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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 22:05
Affiche du salon du livre de Migennes le 15 octobre 2017

Affiche du salon du livre de Migennes le 15 octobre 2017

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27 septembre 2017 3 27 /09 /septembre /2017 11:55
1er salon de VALLAN (89) dédié aux Super Héros

1er salon de VALLAN (89) dédié aux Super Héros

Je vous invite à venir me rencontrer pour découvrir mes publications en vrai et à papoter autour de vos lectures. 

Ce sera dans l'Yonne à la salle des fêtes de Vallan pour un nouveau salon du livre, le dimanche 8 octobre.

Portez-vous bien et bonnes semaines d'ici là. 

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15 juillet 2017 6 15 /07 /juillet /2017 22:54
Roman fantastique / Séquestration / Enquête paranormale / Avec Le Comte de Nerval et Herbert Léonidas / Pour Adulte
Roman fantastique / Séquestration / Enquête paranormale / Avec Le Comte de Nerval et Herbert Léonidas / Pour Adulte

Roman fantastique / Séquestration / Enquête paranormale / Avec Le Comte de Nerval et Herbert Léonidas / Pour Adulte

Prix : 22 € + 3 € de frais de port

25 €

Taille : 14 x 21 cm

254 pages

Neuf

Possible de dédicacer le livre puisque je suis l'auteur

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15 juillet 2017 6 15 /07 /juillet /2017 22:25
La folie vue par 11 auteurs / illustration Jon Ho / Graphisme : Chris Vilhelm

La folie vue par 11 auteurs / illustration Jon Ho / Graphisme : Chris Vilhelm

Prix : 15 € + 3 € Frais de port

Taille : 15 X 21 cm

197 pages

Neuf

Possible : une dédicace de moi-même, auteur

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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 17:38
Couverture : Conception graphique : Éric Marcelin pour Manhattan Marilyn Editions Critic
Couverture : Conception graphique : Éric Marcelin pour Manhattan Marilyn Editions Critic

Couverture : Conception graphique : Éric Marcelin pour Manhattan Marilyn Editions Critic

Le prologue de ce roman nous entraîne à Manhattan, en mai 1962, aux côtés de Marilyn, star et icône américaine. L’immersion est totale, ce qui m’a beaucoup plu.

On sent que l’auteur s’est documenté sur l’actrice et les derniers jours de sa vie. Même sa personnalité transparaît à travers ces quelques pages (5) ainsi que ses amitiés amoureuses avec de nombreux hommes, en particulier John Kennedy, assassiné plus tard. On apprend qu’elle détient un secret révélé par John, pendant sa dernière nuit en sa compagnie et qu’elle ne peut vivre au grand jour avec cette révélation à cause du FBI, fil rouge du roman ; d’où cette phrase : « L’idée lui était venue soudain : elle devait mourir pour ne pas mourir. Comme une mort de cinéma ».

Tout au long du récit, on rencontre des personnages forts surtout une ancienne marine en Irak, Kristin Arroyo qui ne se laisse pas démonter par le système et milite en faveur des droits des plus démunis avec le mouvement « Occupons Wall Street », ressemblant aux Indignés d’Europe. De nationalité hispanique et sans famille, elle possède de nombreuses qualités dont celle de savoir se battre et utiliser son intelligence du terrain à son avantage en toutes circonstances.

Bravo pour ce personnage principal qui change des romans de ce genre (thrillers).

Le hasard la fera rencontrer un photographe, Nathan Stewart qui aimerait la prendre en photo afin d’alimenter son expo sur le mouvement des OWS, ce qu’elle acceptera avec difficulté. Puis, en discutant dans sa galerie, Kristin lui montrera des clichés de son grand-père qu’elle n’a pas connu car étant mal vu de sa famille, il était mis à l’écart. Tirages montrant Marilyn Monroe et que Nathan, membre d’une fondation destinée à sa mémoire, considère comme inédites et surprenantes. L’auteur des photos, le grand-père de Kristin apparaît soudain célèbre ; il s’agit d’Edward Pyle, peut-être une allusion à Eddie Pyle, l’opérateur qui filma le tournage Des Désaxés, dernier film de Marylin ?

Le photographe lui proposera de mêler les photos qu’il a prises d'elle avec celles de Marilyn, afin de marquer encore plus les esprits et de donner une visibilité au mouvement que la jeune hispanique défend.

