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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 15:22
La superbe couverture et le descriptif
La superbe couverture et le descriptif
La superbe couverture et le descriptif

La superbe couverture et le descriptif

Comme ma nouvelle sur ce thème du prisonnier est présente dans le recueil, j'ai reçu un exemplaire du numéro 6. Ceux qui connaissent la série vont se régaler car les 9 textes évoquent les "éléments et "clin-d 'œil" de la série culte des année 60 avec intelligence. Ce n'est pas pour me passer de la pommade mais je constate que toutes les autres idées de mes camarades auteurs sont excellentes car dès que je l'ai eu entre les mains, je n'ai pu m'empêcher de lire... D'être en leur compagnie m'interroge : pourquoi mon texte a été choisi alors qu'il me paraît nettement en dessous des autres ?

Voici les titres des nouvelles retenues et le nom de leurs auteurs :

La première "Le prisonnier, feuilleton dystopique", celle de Frantz Zaïtchick-Jammes se présente plutôt comme une suite d'articles de revue donnant les détails des différents épisodes de la série, soit sur le scénario soit sur l'acteur Patrick McGoodhan pour notre plus grand plaisir. J'ai appris énormément malgré que je connaissais l'essentiel. Mais est-ce vrai ou inventé ?

La deuxième d'Alain Rozenbaum, "​Matricule 46/656", parle de cette routine du travail obligatoire qui nous enchaîne jusqu'à notre mort. Très prenant.

La troisième de Catherine Robert, " La photo"​, nous plonge dans une dimension parallèle au monde réel, genre de paradis pour enfants perdus, mais comment s'en sortir si on exècre la vie facile et que des souvenirs resurgissent, perturbant l'intégration de Luc dans cet endroit apparemment sympathique ? Perdre son identité, obéir, oublier ou pas, voilà les problèmes de ce garçon qui n'a rien demandé. Tout cela à cause d'une photo qui l'a envoyé quelque part, un rêve qui tournera au cauchemar ! Écriture tendue et situation étrange qui fait qu'on en redemande.

Bruno Pochesci avec : " Je t'y autorise" nous livre sa version originale du thème au travers de deux personnages assez trash au début, puis on comprend qu'ils n'ont plus rien à perdre... Le style est l'opposé de celui de Catherine : truculent, aux tournures pleines d'images puissantes qui prennent de la place et m'a un peu perdue par moment. Un peu too much mais assurément original. Sacrée histoire, tortueuse, mais aux rebondissements étonnants !

​Ophélie Hervet a créé ce texte "​Hôtel California ​" en ayant pour base les paroles d'un titre connu du groupe Eagles. Enfermement cinq étoiles, musique à fond dans les oreilles et vous voilà portés au cœur d'une folie ordinaire.

La mienne "Ronron" ​, titre qui était au départ : Oubli programmé. Je vous laisse la découvrir. Elle reste assez fidèle au modèle du Prisonnier, la série culte.

​"Dimanche" ​de Philippe Pinel : quand vous vous retrouvez sans repère alors que c'est vous qui avez tout manigancé... Très bien écrit et déstabilisant ! Bravo pour ce jeu de "Qui suis-je, où suis-je ?". En plus l'univers purement abstrait dans lequel évolue le prersonnage est très bien pensé.

"Superposition" ​écrit par deux auteurs : André Woodcock et Tierry Fernandez. Alors là, jamais lu ce genre de délirium. Du grand art ! Dépaysement total garanti.

"Tony s'enfuit​" de ​Loïc Daverat. Un des textes les plus horribles qui soit. Le destin de ces survivants d'un monde post-apo fait froid dans le dos. On souffre pour eux et pour le principal ciblé, Toni. pourtant, la fin surprend par son optimisme. On respire un grand coup !

L'impression que j'ai : un excellent recueil que j'ai eu plaisir à parcourir. Je serai heureuse de découvrir les autres numéros à présent.

Voici un lien pour le commander ( à 9 €, frais de port inclus) : http://www.gandahar.net/gandahar-la-revue/

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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 21:58
Les Lithaniennes reprennent ces Anthos. Couvertures d'Anaïs Calviac, maquette de Corinne Gatel
Les Lithaniennes reprennent ces Anthos. Couvertures d'Anaïs Calviac, maquette de Corinne Gatel

Les Lithaniennes reprennent ces Anthos. Couvertures d'Anaïs Calviac, maquette de Corinne Gatel

Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler d'une Antho Jeunesse publiée par feu La Cabane à Mots. C'est Le Festival des Lithaniennes qui reprennent le flambeau de cette géniale idée, à savoir les Antho-Noires devenues orphelines à cause de l'obligation pour l'association de stopper leur activité florissante... Bref, je ne développerai pas les raisons qui ont poussé l'équipe à rendre les armes mais leur volonté de donner une chance à des jeunes auteurs a été déterminante lors de cet appel à textes, il y a de cela quelques mois.

