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15 juillet 2017 6 15 /07 /juillet /2017 22:25
La folie vue par 11 auteurs / illustration Jon Ho / Graphisme : Chris Vilhelm

La folie vue par 11 auteurs / illustration Jon Ho / Graphisme : Chris Vilhelm

Prix : 15 € + 3 € Frais de port

Taille : 15 X 21 cm

197 pages

Neuf

Possible : une dédicace de moi-même, auteur

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15 juillet 2017 6 15 /07 /juillet /2017 22:06
À chacun sa malédiction Entièrement illustré par Morrigan K.Stern 10 nouvelles

À chacun sa malédiction Entièrement illustré par Morrigan K.Stern 10 nouvelles

Prix : 13 € + 3 € de frais de port

16 €

Taille : 14,5 X21 cm

Neuf

Pour Adultes

Possible : une dédicace de moi-même, auteur

10 nouvelles et 158 pages

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15 juillet 2017 6 15 /07 /juillet /2017 19:28
Les OGM et après des éditions Arkuiris  Illustration : Sébastien Annoni   Mise en page : Loan Treca
Les OGM et après des éditions Arkuiris  Illustration : Sébastien Annoni   Mise en page : Loan Treca

Les OGM et après des éditions Arkuiris Illustration : Sébastien Annoni Mise en page : Loan Treca

Anthologie réunie par Yann Quero Préface de Corinne Lepage (très intéressante)

Textes de :

Vyl Vortex Le plus mignon (18 pages). Terrifiant ! À partir d’un animal de compagnie d’apparence sympathique, aux gènes manipulés bien sûr, le Balibi, qui présente les options les plus complètes (auto-nettoyant, obéissant, asexué, couleurs et longueurs de poils au choix…) l’auteur a réussi à construire une histoire au dénouement inquiétant. Si jamais les progrès génétiques permettaient à ce genre de créatures de pulluler.

Fabien Clavel Discours portant sur la sensibilité des plantes (12 pages). Exercice brillant que de faire tenir en haleine le lecteur avec juste un dialogue ! Un résumé de ce que les plantes peuvent receler de sentiments cachés. Un plaidoyer pour l’intelligence végétale.

Yann Quero La vallée des hommes-fleurs (30 pages). Texte un peu long à mon goût pour une nouvelle, mais passionnant. On suit les recherches d’un jeune scientifique, qui voulait devenir spécialiste des fleurs (peut-être une passion venue à la suite d’une lecture d’un livre : « La vallée des hommes-fleurs » avec les Sakuddei, une tribu agonisante, qui le faisat rêver quand il était lycéen) au sein d’une équipe travaillant sur des organismes, les Nudis Hydrolases capables de soigner les cancers et autres tumeurs… Les roses orientent ses recherches et il découvre par hasard leurs propriétés étonnantes contre les parasites du soja à partir des Nudix de ces fleurs. Le rêve tournera au cauchemar en entraînant toute sa famille dont ses enfants. Dénouement en forme de réflexion sur la différence d’espèces nouvelles qu’il a lui-même créées, à la fois humaine et végétale. Très bien.

Vivien Esnault Un unique Dalmatien (10 pages). Les problèmes que rencontrent une famille pour garder leur animal de compagnie, adopté pour leur fille Elsie, vont se résoudre d’une manière hors la loi… Un joli pied de nez au diktat de toute administration, actuelle ou future. Ton agréable et facile à suivre. Un vrai plaisir de lecture ^^  

Loïc Daverat Hic Sunt Monstrorum (15 pages). Histoire de chasse à la baleine du futur où les animaux marins sont devenus monstrueux, même le plus inoffensif des dauphins. Il s’agit d’une lutte à mort entre hommes des mers et bestiaires génétiquement modifiés. Très belle écriture sous forme d’un journal.

Alain Rozenbaum Manipulations à Milan (25 pages). Ce que l’on cache aux citadins dont font partie les trois amis, Giorgio, Brambilla et Andrea discutant au seul bar qui offre une vue imprenable sur la surface du Navigo Grande à Milan. Toute les parties d’eau de la ville ont été recouvertes et des dissections de poissons annoncent un futur très noir. Terrible chute !

Hélène Duc Mise au vert (9 pages). Le point de vue d’une plante verte soumise à des expérimentations s’avère une excellente idée. Récit superbement maîtrisé où l’on s’étonne des réflexions et possibilités immenses de ce nouvel être pouvant conquérir le monde. J’ai beaucoup aimé.

Stéphane Drovert Les Ignames de l’Eden (32 pages). Histoire vraiment étonnante et originale dont je me souviens encore longtemps après l’avoir lue. Résolument futuriste avec des êtres reliés à un supra ordinateur, cette nouvelle pose le problème des manipulations génétiques à outrance avec acuité. Le destin final de la narratrice rejoint la genèse de la création. Le paradis d’Adam et Eve revu à une époque où plus rien de ce que l’on connaît n’existe. Très fort.  

Jean-Marc Suire Un cadeau pour Rebecca (12 pages). Une idée superbe, une écriture limpide. Je n’ai pas boudé mon plaisir de lire les aventures de ce mari pensant faire le cadeau du siècle, mais réalisant petit à petit le désastre qu’il provoque ainsi que son danger potentiel… Très belle description d’une plante transgénique.

Stéphane Michel Addiction (15 pages). Des arbres intelligents communiquent entre eux et cela pour notre plus grand malheur. Bien fait pour cet être humain croyant dominer les espèces. Tel est pris qui croyait prendre ! Bel hommage aux arbres.

Jean-Louis Trudel Dans les dents de l’ours abstrus (34 pages). Histoire rocambolesque contée par une narratrice soupçonnée de vol des dents d’un ours préhistorique… Je ne sais pas trop en dire plus.