À ce moment du récit, à partir de l’inauguration de l’expo intitulée : « Deux femmes rebelles à New-York », Kristin ne connaîtra plus le repos, devenant la cible de divers « chasseurs » tous ayant la volonté de détruire la vérité sur Marilyn et ses photos apparemment compromettantes.

Grâce à un ami du photographe, le milliardaire Mickaël et des potes anciens soldats devenus, clochards à cause d’une politique d’insertion inexistante, Kristin essaiera de comprendre pourquoi on veut la tuer... Que s’est-il vraiment passé autour de Marilyn pour que ces photos amènent le FBI à intervenir ainsi que la mafia ?

Ce thriller est haletant, je ne me suis pas ennuyée et j’ai apprécié la plume de Philippe Laguerre, son art du scénario à rebondissement, sa facilité à nous immerger dans des situations imprévisibles au travers de décors réalistes.

On sent que l’auteur connaît parfaitement cette ville de New-York et que le scénario a été réfléchi dans ses moindres détails alors qu’il s’agit d’une pure fiction. Celle-ci prend sa source avec des interrogations au sujet de la mort de Marilyn, si elle a eu lieu en 1962 ou bien si l’actrice vit encore. Une légende urbaine existante pose cette question.

Je recommande ce roman qui allie suspens, interrogations, mythes et Histoire dans une Amérique fascinante et violente.

Merci à Philippe Laguerre de m'avoir permis de lire cet ouvrage.

Pour se le procurer :

http://editions.critic.fr/nos-livres/policier-thriller/manhattan-marilyn.html

http://livre.fnac.com/a9357057/Philippe-Laguerre-Manhattan-Marilyn

http://www.amazon.fr/Manhattan-Marilyn-Philippe-Laguerre/dp/B019OSYJJG

 

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20 mai 2017 6 20 /05 /mai /2017 19:38
Roman SF de Sylvain Lamur, couverture de Vincent Laik
Roman SF de Sylvain Lamur, couverture de Vincent Laik

Roman SF de Sylvain Lamur, couverture de Vincent Laik

L'auteur, Sylvain Lamur, à travers son personnage principal, Quentin Quonnard, nous livre un scénario surprenant et original qui a su capter tout mon intérêt.

Ce VRP de l'espace me ferait fuir dans la vraie vie... Imaginez un commercial tête à claques, homme à femmes sûr de lui, doutant parfois de ses capacités, mais selon un procédé de l'auteur assez subtil, mélange de dérision et de beaufitude très réussi, je l'ai suivi facilement dans ses réflexions "premiers degrés" tout à fait crédibles.

À la fois suffisant et déterminé, aux ressources insoupçonnées, ce Quentin brave les difficultés de situations déroutantes. Déjà, à cause d'un obstacle imprévu, il doit faire face au crash de son vaisseau spatial, "Bill Dollar" où il faillit perdre la vie et à la mort de son ami Weddie. Sur l'astéroïde minuscule où il atterrit l'attend moultes surprises, entre autre ce caillou exauce la plupart de ses pensées, ce qui est source de problèmes parfois... De nombreux personnages, dont le double de Weddie et de Ylda, la femme "peau de colle" de Quentin, naîtront et s'avèreront bien utiles pour la suite des aventures de ce héros malgré lui.

Au lieu de continuer à se la couler douce, il souhaite repartir vers sa mission première : un rendez-vous avec un important personnage, Monsieur Maugus Helb-Feldt afin de négocier un accord au sujet de la mélasse, une sorte d'élixir de jouvence. Mais lorsque le Bill est en état, et qu'enfin, ils repartent, lui et son compagnon, sur la planète UMEG IV, des mois se sont écoulés ! Ils arrivent en retard et sont très mal accueillis.

Commence une série d'événements à cause de Magnus car ce dernier n'aura de cesse de lui faire payer l'affront de l'avoir fait attendre. La secrétaire de Magnus, Mademoiselle S, sa femme Quoarine aussi se serviront de Quentin pour diverses raisons.

Je m'arrête là de "spoiler" et vous laisse le plaisir de découvrir l'ampleur de cet ovni, bien foutu. Une belle plume stimulante que je suivrais avec plaisir. Je connaissais les nouvelles de Sylvain Lamur qui sont toutes d'un niveau excellent et ne suis pas mécontente d'avoir lu son premier roman.