Le thème m'avait inspirée car il s'agissait de mettre en scène quelques monstres et devait s'adresser au jeune public de 8 ans. Mon texte "Drôle de monstre" en fait partie d'ailleurs..

Devant le grand nombre de nouvelles de qualité un second ouvrage a vu le jour : celui-ci qui contient 7 textes et qui devraient satisfaire les lecteurs aimant avoir peur mais pas trop quand même. De plus, une police de caractère adaptée aux dyslexiques règle le problème de clarté grâce à des espacements plus larges et des empâtements permettant de ne pas mélanger les lettres proches comme les d, b ou p, q...

Mon avis sur les différents textes :

1) Cherche équipier désespérément de Laetitia Pettini : Une bonne entrée en matière qui donne le ton. Oui les monstres existent et des chasseurs les poursuivent dont cette fillette Myrtille Dubois qui explique comment elle en est venue à traquer ces vilains vampires ou autres créatures inquiétantes. Quand on a un père fabriventeur ces expéditions deviennent de simples routines mais Myrtille a besoin des services d'un équipier, qu'on se le dise ^^ Une histoire pétillante qui se termine par un test, très bien trouvé. L'ensemble - forme et fond - m'a séduite.

2) Coup de lune de Patrick Godard : une histoire qui aurait pu mal tourner mais fort heureusement la conclusion nous tire une petite larme... Car les loups peuvent se transformer n'est-ce pas ? Surtout une nuit de pleine lune... Un classique revisité d'une manière intéressante.

3) La boîte à démons de Frédéric Gobillot : j'ai apprécié l'idée originale où une boîte cachée au fond d'un grenier devient une sorte de boîte de Pandore. Comment le garçon, Luc, qui a bravé l'interdit pourrait-il sauver sa famille ? Récit plein de rebondissements et jubilatoire.

4) La lumière d'Ortague de Marie Maillard : Racontée du côté des monstres, cette nouvelle prend appui sur les légendes même au pays de Loufènes où les vilaines créatures sont reines. Beaucoup d'humour en fin de compte dans ces pages. L'auteur nous montre que nous ne sommes guère différents d'eux... J'ai été déçue par la fin car j'aurais aimé que les adolescents ratent leur mission dans la grotte ;)

5) Le secret de la forêt de Marie H Marathée qui met en scène des élèves et leur maîtresse. Idée classique car les soupçons sur les possibles agissements occultes d'une institutrice par sa classe sont souvent la base de certains livres de littérature jeunesse. Là, il est vrai que cette Mlle Patapaf, est tout sauf terrifiante et la fin devient assez plaisante.

6) Le sortilège du Patapaf d'Hélène Duc : une histoire bien construite qui promet des sueurs froides. Un début de vacances entre une grand-mère et ses petites filles tourne au cauchemar à cause d'un démon décidant de se réveiller pile le premier soir ! Hélène réussit avec brio à créer une ambiance "Chair de poule" à laquelle on ne résiste pas. Bravo !

7) Méfiez-vous des chats d'Audrey Calviac : J'ai trouvé beaucoup de charme à ce récit. Même si l'auteur nous met en garde contre ce chat, je ne le considère pas comme un ennemi, au contraire, puisqu'il se livre à un juste combat... contre une méchante sorcière qui elle me terrifie beaucoup plus ! J'ai été embarquée dans cet univers particulier très bien écrit (passages d'une poésie agréable avec des images autour de la lune que j'ai appréciées).

Un dernier texte nous est donné en bonus. Il a été travaillé avec Sidonie Gatel et les enfants de l'école de Varzy à l'occasion d'ateliers d'écriture. Je suis bluffée par les trouvailles du scénario. Une découverte et une surprise que cette histoire dans un pays à ne pas mettre un orteil. Mais les enfants ne reculent devant rien surtout poussés par une porte vivante ! Je me suis régalée et je félicite les élèves qui ont eu ces idées formidables : Zoé, Camille J., Corrie, Laura, Scheren, Camille R., Cassandre et leur animatrice Sidonie car je sais d'expérience qu'il n'est pas facile de mener ce genre d'atelier à l'école !