Jean-Yves Carlen Tout dans la nature nous émeut (8 pages). La course des saisons paraît de plus en plus rapide et une observation fine montre d’étranges créatures mécaniques au beau milieu d’une réel quelque peu remanié… Joli.

Julien Brethiot Jack (28 pages). Nouvelle appréciée grâce à son aspect gore et au thème de l’animal dominant son maître qui est original. Les étapes se succèdent et l’on sent le piège se refermer sur le père de ce bébé oiseau de malheur.

Sylvain Lamur Gasconnade (18 pages). Du maïs qui parle, des personnages surprenants pour une nouvelle déstabilisante sur fond de mutations dangereuses.

Anthony Boulanger Chimaera Incorporation (8 pages). Excellente idée que de faire vivre les dieux issus d’anciennes croyances, tel les dieux égyptiens, moitié animal moitié humain.

En conclusion anthologie soignée qui gagnerait à être connue.

Pour se le procurer :

http://www.amazon.fr/Ogm-Apr%C3%A8s-Yann-QUERO/dp/2919090097

Le site des éditions :

http://www.arkuiris.com/livre.php?id=27

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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 12:56
Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...
Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...
Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...
Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...
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Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...
Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...
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Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...

Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...

DEDICACES 2017

Chers amis, lecteurs et futurs lecteurs, je vous livre mes dates et lieux de dédicaces à venir. Vous pourrez venir me rencontrer ainsi que d’autres auteurs ici :

1) Les 7 et 8 mai 2017 toute la journée sur le stand d’Otherlands au SALON DU FANTASTIQUE à PARIS qui débute le 6 mai au 40 av de la Porte de la Villette 75019 Entrée gratuite pour les costumés (Thème : les monstres) ou 10 € sur place. J’ai quelques places gratuites pour ceux qui me le demanderont (en MP, me mettre un numéro de tél sur ma page facebook, le piano maléfique et je vous appellerai : http://www.facebook.com/Le-piano-maléfique-page-auteur--116958348386776/?ref=ts&fref=ts&qsefr=1).

Page du salon :  http://www.facebook.com/SalonFantastique/?fref=ts

Avec OTHERLANDS : http://welcometootherlands.wixsite.com/otherlands

 

2) Le 27 et 28 mai 2017 toute la journée sur le stand des éditions Les Occultés : BLOODY WEEK-END à Audincourt (du 26 au 28) Rue de la Filature 25 400 Audincourt. Entrée à partir de 5 €, gratuit moins de 10 ans. Film d’horreur, concours de cosplay. Tenue de personnages horrifiques recommandée.

Page du salon : http://www.facebook.com/www.bloodyweekend.fr/?fref=ts

Avec LES OCCULTES : http://lesoccultes.com/

 

3) le 4 juin 2017 de 10 h à 18 h BAR AUX LIVRES à Bar sur Aube avec mes livres et recueils collectifs, 10200 Bar sur Aube. Entrée gratuite. Littérature générale, BD, polar, jeunesse, histoire et patrimoine

Page : http://fr-fr.facebook.com/Barauxlivres/

 

4) les 1 et 2 juillet 2017 toute la journée : LES LITHANIENNES à Varzy, Parc du Château 58210 avec mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom dans la collection Farfadet, éditions Evidence : http://www.facebook.com/CollectionFarfadet/?fref=ts).

Page du festival :

http://www.facebook.com/LesLithaniennes/?fref=ts

Entrée gratuite. Salon axé sur le thème des sorcières. Venir costumés.

 

5) Le 22 et 23 juillet 2017 : Le DORMANTASTIQUE à Dormans, Château de Dormans, 51700, Marne. J’amènerai mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom (dans la collection Farfadet, éditions Evidence). Entrée gratuite.

Page du salon :

http://www.facebook.com/groups/399561500202095/?fref=ts

 

6) le 6 août : JULLY, 89160 au château. 6ème Fête du livre. J’amènerai mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom (dans la collection Farfadet, éditions Evidence). Entrée gratuite.

 

7) Du 11 au 13 août : PROVINS, CONTES ET LÉGENDES À LA FERME, 5 Chapelle Saint Jean, 77 160 (Ferme du Châtel chez M.et Mme LEBEL. J’amènerai mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom (dans la collection Farfadet, éditions Evidence). Entrée libre. Marché féérique.

Page du salon : http://www.facebook.com/contesetlegendes77/

 

8) 8 à 10 septembre 2017 : Festival des IMAGINAIRES à Tonnerre, 89 700. J’amènerai mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom (dans la collection Farfadet, éditions Evidence. Entrée : 11 € les 3 jours, réduit à 8 € pour les visiteurs costumés. Gratuit enfants de – de 12 ans. Nombreuses animations et spectacles divers autour.

Page du salon : http://www.facebook.com/groups/1805659789696022/?fref=ts ou : http://www.facebook.com/TonnerreFactory/

 

9) le 15 octobre : peut-être MIGENNES (à confirmer)

 

10) le 22 octobre à TROYES, 10000, au Bar Associatif, Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne avec des auteurs locaux. Plus de détails à venir. Entrée Gratuite, mais commander des boissons serait sympa pour les patrons du bar 😉 http://www.facebook.com/BarAssociatifExpressionLibreTroyes/?fref=ts

 

11) les 28 et 29 octobre, SENS Salon des MOTS SEN[S]VOLENT, 2 rue Henri Cavalier, Salle Harmonie 89100. J’amènerai mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom (dans la collection Farfadet, éditions Evidence). Entrée gratuite. Nombreuses animations. Salon généraliste.

Site de l'association : http://lesmotssensvolent.e-monsite.com/

 

 

 

 

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 18:34
Recueil de nouvelles sur le thème de Frankestein/ Mary Shelley Collection l'Atelier chez Souffle Court Éditions
Recueil de nouvelles sur le thème de Frankestein/ Mary Shelley Collection l'Atelier chez Souffle Court Éditions

Recueil de nouvelles sur le thème de Frankestein/ Mary Shelley Collection l'Atelier chez Souffle Court Éditions

Petit livre intrigant qui dans l’ensemble ne m’a pas enthousiasmé à 100 %.