Donc, j'ai vraiment adoré d'avoir passé quelques heures de lecture en la compagnie de Quentin Quonnard ^^ parcourant ce monde où tout est possible. Il suffit de le vouloir, de rêver pour que l'imaginaire prenne vie. Au fil de ses péripéties, je me suis surprise à le trouver sympathique finalement, ainsi que la galerie de personnages secondaires, tous intéressants (le Sage du Fin Fond de l'Espace une vraie trouvaille).

Une dernière chose : heureusement, l'amour que les femmes lui porte le sauve bien souvent. Sans elles, il croupirait en prison ou serait en piteux état.  

Je remercie Rivière Blanche de m'avoir permis cette lecture. Je signale que l'exemplaire reçu présente des défauts d'impression légers comme des caractères qui se chevauchent.

Pour se le procurer (20 €) : http://www.riviereblanche.com/collection-blanche-bl2151-quaillou.html#1cfa4a9db00ccf6474ae284036a1d00c

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17 avril 2017 1 17 /04 /avril /2017 01:04
Couverture par Fleurine Rétoré, Collection SÉMA'CABRE
Couverture par Fleurine Rétoré, Collection SÉMA'CABRE

Couverture par Fleurine Rétoré, Collection SÉMA'CABRE

Je me suis régalée avec cette anthologie comprenant 10 textes sur une thématique originale se résumant à « Nu sur le balcon ».

La première « L’inconnue du cinquième » de Jean-Pierre Andrevon est vraiment bien fichue. Au début le narrateur, Michel Ceccaldi, visite un appartement, celui où il a sans doute vécu pendant sa jeunesse. Il doit le vendre mais ne s’y résous pas. Des souvenirs remontent à la surface de son esprit. Un petit pactole le décide à garder le logement en ville. Tandis qu’il se prélasse sur le balcon, il est témoin d’une scène qui le fascine : une femme apparait sur un autre balcon, au même étage que le sien, situé dans l’immeuble d’en face. Il pense qu’elle se fait agresser. Commence alors l’envie de la sauver des griffes de l’homme qui apparemment l’ennuie. Il téléphone à la Police qui lui envoie deux personnes… Bien évidemment, les investigations au numéro supposé de l’immeuble et de l’appart d’en face ne donnent rien. On ne le croit pas. La suite surprend et la fin possède ce retournement que l’on n’avait pas prévu. Du grand art. Un peu à la manière de Julio Cortázar que j’admire.

2) In Vinylo Veritas de Bruno Pochesci décrit à sa manière très imagée le parcours d’Alan piégé par une suite de sons et mots incompréhensibles (le Däw Krkt), précédée d’une figure féminine qui le poursuit à certains moments jusqu’à le forcer à s’évanouir. On se demande bien sûr pourquoi, c’est très malin. Tout commence pour lui 42 ans plus tôt quand il fait connaissance de Noreen… Il passera son temps à essayer de comprendre dans l’hôtel où Les légionnaires d’Hadrien, des fans de son ancien groupe l’ont invité pour une convention collective retraçant cette période bénie au travers d’une collection de vinyles des Hadrian’s Wall, groupe d’Alan. Se méfier de ce gentil groupe de frappadingues. Il va aussi y avoir une nue sur un balcon… Et beaucoup de choses délirantes. À lire sans modération.

3) Black Star de Pierre Brulhet est peut-être l’une des nouvelles qui m’a le moins enthousiasmée. De facture classique, elle partait pourtant bien et m’intriguait au début avec cet étranger recueilli par l’inspecteur de police car il avait été découvert nu sur son balcon. Je n’ai pas bien compris l’acharnement de la police à son encontre car il n’avait rien fait de mal à ce stade de l’histoire. Ensuite on apprend qu’il y a eu un meurtre (une cantatrice) à l’appartement où il se trouvait… Soit, mais quand même, la manière peu respectueuse du flic m’a choquée. L’assistante policière va être fascinée par cet étranger qui veut aller à l’opéra… La fin bizarre, ne m’a pas convaincue.

4) L’œuvre des spectres, Fabien Clavel. L’histoire se passe dans un théâtre national de l’Opéra car un crime semble avoir été commis. La cantatrice, Mlle de Vrocourt n’est pas réapparue sur scène laissant sa doublure tenir son rôle jusqu’à la fin de la représentation. Un certain Ragon, commissaire doit enquêter et interroger le directeur. La loge recèle des bizarreries et on apprend le vrai caractère de la diva. La lecture des revues que lisait la défunte donne une piste sérieuse à Ragon. Une écriture agréable et une histoire originale. Relire le fantôme de l’opéra peut être un plus pour bien comprendre la fin « théâtrale ». Du paranormal.

