écriture très élégante de l'auteur permet de bien prendre possession des lieux de l’intrigue et du personnage principal, James, inspecteur à la retraite. On songe à « Fenêtre sur cour » lorsqu’il se met à espionner l’immeuble d’en face avec un télescope à infra-rouge et qu’il découvre le voisin sur son balcon nu et le visage en sang ! Sa voix intérieure lui commande de se bouger. L’humour de ces répliques rythme agréablement les scènes. La suite est assez déroutante, mais on suit le retraité en ayant mal pour lui. L’auteur excelle à retranscrire la montée d’adrénaline puis la souffrance physique. Fin surprenante. Très bon moment de lecture avec des références à des films culte, ce qui m’a particulièrement plu.   

7) Curiosité de balcon, J.B. Leblanc. Une écriture au cordeau pour une nouvelle époustouflante. La curiosité est un vilain défaut et ça Vincent s’en rappellera toute sa vie ! Le début se focalise sur un couple qui revient de courses, tranquillement jusqu’à ce que le jeune homme se fige, hypnotisé par ce qui se passe au-delà de leur baie vitrée. Un corps nu allongé sur un balcon derrière des vitres le subjugue à tel point qu’il ne bouge pas, mais ensuite sera tenté d’y aller voir de plus près. Les échanges avec sa femme sont savoureux car elle ne veut pas s’en mêler au début puis va se prendre au jeu. La fin, très bien amenée nous fait entrevoir toute la fourberie humaine.

8) Le seul ami, Daph Nobody. Le « point de vue » de Ralph Battler, jeune garçon solitaire devient un jeu de chat et de souris. Lui qui n’a pas d’ami s’est créé un monde à part, en se distrayant tous les samedis soir lorsque ses parents partent dîner en ville. Il observe à l’aide de ses jumelles, la vie qui se déroule à l’extérieur, attendant quelque chose qui va le distraire. Ce soir-là, un homme qu’il a appris à connaître, Paul Rubinek, un huissier de justice, s’introduit chez Lize. Oui, Dalph connait toutes les histoires des voisins en les observant et en les suivant. Celle-ci trompe son mari avec ce Paul, mais le mari, Bob revient à l’improviste, alors qu’il travaille de nuit dans la sécurité. Paul se retrouve coincé et nu sur une corniche entre deux fenêtres essayant de rejoindre le balcon. Sadique, l’enfant lui enverra des jets de cailloux car sa deuxième passion est le lance-pierre. La conclusion amenée en flirtant avec le fantastique est très intéressante et pose pas mal de questions au sujet de ces actes cruels du côté du gamin mais aussi du côté de l’adulte. Qui est le plus monstrueux ? Belle histoire d’amitié à postériori très bien écrite et crédible.

9) La Tordue, Camille Adler. L’histoire qui a pour cadre la Traviata se passe dans un Opéra où une cantatrice, Victoria F. a été retrouvée morte. Pas très surprenant comme cadre puisque d’autres nouvelles du recueil se passent dans ce lieu ou avec une chanteuse, mais superbement retranscrit. On assiste à des échanges entre le directeur, monsieur Letellier et Willems, l’inspecteur. On reste sur sa faim au bout de l’enquête. C’est un parti pris ou bien le mystère se rattache à Violetta, personnage central dans la Traviata.

10) Alan 2.0, Nicolas Pages. Un golden boy d’une société sur le déclin aimerait de refaire une virginité ou tout du moins contrôler mieux sa vie qui jusque-là n’était que débauches, faux-semblant, vide… Sa femme l’ayant quitté, emmenant son fils avec elle, fut le déclic. Belle introspection de ce type peu sympathique. Il gagne à être aimé et fera tout pour aider son prochain, suite à ce qu’il aperçoit sur le balcon de l’immeuble d’en face. Sa curiosité l’entraînera loin. J’ai bien aimé l’idée et cette fin que je n’avais pas vu venir ^^.