Certains textes m’ont paru hermétiques, peut-être parce que le thème : Hommage à Mary Shelley ne me parle pas, que la phrase récurrente : « Ah ! Que les sentiments des humains sont variables ! Et combien étrange est cet attachement que nous portons à l’existence ! » me sort de ma lecture à chaque fois ou presque, que certaines nouvelles trop bizarres ne me paraissent pas en adéquation avec l’idée que je me fais du sujet, cette femme écrivain, auteure du fameux Frankenstein ayant eu une vie mouvementée…

21 textes pour 285 pages au format mini (10,5 cm / 15 cm).

 

La première nouvelle : « Aujourd’hui est terminé » de Sébastien Meunier mérite en effet le Prix Première nouvelle 2016. Elle est plaisante, écrite à la première personne du singulier d’une manière parfaite. Je ne me suis pas attendue à cette fin, très réussie. Le narrateur a une mission qui se révèlera haute en surprise… Et je ne peux en dire plus comme pour la plupart des textes qui sont très courts. 14 pages pour celle-ci.

 

« Éclats de lame » de Fanny d’Angelo. Une histoire que j’ai beaucoup appréciée du fait de son ancrage dans notre réalité, Daesch et leurs pratiques ignobles, et de sa noirceur, mais au plus près de l’âme humaine. D’une justesse de ton parfaite pour traduire l’embrigadement.

 

« Fragments » de Dominique Piferini troisième nouvelle que j’ai bien aimée, déjà parce que l’époque me parle. Glaciale ! La mémoire d’une vieille femme revient par bribes et la fin est juste émotionnellement impeccable.

 

« Désincorporation » d’Hélène Duc fait partie de mes préférées. Déjà parce que le genre SF m’attire et le sujet très actuel, l’immortalité, me fait entrevoir une piste que je n’aurais pas imaginée moi-même. Le cadre, les personnages, le déroulé des actions très pertinentes et l’écriture très maîtrisée m’ont permis de m’évader tout en réfléchissant aux conséquences d’une technologie capable dans le futur de ce genre de prouesse.

 

« Le duplicata », Pierre-Alban Pillet. À tendance SF. Belle histoire de réappropriation d’un passé perdu par l’intermédiaire d’une technique futuriste, pas encore mise au point. Dans mes préférées.

 

« Le sourire de Sisyphe », Stéphane Bientz. Une vraie réussite aussi. J’aime beaucoup l’idée, cette punition démoniaque ! Un peu SF. « L’âme est une prison » … en effet.

 

Ensuite, « Met’menole ou la Déméter des talus » de Françoise Balley : Très imaginatif car on voyage en même temps qu’une entité non définie, ou d’une façon proche des plantes… Mais de ce fait, difficile de s’accrocher à quelque chose de connu. Sauf à la fin ou tout s’éclaire.

« De Humani Corporis Dolore » de Xavier Watillon. Jeu de dupes entre Mary et Victor sur fond de laboratoire et d’expériences douteuses.

« Il faisait presque noir » de Marie Constant. Toujours cette litanie aussi du concept d’avant la nuit qui ne me parle pas ! C’est une image, je pense… Ce qui se passe avant la fin de tout. Je n’ai pas bien saisi le sens de cette nouvelle. Un jeu là encore entre deux êtres, dont l’un (l’une) très dépendant de l’autre remet en question un pacte dont on ne sait pas grand-chose…

« Galette aux amandes et têtards noirs » d’Elisa Deleuze. Histoire de retrouvailles entre filles de milieu différent dont l’une, Alison se cache (on comprend pourquoi au fil du récit) tandis que l’autre, Mary brille au grand jour.

« Les Cholpèques » de Florence Bouche. Une bonne idée, bien menée jusqu’au dénouement plein d’ironie à partir de recherches archéologiques ou archéo pas logiques.

« La mécanique de l’âme », Juliette Baron. John voue un amour sans faille à Mary qui semble de bonne compagnie. Ce qui est arrivé à la jeune femme et ce que s’inflige John fait tout de même froid dans le dos.

« Moi, Mary » de Valériane Marino. Une jeune femme nommée Mary tient son journal pour relater les péripéties dues à sa maladie. Ses états d’âme et réflexions sur la vie, la mort, les donneurs qui pourraient être des psychopathes émeuvent et le destin frappe.

« L’autre et moi », Camille Plaisante. Thème de l’attente, du reflet, de l’autre qui peut être moi. Quelqu’un souhaite le retour de Mary, mais où est-il, mystère. On devine qu’elle est indispensable à son équilibre mental.

« La valse des vanités » Arnaud de Monlivaut. Tentative de garder sa jeunesse pour Mary, pour un coût exorbitant. Le naufrage d’une vie basée sur l’apparence. D’une tristesse inouïe, mais je ne me suis pas sentie concernée par la douleur de cette personne courant après sa beauté perdue.

« Pour une main de plus », Stéphanie Bara. Histoire gentiment absurde qui serait le combat de Pietr et de Mary. Lui s’accapare au sens propre des éléments du corps d’Elle pour réaliser son rêve d’être augmenté… Un nouveau Frankenstein ?

« Un vœu au chocolat », Fanny Renard. Au début j’ai pensé que le narrateur était un immonde monstre pédophile ; ce n’est pas ça du tout. Bravo à l’auteur pour sa facilité à nous tromper ^^

Rapport faussé entre deux personnes vivant sous le même toit, pour cause de syndrome de Peter Pan. Malin comme approche du thème de l’éternelle jeunesse.