5) Le soldat blanc, Xavier Deutsch. Une atmosphère particulière plane sur cette prose aux mots et phrases comme mises à plat. Le style de l’auteur accroche tout de suite. Exemple : « Cet homme se prénomme Gilbert. Il a cinquante-et-un an. Je connais peu d’hommes de cet âge portant ce prénom, Gilbert.

Je ne rencontre pas de plaisir à écrire ce prénom. Pas de déplaisir non plus. Gilbert n’a pas choisi de s’appeler comme ça, moi non plus je n’ai pas choisi. Je prends les événements tels qu’ils surviennent… »

Voilà, il y a une simplicité et en même temps une angoisse qui monte en lisant ce texte, comme une ritournelle. Les faits d’une banalité déconcertante cachent quelque chose de malsain. Et nous allons découvrir un personnage pas si sympathique que cela au final. Le fond et la forme coïncident à merveilles. Ce qu’il sera amené à faire surprend, puis aura son explication que je trouve d’une pertinence infinie. Merci pour la découverte de cet auteur que je ne connaissais pas et bravo à lui pour avoir mis en lumière toute la noirceur de l’âme humaine en des mots pourtant si simples.   

6) Témoin indésirable, Hélène Duc. L’écriture très élégante de l'auteur permet de bien prendre possession des lieux de l’intrigue et du personnage principal, James, inspecteur à la retraite. On songe à « Fenêtre sur cour » lorsqu’il se met à espionner l’immeuble d’en face avec un télescope à infra-rouge et qu’il découvre le voisin sur son balcon nu et le visage en sang ! Sa voix intérieure lui commande de se bouger. L’humour de ces répliques rythme agréablement les scènes. La suite est assez déroutante, mais on suit le retraité en ayant mal pour lui. L’auteur excelle à retranscrire la montée d’adrénaline puis la souffrance physique. Fin surprenante. Très bon moment de lecture avec des références à des films culte, ce qui m’a particulièrement plu.   

7) Curiosité de balcon, J.B. Leblanc. Une écriture au cordeau pour une nouvelle époustouflante. La curiosité est un vilain défaut et ça Vincent s’en rappellera toute sa vie ! Le début se focalise sur un couple qui revient de courses, tranquillement jusqu’à ce que le jeune homme se fige, hypnotisé par ce qui se passe au-delà de leur baie vitrée. Un corps nu allongé sur un balcon derrière des vitres le subjugue à tel point qu’il ne bouge pas, mais ensuite sera tenté d’y aller voir de plus près. Les échanges avec sa femme sont savoureux car elle ne veut pas s’en mêler au début puis va se prendre au jeu. La fin, très bien amenée nous fait entrevoir toute la fourberie humaine.

8) Le seul ami, Daph Nobody. Le « point de vue » de Ralph Battler, jeune garçon solitaire devient un jeu de chat et de souris. Lui qui n’a pas d’ami s’est créé un monde à part, en se distrayant tous les samedis soir lorsque ses parents partent dîner en ville. Il observe à l’aide de ses jumelles, la vie qui se déroule à l’extérieur, attendant quelque chose qui va le distraire. Ce soir-là, un homme qu’il a appris à connaître, Paul Rubinek, un huissier de justice, s’introduit chez Lize. Oui, Dalph connait toutes les histoires des voisins en les observant et en les suivant. Celle-ci trompe son mari avec ce Paul, mais le mari, Bob revient à l’improviste, alors qu’il travaille de nuit dans la sécurité. Paul se retrouve coincé et nu sur une corniche entre deux fenêtres essayant de rejoindre le balcon. Sadique, l’enfant lui enverra des jets de cailloux car sa deuxième passion est le lance-pierre. La conclusion amenée en flirtant avec le fantastique est très intéressante et pose pas mal de questions au sujet de ces actes cruels du côté du gamin mais aussi du côté de l’adulte. Qui est le plus monstrueux ? Belle histoire d’amitié à postériori très bien écrite et crédible.

