L'image qui invitait à écrire une nouvelles en 50 mots ! Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête
Voilà les résultats sont tombés; je ne ferai pas parmi des heureux gagnants. C'est à dire les 4 Shortlisté.
Sur ce blog, vous pouvez prendre la mesure de ce concours :
http://saint-epondyle.net/blog/jeux-decriture/fiftyhorrifique-resultats/
Un tableau des notes a été créé où l'on peut lire quelques commentaires. Je ne m'en tire pas trop mal avec 5,75 de moyenne et un classement honorable : 34 / 100 (nombre de participations)
.
J'ai le numéro 84 et j'ai pris deux n (pas grave, je me reconnais)
http://docs.google.com/spreadsheets/d/10xsdKCEG5SUPpmg1-zRAbotv-rvcy5XMOM23JisT5EA/edit#gid=0
Voici un autre lien où l'on peut lire tous les textes ! Cool !
http://saint-epondyle.net/blog/wp-content/uploads/2017/01/Fifties-horrifiques-corpus-nominatif.pdf
Où l'on peut mesurer ce qui manquait à notre nouvelle pour faire partie du peloton de tête.
1ère place :
« Propriété privée ! Danger de mort ! » Disait la pancarte.
D’abord on s’est marré, matant des K7 pornos, vidant les bouteilles du proprio.
Quand on a avalé le verre pilé, c’était trop tard.
Ensuite il est entré avec un taille-haies et on n’a plus rigolé du tout.2 ème place :
Conte du fond des bois, GrouchoTrois petites silhouettes entrèrent dans les bois. Le monstre retroussa ses babines et d’avance se délecta.
Trois petites silhouettes marchèrent le long du chemin. Le monstre les vit s’approcher et s’arrêter soudain.
Trois petites silhouettes dévoilèrent leurs crocs. Du monstre hurlant, il ne resta que des os.
3ème place :
Antoine Traisnel
ŒIF.
Les paupières craquèlent aux commissures, une larme de sang jaunâtre bave le long de sa joue. Écarquillée, sa pupille se fendille sous l’effet de la poussée. Une, deux, huit pattes harponnent la membrane irisée et hissent un petit tronc velu surmonté de six yeux effarés : elle voit enfin.
4ème place :
Kaz Kaza
VU ET REVU
L'index se pose droit sur l’œil, plisse et décolle la lentille Infinity pour la saisir avant de la jeter après usage journalier. Pourtant j'y vois encore très nettement. Angoisse et perplexité. A nouveau l'index, le pli, la saisie. La panique. Le monde ne s'efface plus.
Et le mien :
QUI NUIS-JE ?
Je tombe du lit. La nuit me piège. Je veux de la lumière ! À tâtons, rampant, soufflant, j’allume ma lampe et me tourne vers mon miroir. Le reflet que j’y vois me pétrifie : un amas de peau chitineuse remplace mon visage. Deux globes noirs protubérants me fixent.
commenter cet article …