« Séduisant inconnu », Ancélise Blan. La lecture publique d’une nouvelle par une certaine Mary donne le départ à une rencontre pleine de surprises. L’inconnu s’appelle Gray, tout un programme.

« Plonger dans une eau glacée », Lilia Seddik. Un texte qui surprend par le ton par moments vulgaire, mais on comprend petit à petit la raison, et c’est plutôt bien amené.

« Il n’est pas toi mon amour », Adeline Brun. Un peu SF. Histoire d’un homme qui tente de recréer sa moitié, à bout de nerfs à force d’y penser, puis plus concrètement. Amour fou. Descriptions de sa douleur immersives.

« L) UniVersus », C.L.De-Saër. Texte en prose poétique qui m’a laissée de marbre. Désolée pour cet auteur mais les mots qui constituent une chaîne (de l’univers) m’ont paru trop décousus et sans liens entre eux. 19 pages (la plus longue de toutes les nouvelles de ce recueil) de sonorités qui pourraient plaire à certains lecteurs qui n’ont pas besoin d’une trame narrative, de personnages, d’actions, de cadre précis (là, il est multiple), une chute surprenante pour apprécier une nouvelle.

Pour conclure, un recueil varié, au thème original. Quelques pépites que j’ai eu plaisir à « déterrer ».

Lien vers l'éditeur : http://www.soufflecourt.com/commande (12 €)

 

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14 février 2017 2 14 /02 /février /2017 17:07
Couverture magnifique (réalisée par Martine Provost) du recueil de Gabriel Arlys "Immortalité en papier" chez BOZ'DODOR

Couverture magnifique (réalisée par Martine Provost) du recueil de Gabriel Arlys "Immortalité en papier" chez BOZ'DODOR

J’ai accepté un partenariat, pour l’instant occasionnel, avec la maison d’édition Boz’Dodor qui proposait ce titre : « Immortalité en papier » de Gabriel Arlys en SP format ebook.

L’occasion de découvrir un nouvel auteur est toujours source d’enrichissement, alors je n’ai pas hésité malgré quelques désagréments à ouvrir certains fichiers numériques d’une certaine maison d’édition… Calibre a bien voulu me livrer les textes en bon français et pas en hiéroglyphes ou en signes incompréhensibles !!! Ouf !

Le fil conducteur de ce recueil de nouvelles, l’immortalité, donne à réfléchir. Est-ce folie de vouloir à tout prix vivre éternellement ? On verra que parfois, oui !

À travers 4 nouvelles, le lecteur va rencontrer différents personnages, victimes de ce rêve d’immortalité ou l’ayant subi…

 

Dans la première « La mère aux cheveux-racines », il s’agit pour Johan, un explorateur, de trouver le moyen de le devenir. La légende de Bellinza l’obsède. Il a réuni beaucoup de documentations, fait preuve d’intelligence avec la nature pour plaire à cette créature fantasmée ou réelle, la mère / mer aux cheveux-racines qui pourrait lui montrer le chemin. Est-ce bien raisonnable ?

Son accompagnateur dans la forêt amazonienne, en Guyane, Charles Do, le mènera dans sa quête d’aboutir à être un shaman immortel, mais… Là, je ne peux en dire plus sous peine de spolier. Le voyage vaut le coup (figuré et bien réel de lecteur) car cet auteur possède de solides connaissances scientifiques, ayant étudié pour devenir docteur en Sciences de la vie. Il m’a entraîné à observer la faune et la flore sous un jour nouveau pour moi : avec un regard de spécialiste. Belle vision de ces rainettes de la Canopie ou de ces papillons morphos. Cette façon de décrire minutieusement la nature environnante m’a tout de même sortie de l’action. En général, j’aime mieux lire des histoires à suspens ou plus violentes. La scène où le guide, Charles DO ne s’arrête pas pour secourir un blessé m’est apparue sordide et non justifiée puisqu’ensuite on passe à autre chose sans avoir la réponse d’ailleurs au pourquoi de ce manque d’empathie. D’accord quand on connait la fin, on peut deviner… Mais bon, c’est limite.

Pour conclure, le cadre doucereux très bien restitué et le parcours de l’apprenti shaman devant survivre en pleine forêt tropicale pendant un mois ne m’a pas enthousiasmée plus que ça, à part la chute excellente (mais que j’avais tout de même devinée au milieu lors du test du pistolet ADN). L’idée pourtant très belle et l’écriture précise donnent une nouvelle intéressante qui m’a bien fait rêver.

La deuxième « La clinique des champs » m’a angoissée car l’interrogation du monsieur, Robert Priatkov venu prendre des nouvelles d’Armanda, sa sœur hospitalisée en clinique n’aboutit pas à des réponses honnêtes de la part de son interlocuteur, le docteur Grangier. Ce dernier n’a pas de temps à lui consacrer et le renvoie vers d’autres personnes ne sachant pas pourquoi celle-ci est plongée dans le coma. Sa colère semble tout de même forcée quand on sait que sa sœur vient souvent dans cet établissement privé pour des traitements contre la vieillesse. Elle n’a, à près tout, que ce qu’elle mérite ! Je n’ai pas été très sensible à l’enjeu mais j’ai apprécié la scène finale où un implant contre-nature transforme la patiente en… Stop, je ne peux préciser… Beaucoup de termes techniques là aussi, nécessaires, qui m’ont fait perdre le fil donnant une structure bancale mi SF, mi fantastique. J’ai apprécié ma lecture ne m’attendant pas à cette fin ^^

La troisième et ma préférée : « Mutants lunaires » pose le problème des manipulations génétiques à un niveau SF car impossible d’envisager ces modifications dans un avenir proche. Les échanges entre le présentateur, Colin Maillard (beau jeu de mot), mufle sur les bords et la présentatrice, Sandra, m’ont bien divertie. Les dialogues rythment agréablement l’action, un jeu de découverte de ces mutants basés sur la lune, terrain de scientifiques fous pris à leur propre piège. J’aime beaucoup ce concept. Tout commence avec la chasse au Pt77 par Olivier, un candidat qui doit le trouver. Problème, il est invisible ! Beaucoup d’humour dans cette nouvelle que j’ai totalement aimée.