Cette Antho-Noire est une réussite et d'une richesse que je recommande. Vous pouvez vous la procurer sur la page des Lithaniennes : https://www.facebook.com/LesLithaniennes/?fref=ts ou bien sur le blog de Frédéric Gobillot : http//lecycledeleveil.e-monsite.com/boutique (http://lecycledeleveil.e-monsite.com/pages/antho-noire-pour-nuit-de-pleine-lune/antho-noire-pour-nuit-de-pleine-lune.html et auprès des auteurs comme Audy Calviac/ Stark (https://www.facebook.com/audrey.calviac?fref=ts )

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24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 13:36
Couvertures de Wakehurst, le journal de Kahmsa An-Nasir
Couvertures de Wakehurst, le journal de Kahmsa An-Nasir

Couvertures de Wakehurst, le journal de Kahmsa An-Nasir

Je vous promets que vous aurez du mal à lâcher le livre dès que vous l'aurez commencé. Cet auteur Barnett Chevin excelle à installer des ambiances sombres dans ses textes. Ici, il se surpasse si c'est possible...

Rendez-vous en Enfer, sur les terres presque désertes de Cornouailles où dorment de terribles créatures antédiluviennes qu'aucun sortilège ou exorcisme ne parvient à empêcher de nuire d'une manière définitive. Cela à cause de personnes obnubilées par leur propre réussite ou voulant répondre à des ordres et demandes de maîtres n'écoutant que leur envie impérieuse de se mesurer au Diable en personne...

Chaque époque voit resurgir ce "Mal" qui s'approprie son lot de vie humaine, corps et âme indissociés. Il ne fait pas bon s'aventurer sur ce domaine maudit comme l'auteur ne cesse de nous le démontrer au travers de 13 parties encadrées par un prologue et un épilogue.

- L'ampleur du "Mal" qui sévit à Wakehurst prend racine avec Bellovèse, (Glann Dicinn, 275 av JC) celte qui vendit son âme à une entité méphitique par l'intermédiaire d'un druide, Aithirne Ailgesach qui dirigea la cérémonie."Sabathan", force du mal puissante sera libérée pour venger la tribu des Cornivi, représentée par le fils Bellovèse, soi-disant en danger à cause des Durotriges, pourtant alliés de toujours ...

- "Servitude" 1016 : Un lord Henri Warren écrit à Sir Davis. Cette lettre témoigne du calvaire enduré par cet aristocrate qui a acheté le terrible manoir. Ce dernier donne des preuves de son impuissance à lutter contre le "Mal" mais aussi à s'enfuir... à cause de sa femme et sa fille...

- "Le naturaliste" 1285 : Abdallah an-Nasir, serviteur d'un naturaliste, Sir Edmond Carwin témoigne de leur folle recherche de spécimens inconnus jusque là. Ils iront parcourir les Terres Maudites par défi contre un autre naturaliste, Fawkes...

- "Pour châtier les moutards" 1442 : petit intermède assez terrifiant qui met en scène une fillette Tatia maltraitée par sa marâtre (Zora ?). Cette dernière la déteste au point d'invoquer Sabathan pour qu'il s'en repaisse....

- "Le Conte" 1574 se construit autour d'une collecte de légendes non répertoriées. Salvadore, au service de Charles De Serrault en perdra la mémoire lorsqu'il rencontrera les puissances infernales à l'œuvre au domaine de Wakehurst à cause de Zora la sorcière qui le mène au cœur de la tourmente depuis Bodmin Moor, village voisin mais exsangue, aux gens bizarres.

- "Le sabbat de Wakehurst" 1666 où l'on apprend que le "Mal" qui sévit sur ces terres effraie Satan lui-même.

- "L'affaire du siècle" 1726 nous conte l'histoire de Rose Winterman, nouvelle propriétaire du manoir au destin lui aussi tragique !

- "La malédiction des Weller" 1850 : confession du dernier serviteur des Weller où les apparences sont trompeuses. Lawrence et sa femme Mildred vivent dans le manoir, pour l'instant à l'abri des monstres mais pas pour longtemps car malheureusement un drame survient qui emporte la belle Mildred.

- "À propos de la folie" : le patient 64, un ancien exorciste est revenu des terres maudites avec une démence qui intéresse un professeur psychiatre. Celui-ci veut percer le mystère des folies provoquées par le domaine de Wakehurst. Son comportement irresponsable déchaînera les puissances.