9) La Tordue, Camille Adler. L’histoire qui a pour cadre la Traviata se passe dans un Opéra où une cantatrice, Victoria F. a été retrouvée morte. Pas très surprenant comme cadre puisque d’autres nouvelles du recueil se passent dans ce lieu ou avec une chanteuse, mais superbement retranscrit. On assiste à des échanges entre le directeur, monsieur Letellier et Willems, l’inspecteur. On reste sur sa faim au bout de l’enquête. C’est un parti pris ou bien le mystère se rattache à Violetta, personnage central dans la Traviata.

10) Alan 2.0, Nicolas Pages. Un golden boy d’une société sur le déclin aimerait de refaire une virginité ou tout du moins contrôler mieux sa vie qui jusque-là n’était que débauches, faux-semblant, vide… Sa femme l’ayant quitté, emmenant son fils avec elle, fut le déclic. Belle introspection de ce type peu sympathique. Il gagne à être aimé et fera tout pour aider son prochain, suite à ce qu’il aperçoit sur le balcon de l’immeuble d’en face. Sa curiosité l’entraînera loin. J’ai bien aimé l’idée et cette fin que je n’avais pas vu venir ^^.

Conclusion : je vous encourage à vous procurer ce recueil, au titre prometteur et aux nouvelles envoûtantes. (pour 17 €)

Liens d'achat : http://www.sema-diffusion.com/fr/81-sema-cabre

Ou :

http://www.amazon.fr/Nu-Sur-Balcon-Anthologie/dp/2930880155/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1492386259&sr=8-2&keywords=nu+sur+le+balcon

 

mmmm

 

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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 16:49
Thriller sorti le 14 avril 2017, Sema'Isain. Couverture de Floating Fantask

Thriller sorti le 14 avril 2017, Sema'Isain. Couverture de Floating Fantask

Le miroir du damné

Auteur J.B. Leblanc et Frédéric Livyns

Couverture : par Floating Fantask

On entre dans ce thriller par un prologue présentant un personnage clé de l’histoire : Lucy, ce qui m’a de suite accrochée. On veut en savoir plus, sur le pourquoi de son état et de son angoisse… Et sur ce miroir que libérerait, on ne sait pas trop quoi à ce stade. J’aime beaucoup cette entrée en matière.

Ensuite on passe à un autre personnage, Alain qui sera une des premières victimes d’une sorte de malédiction s’abattant sur Tarsac. Mais le fait d’avoir en tête le prologue m’a fait comprendre (ainsi que le dessin de couverture) que le miroir y est pour quelque chose. Donc, je me suis intéressée beaucoup plus à la psychologie des personnages encore vivants car bien vite ils nous quittent dans d’affreuses souffrances ! Ils sont tous très bien campés et ont tous des priorités liées à leur fonction pour le policier principal, en charge du dossier - Gérald Courtas ou le maire et chef de la police du village, Martin Fabre - ou bien liées à leur histoire personnelle.

Tout se met en place progressivement, un peu trop lentement à mon goût car les chapitres découpés en zoom sur les protagonistes donnent parfois des informations répétitives. Il y a Kalvyn, pièce maîtresse, venu spécialement s’occuper de l’enterrement de son père car il est le seul « survivant » de la famille. Il s’interroge sur les circonstances de ce décès puisqu’on lui refuse l’ouverture du cercueil. Il est persuadé qu’on lui cache des choses et en effet ! Par son regard et ses actions, on découvre Tarsac et son climat difficile à supporter, déjà par les tensions entre les habitants, puis par l’histoire de crimes antérieurs commis par un certain « réducteur » dont on fera la connaissance dans les chapitres suivants à plusieurs reprises et pour finir à cause de la chaleur insupportable qui y règne.

502 pages où l’on ne s’ennuie pas et où je guettais le moment de bascule vers l’innommable. Je n’ai pas été déçue ! Les derniers chapitres sont très réussis de ce côté-là !

Je ne dévoilerai pas le dénouement à la hauteur logique de ce qui est suggéré tout au long du livre. Vraiment, je salue l’imagination, la faculté de transcrire des émotions et descriptions prenantes des auteurs. Du bon boulot.

Le résumé par Sema Éditions :

« Au cœur du massif des Maures, le petit village de Tarsac est le cadre de meurtres sauvages qui font ressurgir la peur et la paranoïa.

Qui est cet assassin particulièrement retors qui ne laisse aucune trace et semble connaître parfaitement ses victimes ?