 

La quatrième « Immortalité en papier » est en fait en plusieurs parties et je ne pourrais pas en parler à part que je n’ai pas trop accroché car les descriptions prennent une place importante et ne sont là que pour révéler un personnage historique ou autre fait marquant d’aujourd’hui. Une façon de procéder originale, je dois dire. La forme parfaite n’empêche pas que le fond me soit apparu peu concluant sauf pour la dernière rédigée avec un ton différent qui la rend savoureuse et en même temps terrible.

 

Allez-y procurez-vous ce recueil, il vous apportera bien des surprises. On sent la formation scientifique de l'auteur et j'ai apprécié les détails techniques à certains moments ; moins à d'autres. Dans l'ensemble, ce fut une belle découverte.

Voici le lien de la maison d'édition :

Facebook :

http://www.facebook.com/pg/editionsBozDodor/about/?ref=page_internal

Vers l'achat du recueil :

http://store4324017.ecwid.com/#!/Immortalité-en-papier/c/20237875/offset=0&sort=normal

Site : http://www.editions-bozdodor.com/

 

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 21:28
Illustration de WAHYA pour la couverture de ces 17 meurtres
Illustration de WAHYA pour la couverture de ces 17 meurtres

Illustration de WAHYA pour la couverture de ces 17 meurtres

Ce livre est fait pour vous si vous aimez Agatha Christie, Sir Arthur Conan Doyle, Gaston Leroux, les Harry Dickson de Jean Ray, c'est à dire des enquêtes à mener avec quelques indices donnés par le narrateur au cours du récit. Si vous découvrez le coupable avant la fin, bravo !  La tâche est ardue et ici, chaque histoire m'a bien laissée perplexe tant l'intrigue me paraissait impossible à démêler...   

Le Dernier verre du pirate de Stéphane Lesaffre qui met en scène un meurtre sur un brigantin, imposant voilier mouillant l'ancre aux abords d'une île.  Les 60 pirates et le capitaine de l'équipage, William Vein ne restent pas cachés longtemps et se lancent à la poursuite d'un autre navire, le Zeepijl qui s'avère une proie facile, dirigé par un certain Maarten, ennemi juré de Vein. Au cours d'un repas bien arrosé, ce dernier va mourir étouffé par ce qu'il mange... Commence les supputations des autres marins et la recherche du coupable. J'avoue ne pas aimer les histoires de pirates, donc j'ai eu du mal à entrer dans le jeu qui est fort long ! 22 pages où je me suis ennuyée même si c'est super bien écrit. Je n'ai bien sûr pas découvert l'assassin et la fin m'a surprise. Donc lancez-vous dans cette aventure si vous avez le pied marin ^^

Les Demoiselles d'Angely de Romain Bastide nous plonge pendant la guerre de 39 / 45 sous l'occupation allemande. Comme j'ai travaillé pour un appel à textes sur cette période, je me suis sentie en terrain connu d'autant plus que les personnages donnent envie d'en savoir plus sur ce mystère du disparu... J'ai bien aimé le ton, l'écriture soignée, l'ancrage dans ce temps de galère puis le retour dans notre présent par l'intermédiaire d'un professeur qui veut solutionner cette énigme, sous couvert de commémorations. Histoire très bien menée et originale.

Sur la corde raide d'Hélène Duc. Je n'ai eu aucun mal à me passionner pour ce savoureux huis-clos grâce à la facilité de l'auteur à créer une ambiance digne des meilleurs romans d'Agatha Christie. Les détails comptent beaucoup dans le plaisir de la lecture; je me suis laissée entraîner facilement. En plus la principale héroïne, Mrs Goodfellow joue la parfaite ingénue jusqu'au bout. Une pointe d'ironie bienvenue traverse par moment le texte, ce qui donne une respiration à l'ensemble assez oppressant par ailleurs. Parfaite petite histoire pour moi.

Le fantôme sur le balcon de David Verdier où il est question de mettre au défi une personne aimant ce genre de crime en chambre close. Le docteur Albret expose ce qu'il connaît de l'affaire non élucidée à son ami le détective Paul Kestevan qui devra trouver la solution. Le pitch est tellement étrange que j'ai peu adhéré à la suite qui pourtant est en effet assez simple au final. Un peu trop tordu pour moi...  

Et pour quelques millions de trop de Sophie Carstene. Le ton m'a bien plu. Les dialogues sont savoureux. Une auteur est née (elle a 24 ans). La conclusion de l'histoire par contre moins, mais je me dis que comme l'auteur souhaite casser les clichés, elle a réussi son coup. Bravo pour ça, il fallait oser.

L'envers du décor de Corinne Toupillier. Ce serait l'histoire d'un immeuble et de gens marginaux qui s'entraident, se disputent... Voilà une entrée en matière pas banale, un peu trop détaillée à mon goût. Que de personnages à retenir ! Tous superbement présentés avec leurs défauts et qualités. La plus importante est l'anglaise par qui le malheur arrive, Shirley la paumée. Bien, mais au bout d'un moment j'ai décroché. L'explication finale m'a semblé tiré par les cheveux, mais bon pourquoi pas... À vous de lire ces 24 pages...

Meurtre en altitude de Sylvain Boïdo. Histoire qui prend la forme d'un thriller car plane l'aigle qui cristallise les peurs. J'ai aimé cette écriture au cordeau, où des zones d'ombres inquiètent. La conclusion de toute cette affaire de disparition me fait dire que l'auteur m'a bien eu... Merci pour ce moment de lecture plaisante.