- "En territoire ennemi" 1944 : Un aviateur nazi, Hans Studel que l'horreur n'effraie pas (il a commis des crimes sordides sans état d'âme) aura pour mission de s'emparer d'une arme cachée sur les Terres de Wakehurst et de la rapporter à ses chefs. L'artefact magique d'An-Nasir, capable de détruire mieux que des canons, se révèle introuvable. Que devient Studel ?

- "Cornwall Daily Record" 1953 écrit comme un article de journal permet de découvrir peut-être l'origine de la malédiction.

- "Ceux des tableaux" 1970 : un jeune homme doit se rendre à contre-cœur en compagnie de sa jeune épouse chez sa belle-mère détestée. Ses intuitions se révèlent exactes.

- "Les muses" 2015 : Ken Stepnigh, auteur à succès de littérature d'épouvante a perdu l'inspiration et compte la retrouver dans ce manoir perdu, Wakehurst, vendu pour une modeste somme.

L'épilogue promet des cauchemars pour les jours à venir car l'histoire de Wakehurst continue !

Découvrez les textes hallucinés (369 pages) de Barnett Chevin que vous pouvez vous procurer ici pour 9,90 € : http://www.lulu.com/fr/fr/shop/barnett-chevin/wakehurst-le-journal-de-kahmsa-an-nasir/paperback/product-22673582.html.

D'autres nouvelles de cet auteur prolifique sont également disponibles chez Lulu.com dans d'autres recueils (au moins 7 anthologies).

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 19:05
Couverture du Dieu sans nom de Serge Rollet 17 € pour 10 nouvelles ! Collection Anticipation / Fiction

Couverture du Dieu sans nom de Serge Rollet 17 € pour 10 nouvelles ! Collection Anticipation / Fiction

Voyage au pays de Lovecraft en compagnie de créatures terrifiantes dont la particularité est de haïr les humains et de vouloir leur destruction.

Les histoires inventées par Serge Rollet renouvellent le genre habilement. Sa plume précise, sans fioritures surpasse nombres d'essais cherchant à imiter ce maître de l'horreur, éveilleur de sensations de terreur venues d'ailleurs.

Dans ce recueil, l'auteur nous offre dix nouvelles à savourer :

1) Le Dieu sans nom

Yann Martens, un professeur / archéologue, découvre après avoir participé au déplacement d'un temple Maya au cœur de la région du Yucatán, en pleine jungle que l'origine des récentes catastrophes serait liée à ce vaste chantier "Le Projet Chac". La place libre désormais sera recouverte par un barrage hydroélectrique. On ne trouble pas une terre sacrée sans conséquence ! Quelque chose s'est réveillée qu'il faudra contrer avec l'aide d'une association secrète et d'un vieux prêtre, Pedro Diaz. La fin très surprenante et pourtant cohérente donne une dimension grandiose à ces 91 pages de pur bonheur ! Le plus long texte du recueil annonce la couleur souvent noire de l'imaginaire fertile de cet auteur rare.

2) L'ennemi ancien (30 pages)

Encore une histoire de jungle, cette fois au Vietnam qu'un groupe d'américains, accompagné d'un enfant du pays, Truong, va tenter de traverser afin de retrouver un groupe de disparus composé de soldats américains qui n'ont plus donné de nouvelles. On comprend vite pourquoi mais tout l'art est dans la tension qui va crescendo à travers l'attitude du pauvre vietnamien, obligé de servir de guide malgré la certitude qu'il a d'aller au devant d'une mort effroyable. Les découvertes macabres lui donneront raison mais les soldats américains campent sur leur position. Un seul en réchappera, un métis, Johnny Eagle qui réussit à trouver la faille du "Grand Dévorant". J'ai été happée par ce texte, très réussi.

3) L'Ombre des Docks (31 pages)

Comment une île qui apparaît devant des marins, va plonger un équipage et un homme, le Capitaine Horace Mac Lane, dans un cauchemar inédit peuplé de crimes odieux.

La découverte d'un trésor au fond d'une grotte et d'un coffre qui se révèle être plutôt un sarcophage résistant aux nombreux essais d'ouverture aboutira à faire coïncider un des mythe de Lovecraft avec un célèbre tueur en série londonien. Grâce à l'aide du frère d'Horace, un érudit passionné de sciences occultes et un rituel ancien, le monde des humains sera délivré d'un monstre d'une cruauté totale. L'architecture de ce texte permet des situations passionnantes.

4) Baphomet (13 pages)

Voler des œuvres d'art dans des chapelles de campagne, des caveaux ou églises désaffectés est peut-être une bonne idée pour s'enrichir à moindre frais.