C’est ce que devront découvrir le lieutenant Courtas du SRPJ de Toulon et Martin Fabre, le chef de la police municipale. Cette enquête les confrontera à des croyances révolues sur fond de sorcellerie et à un étrange miroir qui semble être le cœur de l’énigme.

Mais, dans cette cuvette infernale écrasée par la chaleur, les morts se succèdent à un rythme effréné, et le temps leur manque… »

Pour l'acheter : http://www.sema-diffusion.com/editions/le-miroir-du-damne/

 

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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 12:56
Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...
Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...
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Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...

Avec Otherlands, Les Occultés, Les lithaniennes, Bar aux livres...

DEDICACES 2017

Chers amis, lecteurs et futurs lecteurs, je vous livre mes dates et lieux de dédicaces à venir. Vous pourrez venir me rencontrer ainsi que d’autres auteurs ici :

1) Les 7 et 8 mai 2017 toute la journée sur le stand d’Otherlands au SALON DU FANTASTIQUE à PARIS qui débute le 6 mai au 40 av de la Porte de la Villette 75019 Entrée gratuite pour les costumés (Thème : les monstres) ou 10 € sur place. J’ai quelques places gratuites pour ceux qui me le demanderont (en MP, me mettre un numéro de tél sur ma page facebook, le piano maléfique et je vous appellerai : http://www.facebook.com/Le-piano-maléfique-page-auteur--116958348386776/?ref=ts&fref=ts&qsefr=1).

Page du salon :  http://www.facebook.com/SalonFantastique/?fref=ts

Avec OTHERLANDS : http://welcometootherlands.wixsite.com/otherlands

 

2) Le 27 et 28 mai 2017 toute la journée sur le stand des éditions Les Occultés : BLOODY WEEK-END à Audincourt (du 26 au 28) Rue de la Filature 25 400 Audincourt. Entrée à partir de 5 €, gratuit moins de 10 ans. Film d’horreur, concours de cosplay. Tenue de personnages horrifiques recommandée.

Page du salon : http://www.facebook.com/www.bloodyweekend.fr/?fref=ts

Avec LES OCCULTES : http://lesoccultes.com/

 

3) le 4 juin 2017 de 10 h à 18 h BAR AUX LIVRES à Bar sur Aube avec mes livres et recueils collectifs, 10200 Bar sur Aube. Entrée gratuite. Littérature générale, BD, polar, jeunesse, histoire et patrimoine

Page : http://fr-fr.facebook.com/Barauxlivres/

 

4) les 1 et 2 juillet 2017 toute la journée : LES LITHANIENNES à Varzy, Parc du Château 58210 avec mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom dans la collection Farfadet, éditions Evidence : http://www.facebook.com/CollectionFarfadet/?fref=ts).

Page du festival :

http://www.facebook.com/LesLithaniennes/?fref=ts

Entrée gratuite. Salon axé sur le thème des sorcières. Venir costumés.

 

5) Le 22 et 23 juillet 2017 : Le DORMANTASTIQUE à Dormans, Château de Dormans, 51700, Marne. J’amènerai mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom (dans la collection Farfadet, éditions Evidence). Entrée gratuite.

Page du salon :

http://www.facebook.com/groups/399561500202095/?fref=ts

 

6) le 6 août : JULLY, 89160 au château. 6ème Fête du livre. J’amènerai mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom (dans la collection Farfadet, éditions Evidence). Entrée gratuite.

 

7) Du 11 au 13 août : PROVINS, CONTES ET LÉGENDES À LA FERME, 5 Chapelle Saint Jean, 77 160 (Ferme du Châtel chez M.et Mme LEBEL. J’amènerai mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom (dans la collection Farfadet, éditions Evidence). Entrée libre. Marché féérique.

Page du salon : http://www.facebook.com/contesetlegendes77/

 

8) 8 à 10 septembre 2017 : Festival des IMAGINAIRES à Tonnerre, 89 700. J’amènerai mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom (dans la collection Farfadet, éditions Evidence. Entrée : 11 € les 3 jours, réduit à 8 € pour les visiteurs costumés. Gratuit enfants de – de 12 ans. Nombreuses animations et spectacles divers autour.