Meurtre en chambre close de J.B. Leblanc surprend par la tournure que prend une simple aide d'un ancien capitaine de police, mélancolique depuis qu'il est à la retraite. Les crimes en chambre close sont une de ses passions et le nouveau capitaine fait appel à lui quand le cas se présente. A-t-il eu raison ? Bonne question mon capitaine. Troublant et monstrueux !

J'ai vraiment beaucoup aimé cette nouvelle.

Meurtre en Amour mineur de Lenny Roy. Le narrateur, un inspecteur, découvre un corps et conclut vite à un suicide, mais c'est sans compter sur son collègue, Jason qui va trouver le fin mot de l'histoire. De l'amour contrarié et un fieffé manipulateur auront poussé la victime à cet acte désespéré. Très intimiste et j'ai bien adhéré à cette tragédie.

Proprement mort de Stéphanie Soban. L'histoire de ces deux détectives privés abonnés aux histoires sordides d'adultères m'a intéressée. Personnages haut en couleur que j'ai aimés suivre tout au long de cette enquête particulière car cette madame Armanda Lequellek les fait bien tourner en bourrique. La résolution du crime m'a laissée encore une fois penaude car je ne l'ai pas vu venir ! Merci pour cette histoire pleine de rebondissements.

Saul Harker prend l'air de Lionel Belin serait l'exemple type d'une histoire à énigmes, haletante avec des rebondissements imprévisibles. La meilleure de ce recueil, en tous cas dans la pure tradition du détective au cœur de l'affaire qui élucide à coups de preuves implacables et confronte les personnes présentes pendant le crime. Elles n'ont pas bougé de la propriété et sont toutes potentiellement soupçonnées à tout de rôle. Du beau travail. Je suis admirative. Avec une écriture qui coule de source.

Suicide illusoire de Patrice Vincent. L'affaire sera vite élucidée par Alvert, un surdoué. Tout l'intérêt réside en la façon qu'il a de tirer des déductions juste en observant la scène du crime et en amenant progressivement les preuves de ce qu'il avance à la manière d'un parfait mécanisme d'horlogerie. Le métier du mort, magicien enfonce le clou... du spectacle de cette résolution du problème de haute volée. Peut-être un peu trop exagérée quand même.

Le vol noir du Dragon de Philippe Dessaint. Le crime d'un astronaute, seul dans la station spatiale internationale a de quoi interloquer. Le déroulé de cette énigme suit une logique pourtant infaillible et déroutante à la fois. Je me demandais comment l'auteur allait s'en sortir et son idée n'est pas banale !  

Home Sweet Home de Christophe Dolhent m'a bien plu par son côté SF, peu courant pour aborder ce genre d'énigmes, prenant naissance au XIX ème siècle. L'histoire nous emmène chez l'ex de la principale suspecte, Anna. Il vivait entouré d'une technologie démesurée qui prend le pas sur le bon sens. Si les commandes de son "bunker" se déconnectent, il reste piégé à l'intérieur. Qui est responsable de sa mort ? Je n'avais pas deviné et toute l'intrigue est vraiment bien pensée. Une réussite.

 La Bombe, le Flic et le Puant de Nicolas A.Pages : joli titre en forme de pied de nez qui attire le lecteur. Et je n'ai pas été déçue par ma lecture. La présentation des personnages, dans un cadre futuriste n'est pas dérangeant, au contraire, j'apprécie les nouvelles SF. Ça commence par un titre énigmatique "Le coupable". Est-ce lui ou pas ? Alors qu'on ne connaît encore rien de ce qui va se passer... Chandler Carr, un type imbu de lui-même, grossier, entouré de gadgets, accompagné d'une créature de rêve à ses ordres pose l'ambiance. Le flic qui enquête au sujet de la mort du père n'a pas les mêmes infos que nous et sa perspicacité force l'admiration. Un texte intrigant.

Dix Petits Warps de Bruno Pochesci : malgré le côté SF, j'ai eu du mal à accrocher, mais j'admire l'aisance d'écriture, j'apprécie les bons mots qui parsèment le texte. L'auteur se joue de nos nerfs et pour ça on peut le féliciter. La surprise est constante, aussi bien avec les personnages qui ont des caractères bien et mal définis (ça dépend lesquels) qu'avec les péripéties échevelées. Une belle imagination au service du thème du temps qui se dérègle, des arts, de l'amour à toutes les sauces, des morts qui ressuscitent... Beaucoup de choses au menu de cette nouvelle qui ne cherche qu'à détendre, faire sourire et crisper ceux qui aimeraient de la vraisemblance. Pour les gourmets.

Sommeil rouge de Nick Arsen : À une époque future, 2150, où la violence est éradiquée avant la naissance grâce à la manipulation génétique, la découverte d'un meurtre peut surprendre. Encore plus à bord d'un vaisseau spatial quand 5 membres de l'équipage se réveillent au bout de 50 ans d'hibernation et se trouvent confrontés à une vision d'horreur, leur collègue agent de maintenance, les boyaux à l'air... Que lui est-t-il arrivé ? Chacun finit par soupçonner l'autre, et la violence pointe son nez, ce qui est un comble puisque normalement ils ne possèdent plus cette capacité. D'autres morts suivront. L'énigme s'épaissit jusqu'à la conclusion désespérante pour le genre humain. Les scientifiques font peur !

Pour conclure, j'ai trouvé que ce recueil soigné, apportait par le biais de chaque nouvelle une facette de l'ignominie humaine, de sa capacité à concevoir des plans machiavéliques pour parvenir à ses fins lorsque son intérêt égoïste domine. Souvent afin de supprimer un gêneur.

Je n'ai pas boudé mon plaisir et je remercie tous ces auteurs talentueux ainsi que les anthologistes qui m'ont permis de lire ces histoires à tiroirs qui constituent une vraie énigme pour moi. Comment font-ils pour concevoir de tels scénarios, si complexes parfois. Bravo !