Conclusion : je vous encourage à vous procurer ce recueil, au titre prometteur et aux nouvelles envoûtantes. (pour 17 €)

Liens d'achat : http://www.sema-diffusion.com/fr/81-sema-cabre

Ou :

http://www.amazon.fr/Nu-Sur-Balcon-Anthologie/dp/2930880155/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1492386259&sr=8-2&keywords=nu+sur+le+balcon

 

mmmm

 

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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 16:49
Thriller sorti le 14 avril 2017, Sema'Isain. Couverture de Floating Fantask

Thriller sorti le 14 avril 2017, Sema'Isain. Couverture de Floating Fantask

Le miroir du damné

Auteur J.B. Leblanc et Frédéric Livyns

Couverture : par Floating Fantask

On entre dans ce thriller par un prologue présentant un personnage clé de l’histoire : Lucy, ce qui m’a de suite accrochée. On veut en savoir plus, sur le pourquoi de son état et de son angoisse… Et sur ce miroir que libérerait, on ne sait pas trop quoi à ce stade. J’aime beaucoup cette entrée en matière.

Ensuite on passe à un autre personnage, Alain qui sera une des premières victimes d’une sorte de malédiction s’abattant sur Tarsac. Mais le fait d’avoir en tête le prologue m’a fait comprendre (ainsi que le dessin de couverture) que le miroir y est pour quelque chose. Donc, je me suis intéressée beaucoup plus à la psychologie des personnages encore vivants car bien vite ils nous quittent dans d’affreuses souffrances ! Ils sont tous très bien campés et ont tous des priorités liées à leur fonction pour le policier principal, en charge du dossier - Gérald Courtas ou le maire et chef de la police du village, Martin Fabre - ou bien liées à leur histoire personnelle.

Tout se met en place progressivement, un peu trop lentement à mon goût car les chapitres découpés en zoom sur les protagonistes donnent parfois des informations répétitives. Il y a Kalvyn, pièce maîtresse, venu spécialement s’occuper de l’enterrement de son père car il est le seul « survivant » de la famille. Il s’interroge sur les circonstances de ce décès puisqu’on lui refuse l’ouverture du cercueil. Il est persuadé qu’on lui cache des choses et en effet ! Par son regard et ses actions, on découvre Tarsac et son climat difficile à supporter, déjà par les tensions entre les habitants, puis par l’histoire de crimes antérieurs commis par un certain « réducteur » dont on fera la connaissance dans les chapitres suivants à plusieurs reprises et pour finir à cause de la chaleur insupportable qui y règne.

502 pages où l’on ne s’ennuie pas et où je guettais le moment de bascule vers l’innommable. Je n’ai pas été déçue ! Les derniers chapitres sont très réussis de ce côté-là !

Je ne dévoilerai pas le dénouement à la hauteur logique de ce qui est suggéré tout au long du livre. Vraiment, je salue l’imagination, la faculté de transcrire des émotions et descriptions prenantes des auteurs. Du bon boulot.

Le résumé par Sema Éditions :

« Au cœur du massif des Maures, le petit village de Tarsac est le cadre de meurtres sauvages qui font ressurgir la peur et la paranoïa.

Qui est cet assassin particulièrement retors qui ne laisse aucune trace et semble connaître parfaitement ses victimes ?

C’est ce que devront découvrir le lieutenant Courtas du SRPJ de Toulon et Martin Fabre, le chef de la police municipale. Cette enquête les confrontera à des croyances révolues sur fond de sorcellerie et à un étrange miroir qui semble être le cœur de l’énigme.

Mais, dans cette cuvette infernale écrasée par la chaleur, les morts se succèdent à un rythme effréné, et le temps leur manque… »

Pour l'acheter : http://www.sema-diffusion.com/editions/le-miroir-du-damne/

 

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Présentation

  • : Le blog de francoisegrenierdroesch auteur fantastique
  • : Je mettrai mes essais littéraires, mes coups de coeur, des liens vers mon roman fantastique " LE PIANO MALÉFIQUE " car je me suis découvert une passion pour l'écriture alors que jusque là, je dessinais et gravais. Mais, je suis enseignante et donc, j'ai peu de temps à consacrer à ce blog, ne m'en voulez pas d'être parfois longtemps absente ! Du Cauchemar au rêve, il n'y a qu'un livre ! ( La Confrérie de l'imaginaire )
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  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans
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