Page du salon : http://www.facebook.com/groups/1805659789696022/?fref=ts ou : http://www.facebook.com/TonnerreFactory/

 

9) le 15 octobre : peut-être MIGENNES (à confirmer)

 

10) le 22 octobre à TROYES, 10000, au Bar Associatif, Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne avec des auteurs locaux. Plus de détails à venir. Entrée Gratuite, mais commander des boissons serait sympa pour les patrons du bar 😉 http://www.facebook.com/BarAssociatifExpressionLibreTroyes/?fref=ts

 

11) les 28 et 29 octobre, SENS Salon des MOTS SEN[S]VOLENT, 2 rue Henri Cavalier, Salle Harmonie 89100. J’amènerai mes livres, recueils collectifs, plus un roman jeunesse à mon nom (dans la collection Farfadet, éditions Evidence). Entrée gratuite. Nombreuses animations. Salon généraliste.

Site de l'association : http://lesmotssensvolent.e-monsite.com/

 

 

 

 

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 18:34
Recueil de nouvelles sur le thème de Frankestein/ Mary Shelley Collection l'Atelier chez Souffle Court Éditions
Recueil de nouvelles sur le thème de Frankestein/ Mary Shelley Collection l'Atelier chez Souffle Court Éditions

Recueil de nouvelles sur le thème de Frankestein/ Mary Shelley Collection l'Atelier chez Souffle Court Éditions

Petit livre intrigant qui dans l’ensemble ne m’a pas enthousiasmé à 100 %.

Certains textes m’ont paru hermétiques, peut-être parce que le thème : Hommage à Mary Shelley ne me parle pas, que la phrase récurrente : « Ah ! Que les sentiments des humains sont variables ! Et combien étrange est cet attachement que nous portons à l’existence ! » me sort de ma lecture à chaque fois ou presque, que certaines nouvelles trop bizarres ne me paraissent pas en adéquation avec l’idée que je me fais du sujet, cette femme écrivain, auteure du fameux Frankenstein ayant eu une vie mouvementée…

21 textes pour 285 pages au format mini (10,5 cm / 15 cm).

 

La première nouvelle : « Aujourd’hui est terminé » de Sébastien Meunier mérite en effet le Prix Première nouvelle 2016. Elle est plaisante, écrite à la première personne du singulier d’une manière parfaite. Je ne me suis pas attendue à cette fin, très réussie. Le narrateur a une mission qui se révèlera haute en surprise… Et je ne peux en dire plus comme pour la plupart des textes qui sont très courts. 14 pages pour celle-ci.

 

« Éclats de lame » de Fanny d’Angelo. Une histoire que j’ai beaucoup appréciée du fait de son ancrage dans notre réalité, Daesch et leurs pratiques ignobles, et de sa noirceur, mais au plus près de l’âme humaine. D’une justesse de ton parfaite pour traduire l’embrigadement.

 

« Fragments » de Dominique Piferini troisième nouvelle que j’ai bien aimée, déjà parce que l’époque me parle. Glaciale ! La mémoire d’une vieille femme revient par bribes et la fin est juste émotionnellement impeccable.

 

« Désincorporation » d’Hélène Duc fait partie de mes préférées. Déjà parce que le genre SF m’attire et le sujet très actuel, l’immortalité, me fait entrevoir une piste que je n’aurais pas imaginée moi-même. Le cadre, les personnages, le déroulé des actions très pertinentes et l’écriture très maîtrisée m’ont permis de m’évader tout en réfléchissant aux conséquences d’une technologie capable dans le futur de ce genre de prouesse.

 

« Le duplicata », Pierre-Alban Pillet. À tendance SF. Belle histoire de réappropriation d’un passé perdu par l’intermédiaire d’une technique futuriste, pas encore mise au point. Dans mes préférées.

 

« Le sourire de Sisyphe », Stéphane Bientz. Une vraie réussite aussi. J’aime beaucoup l’idée, cette punition démoniaque ! Un peu SF. « L’âme est une prison » … en effet.

 

Ensuite, « Met’menole ou la Déméter des talus » de Françoise Balley : Très imaginatif car on voyage en même temps qu’une entité non définie, ou d’une façon proche des plantes… Mais de ce fait, difficile de s’accrocher à quelque chose de connu. Sauf à la fin ou tout s’éclaire.

« De Humani Corporis Dolore » de Xavier Watillon. Jeu de dupes entre Mary et Victor sur fond de laboratoire et d’expériences douteuses.