Lien d'achat : http://www.amazon.fr/Dimension-Meurtres-Impossibles-Philippe-Pinon/dp/1612275346

Ou sur Rivière Blanche : http://www.riviereblanche.com/collection-fusee-f48-dimension-meurtres-impossibles.html

 

 

 

 

 

 

 

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14 janvier 2017 6 14 /01 /janvier /2017 13:33
La geuerre éclair période 1939 1945 illustration : Three tanks in the rain forest, Dr Evil, Istockphoto
La geuerre éclair période 1939 1945 illustration : Three tanks in the rain forest, Dr Evil, Istockphoto

La geuerre éclair période 1939 1945 illustration : Three tanks in the rain forest, Dr Evil, Istockphoto

Késako... Une Antho sur une période honnie, la guerre de 39 / 45 avec en ligne de mire : les nazis, et toutes les horreurs des camps, en passant par les représailles et tortures dont on ne connaît que la partie immergée de l'iceberg.

Des dossiers secrets ont été tirés des limbes du temps et des cerveaux féconds de 13 auteurs, adeptes du genre fantastique noir, voire sanglant. Âmes sensibles s'abstenir, quoique quelques textes sont plutôt moins pires que d'autres, tel "Amnésie" de Lily Rose, le mien "Wagons de l'Enfer" ( même si le titre dit le contraire), "Homonculus" de Christophe Tréfeu, celui de Billie Colin "Incursion", de Vendarion d'Orépée "La dame écarlate" et celui de Sylvain Lamur "Un seul homme..."

La première nouvelle, d'Emmanuel Delporte "Dunkelheit" fait remonter à la surface, une légende d'un village, en pleine forêt de Hürtgen, qui résiste à toutes tentatives de sujétion. Du côté allemand, il s'agit de récupérer un élément déterminant pour gagner la guerre en désespoir de cause (car c'est mal engagé pour les nazis) et du côté allié, une troupe de soldats américains commandés par le lieutenant Somerset, il s'agit de prendre d'assaut ce village paumé "l'antre de la sorcière". Quelle est la vraie mission des deux camps ? Histoire palpitante, très bien écrite où rôde le mal dans toute son horreur. Personne ne gagne contre le mal absolu.

(Inspirée de "La forteresse noire" et de "Les douze salopards").

La deuxième "Wagon de l'enfer" a été inspirée d'une partie de la vie de mon père, obligé de quitter le domicile familial, seul à 14 ans, en vélo, car ses parents et son frère aîné ne l'avaient pas attendu...

3 . Amnésie  de Lily Rose, jeune auteure de 20 ans, nous emmène aux frontières du paranormal et du médical en la personne de Karsten Hildebrand, amnésique. On suit son parcours avec anxiété pour comprendre d'où il vient, pourquoi il ne se souvient de rien... il est juste très bon combattant. La fin est surprenante. Nouvelle très originale.    

4. Homonculus  de Christophe Tréfeu : où un vieil homme juif se jouera de l'officier supérieur d'un camp de la mort. L'ordre de Thulé existe, Christophe l'a rencontré. Cette nouvelle m'a plu grâce à la façon de présenter l'âme juive presque pure face aux esprits malades qui se projettent dans la propagande nazie. La joute orale entre deux conceptions du monde, celle d'un rabbin sorcier et d'un SS aux propos fourbes est très jouissive. Un seul résiste et les autres suivent. Belle morale en plus.  

5. Démon d'acier de Ruwan Aerts, inspirée des tanks monstrueusement destructeurs de la dernière guerre avec un soupçon de "Christine" de Stephen King et de l'incroyable histoire de Joseph Mengele. J'ai vraiment été transportée dans un autre monde pendant ma lecture et je pense que vous aimerez aussi le découpage ingénieux entre présent et passé.

6. Ultima Thulé de Patrice Quélard.  Rudolf Hess est le héros de cette histoire, menée d'Écosse jusqu'en Pologne dans les laboratoires infâmes aux expériences avilissantes sur des prisonniers et enfin à Berlin, dans la prison de Hess. Était-il un surhomme ?

7. Stalag 61  de Amriat Jeanneret. Comment des femmes juives, prisonnières dans un baraquement, destinées au plaisir des officiers nazis, vont-elles survivre à de pareils traitements ? Personnages forts auxquels on s'attache et malédictions font bon ménage. Tout ne rentrera pas dans l'ordre; il y aura une légère différence entre les jeunes femmes survivantes et leur ancienne personnalité. J'ai apprécié ma lecture.

8. Die AbwartSSpiräle  de Patrick Godard n'est pas facile. Son point de vue, au cœur du processus nazi d'élimination radicale par le gaz provoque du dégoût envers les agissements des SS, en charge des camps d'extermination et de la solution finale; ce qui est voulu et bien géré par l'écriture viscérale de Patrick. On est aussi dans la tête d'un médecin sadique qui veut savoir pourquoi ce prisonnier résiste aux gaz...Édifiant ! Bravo pour cette fin aussi !    

9. La dame écarlate  de Vendarion D'Orépée. Très belle histoire aux confins des légendes à base de sorcellerie et de mondes engloutis, comme l'Atlantide. La collaboration d'un sorcier avec des militaires nazis embarqués dans un sous-marin promet de nombreuses surprises et retournements. Parfois, je m'y perdais... Mais la morale est sauve.

10. Un seul homme...  de Sylvain Lamur. Un vrai plaisir que ce jeu entre un surdoué, inventeur d'une sorte de machine à remonter le temps et le narrateur, qui l'a sauvé d'un chien hargneux... Qui finira mal bien sûr. Là, point de descriptions sanglantes, de tortures explicites... Par contre tout est dans les impressions du narrateur lorsqu'il croise le regard d'un nazi qui le prendra en chasse. Glaciales !