C'est l'idée de Michel Bron et de son associé qui ont crée leur association et un réseau de collectionneurs peu scrupuleux. L'affaire tournera au vinaigre quand une sculpture d'origine inconnue, créée dans une matière de basalte noir provoquera des cauchemars et la mort de l'un d'eux. Même le narrateur, en prison ne souhaite pas être remis en liberté à cause de la menace que cette statue engendre. Idée originale en tous cas.

5) Le portrait (8 pages)

Un homme, Christian emménage; quoi de plus banal. C'est sans compter sur l'attrait d'un simple tableau. Celui-ci entraînera le malheureux dans une folie destructrice et à sa suite tous les locataires qui succèderont ensuite dans ce logement hanté par une créature maléfique qui pourtant semblait amicale au début. On aborde par ce texte tout le charme des suggestions, par petites touches. J'ai bien apprécié ce ton détaché et si efficace.

6) L'étranger (4 pages)

Texte court mais percutant non pas dans les mots et expressions mais dans la conclusion terrible ! Impeccable !

7) Conte de poivrot (8 pages)

Un des seuls textes SF et à tendance humoristique très bien mené ! À découvrir.

8) Le grand tirage (4 pages)

Texte surprenant et d'une grande qualité que je ne veux pas résumer car il perdrait de sa charge !

9) Les successeurs (7 pages)

Encore un texte à coloration SF, très ironique et complètement barré, dans le bon sens du terme !

10) Les quatre saisons de l'Apocalypse (20 pages)

Quand on est le seul survivant sur Terre, il faut s'organiser. C'est ce que fait le dernier homme d'une matière désenchantée qui contraste avec les récits post-apo habituel.

Texte emprunt d'une poésie qui surprend, s'attardant sur les descriptions de la nature lors du passage des quatre saisons. Celle-ci reprend ses droits et c'est si déconcertant pour l'espèce humaine. Très intéressant témoignage d'un mortel qui ne pourra pas survivre longtemps puisque l'ironie du sort le laisse sans possibilité d'être soigné.

En un mot : achetez ce recueil : il vous réserve des heures de lecture fructueuse. Et en plus la préface d'Artikel Unbekannt donne un éclairage érudit sur l'auteur et ses sources. À la fin une interview en 10 questions précise un peu le projet de l'auteur, Serge Rollet.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture

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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 21:06
Belle édition de L'Atalante à 25 €. ; 631 pages
Belle édition de L'Atalante à 25 €. ; 631 pages

Belle édition de L'Atalante à 25 €. ; 631 pages

Ce roman qui m'a été conseillé par un auteur m'a littéralement transporté dans un autre univers, noir certes mais fort, malgré quelques difficulté à certains passages comme les citations de toutes les stations en russe et les différentes noms des groupuscules organisés dans leur survie.

Il s'agit en effet, après une attaque chimique et une guerre, de résister à bien des dangers. Le pire semble survenir des hommes eux-mêmes. Ils se livrent à des luttes de pouvoir, certains cherchant à occuper des lieux stratégiques, à vendre leur production, à se déplacer pour découvrir les autres stations.

C'est ce que tente de faire le héros Artyom pour au départ suivre une sorte de prédiction, de mission : il serait l'élu, détiendrait la solution pour éradiquer "Les Noirs", nouvelle menace qui pèse sur les siens. À partir de son départ, le roman tient en haleine et je n'ai pas pu m'empêcher d'avaler les 600 pages en un rien de temps !

Ambiance noire, post Apo surprenante, à la fois hyper-documentée et émaillée d'images lyriques stupéfiantes par lesquelles je passais de l'état de peur à celui d'exaltation. Je suivais ce jeune survivant qui avance imperturbable malgré des découvertes incroyables, effrayantes et qui va vivre des situations tragiques. Cet auteur russe réussit à enchaîner les chapitres en surprenant son lecteur à chaque page ! C'est fabuleux comme expérience de lecture, mystique même.

Je recommande beaucoup ce livre ^^

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Présentation

  • : Le blog de francoisegrenierdroesch auteur fantastique
  • : Je mettrai mes essais littéraires, mes coups de coeur, des liens vers mon roman fantastique " LE PIANO MALÉFIQUE " car je me suis découvert une passion pour l'écriture alors que jusque là, je dessinais et gravais. Mais, je suis enseignante et donc, j'ai peu de temps à consacrer à ce blog, ne m'en voulez pas d'être parfois longtemps absente ! Du Cauchemar au rêve, il n'y a qu'un livre ! ( La Confrérie de l'imaginaire )
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  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans
  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans

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