« Il faisait presque noir » de Marie Constant. Toujours cette litanie aussi du concept d’avant la nuit qui ne me parle pas ! C’est une image, je pense… Ce qui se passe avant la fin de tout. Je n’ai pas bien saisi le sens de cette nouvelle. Un jeu là encore entre deux êtres, dont l’un (l’une) très dépendant de l’autre remet en question un pacte dont on ne sait pas grand-chose…

« Galette aux amandes et têtards noirs » d’Elisa Deleuze. Histoire de retrouvailles entre filles de milieu différent dont l’une, Alison se cache (on comprend pourquoi au fil du récit) tandis que l’autre, Mary brille au grand jour.

« Les Cholpèques » de Florence Bouche. Une bonne idée, bien menée jusqu’au dénouement plein d’ironie à partir de recherches archéologiques ou archéo pas logiques.

« La mécanique de l’âme », Juliette Baron. John voue un amour sans faille à Mary qui semble de bonne compagnie. Ce qui est arrivé à la jeune femme et ce que s’inflige John fait tout de même froid dans le dos.

« Moi, Mary » de Valériane Marino. Une jeune femme nommée Mary tient son journal pour relater les péripéties dues à sa maladie. Ses états d’âme et réflexions sur la vie, la mort, les donneurs qui pourraient être des psychopathes émeuvent et le destin frappe.

« L’autre et moi », Camille Plaisante. Thème de l’attente, du reflet, de l’autre qui peut être moi. Quelqu’un souhaite le retour de Mary, mais où est-il, mystère. On devine qu’elle est indispensable à son équilibre mental.

« La valse des vanités » Arnaud de Monlivaut. Tentative de garder sa jeunesse pour Mary, pour un coût exorbitant. Le naufrage d’une vie basée sur l’apparence. D’une tristesse inouïe, mais je ne me suis pas sentie concernée par la douleur de cette personne courant après sa beauté perdue.

« Pour une main de plus », Stéphanie Bara. Histoire gentiment absurde qui serait le combat de Pietr et de Mary. Lui s’accapare au sens propre des éléments du corps d’Elle pour réaliser son rêve d’être augmenté… Un nouveau Frankenstein ?

« Un vœu au chocolat », Fanny Renard. Au début j’ai pensé que le narrateur était un immonde monstre pédophile ; ce n’est pas ça du tout. Bravo à l’auteur pour sa facilité à nous tromper ^^

Rapport faussé entre deux personnes vivant sous le même toit, pour cause de syndrome de Peter Pan. Malin comme approche du thème de l’éternelle jeunesse.

« Séduisant inconnu », Ancélise Blan. La lecture publique d’une nouvelle par une certaine Mary donne le départ à une rencontre pleine de surprises. L’inconnu s’appelle Gray, tout un programme.

« Plonger dans une eau glacée », Lilia Seddik. Un texte qui surprend par le ton par moments vulgaire, mais on comprend petit à petit la raison, et c’est plutôt bien amené.

« Il n’est pas toi mon amour », Adeline Brun. Un peu SF. Histoire d’un homme qui tente de recréer sa moitié, à bout de nerfs à force d’y penser, puis plus concrètement. Amour fou. Descriptions de sa douleur immersives.

« L) UniVersus », C.L.De-Saër. Texte en prose poétique qui m’a laissée de marbre. Désolée pour cet auteur mais les mots qui constituent une chaîne (de l’univers) m’ont paru trop décousus et sans liens entre eux. 19 pages (la plus longue de toutes les nouvelles de ce recueil) de sonorités qui pourraient plaire à certains lecteurs qui n’ont pas besoin d’une trame narrative, de personnages, d’actions, de cadre précis (là, il est multiple), une chute surprenante pour apprécier une nouvelle.

Pour conclure, un recueil varié, au thème original. Quelques pépites que j’ai eu plaisir à « déterrer ».

Lien vers l'éditeur : http://www.soufflecourt.com/commande (12 €)

 

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  • : Le blog de francoisegrenierdroesch auteur fantastique
  • : Je mettrai mes essais littéraires, mes coups de coeur, des liens vers mon roman fantastique " LE PIANO MALÉFIQUE " car je me suis découvert une passion pour l'écriture alors que jusque là, je dessinais et gravais. Mais, je suis enseignante et donc, j'ai peu de temps à consacrer à ce blog, ne m'en voulez pas d'être parfois longtemps absente ! Du Cauchemar au rêve, il n'y a qu'un livre ! ( La Confrérie de l'imaginaire )
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  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans
  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans

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