L'auteur emprunte les chemins de la distorsion du temps, du retour vers le passé au travers de portes pour nous interroger sur la notion de crime contre l'humanité et aussi la naïveté de croire que l'on peut sauver des êtres englués dans une dimension différente de la nôtre. Jeu de vilain en fait sous couvert de volonté de sauver des juifs ou prisonniers des camps de concentration. Vertigineux !   

11. Comme un hurlement silencieux de Danny Mienski. L'idée de commencer par un rendez-vous entre une espionne "La Chouette" et un certain Hartwig, en Belgique ne m'a pas posé de problème au début, mais ensuite je me suis demandée pourquoi...La suite nous entraîne sur un Panzer, en plein désert de Lybie, en compagnie de Werner et de ses soldats allemands, désirant encercler des chars américains...Puis sa mission personnelle achevée, il est envoyé par son supérieur en France où il assistera impuissant à l'envahissement des côtes normandes par des créatures invoquées par les alliés, se servant de forces occultes. Je n'ai pas été conquise par cette histoire, n'ayant pas compris le rôle de Hartwig. Elle est pourtant impeccablement bien écrite. 

12. Incursion  de Billie Colin. Cette histoire d'un rescapé des camps est émouvante, sans passages revanchards, au contraire l'attitude bienveillante de cet homme seul contre la barbarie atténue l'horreur de ce qu'il vit. On comprend mieux pourquoi à la fin. Jolie pirouette.  

13. Ubermensch Projekt  de Simon Boutreux. Les souvenirs de son grand-père incarcéré dans un de ces camps dont on ne réchappe pas oblige Pierre à fouiller l'endroit où jadis son aïeul et ses compagnons d'infortune étaient réveillés par des hurlements à glacer le sang. Il réussit à trouver le bunker et découvrira ce qui s'y cache. Terrifiant !    

Pour conclure, l'ensemble est soigné grâce au talent de Barnett Chevin. Un beau travail d'anthologiste ! On peut se procurer le recueil chez Lulu.com :

http://www.lulu.com/shop/http://www.lulu.com/shop/christophe-tréfeu-and-emmanuel-delporte-and-françoise-grenier-droesch-and-patrick-godard/blitzkrieg/paperback/product-22931264.html#productDetails

 

   

 

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8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 19:45
Les couvertures des Hors Série du Nouveau Monde 2014 à 2016
Les couvertures des Hors Série du Nouveau Monde 2014 à 2016
Les couvertures des Hors Série du Nouveau Monde 2014 à 2016

Les couvertures des Hors Série du Nouveau Monde 2014 à 2016

AU COEUR DE L'ARENE, HORS SERIE Numéro 3 avec Déca-Danse, juin 2016

Pour Télécharger la Revue : http://ymagineres.wixsite.com/galerienouveaumonde/nm-hs-3-telechargement

SOMMAIRE :

http://sd-5b.archive-host.com/membres/up/1e6996171eefe8fadd6254fa03dcbdfecbd74a97/sommaire_NM_HS_3.jpg

HORS SERIE Numéro 2 Livre 2 avec Danse des Morts en 2015, je crois

Pour Télécharger la Revue : http://ymagineres.wixsite.com/galerienouveaumonde/nm-hs2-livre-2-telechargement

SOMMAIRE :

http://sd-5b.archive-host.com/membres/images/1e6996171eefe8fadd6254fa03dcbdfecbd74a97/SOMMAIRE_livre_2.jpg

HORS SERIE Numéro 1 avec Boomerang (sept 2014)

Pour Télécharger la Revue : http://ymagineres.wixsite.com/galerienouveaumonde/nm-hs-1-telechargement

SOMMAIRE :

http://sd-5b.archive-host.com/membres/images/1e6996171eefe8fadd6254fa03dcbdfecbd74a97/NM_HS1_sommaire.jpg

Trauma, finaliste du 2 ème tournoi des nouvellistes 2014 à lire ici et PDF :

http://sd-5b.archive-host.com/membres/up/1e6996171eefe8fadd6254fa03dcbdfecbd74a97/TRAUMA_de_Francoise_Grenier_Droesch_-_laureate_Tournoi_2.pdf

Ou avec Caliméo :

http://fr.calameo.com/read/000611333b6d5772a76eb

Bonnes lectures ! Et il y a beaucoup d'autres textes à découvrir d'amis auteurs...  

 

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15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 20:07
Dans 15 jours, faites votre marché auprès des créateurs pour un Noël original...

Dans 15 jours, faites votre marché auprès des créateurs pour un Noël original...

Tout est dit dans l'affiche : des créateurs qui proposeront des objets personnalisés, originaux et je serai donc présente avec mes recueils et mon roman. Aidez les auteurs et artistes aubois. Merciii pour votre soutien :!!!

Mes nouveautés, si jamais elles arrivent avant cette date :

http://francoisegrenierdroesch.over-blog.com/2016/05/actualites-publications.html

Et toujours les best-seller : sur ma page Facebook : http://www.facebook.com/Le-piano-maléfique-page-auteur--116958348386776/

Il y aura d'autres dates : le 11 décembre à Bar/sur/Aube

le 14 et 16 décembre à l'Intermarché de St Julien...

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Présentation

  • : Le blog de francoisegrenierdroesch auteur fantastique
  • : Je mettrai mes essais littéraires, mes coups de coeur, des liens vers mon roman fantastique " LE PIANO MALÉFIQUE " car je me suis découvert une passion pour l'écriture alors que jusque là, je dessinais et gravais. Mais, je suis enseignante et donc, j'ai peu de temps à consacrer à ce blog, ne m'en voulez pas d'être parfois longtemps absente ! Du Cauchemar au rêve, il n'y a qu'un livre ! ( La Confrérie de l'imaginaire )
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  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans
  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans

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