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5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 17:54
ANTHO-NOIRE...pour nuits de légendes chez La Cabane à Mots

Ce recueil destiné à un lectorat de jeunes adultes m'a semblé adapté à ce public et je n'ai pas boudé mon plaisir de découvrir des auteurs déjà publiés par cette maison d'édition associative ainsi que trois nouveaux auteurs.

Le thème étant la Fantasy médiévale avec en arrière plan, des légendes un peu sombres, il était clair que j'allais être dépaysée !

Ce fut le cas pour plusieurs nouvelles qui m'ont particulièrement plu...

Je citerai la première "Lapis Lazulis" d'une toute jeune auteure, Sidonie Gatel, qui laisse une impression douce d'amour maudit. Les personnages, Lapis, le jeune homme que sa famille découvre un jour, vers sa dixième année, comme étant stégobulle, c'est à dire destiné à mourir (mais qui réussi à échapper à la fourche de son père) et Charlynia, fille de roi qui elle aussi découvre sa triste condition au même âge et sera enfermée dans une chambre de pierre, sont particulièrement soignés. Leurs sentiments qui naissent à leur rencontre fortuite sont crédibles et émouvants car bien sûr, leur avenir ne pourra pas être tracé sans conséquence fâcheuse pour au moins l'un d'entre eux. Vraiment une très belle histoire.

La deuxième "Castrum Liberonis " de Sylvie Arnoux ne m'a pas attirée et je n'ai pas réussi à m'y immerger complètement. J'ai eu du mal à m'imaginer les deux mondes abordés dans cette histoire, celui sous terre avec ce prêtre lanceur de réunification avec celui d'en haut. J'ai bien compris la jalousie des frères et tout le reste, les âmes envahissant l'espace de la tour et du château est superbement rendu. Il y a juste le début, malgré le dessin de la carte (ou à cause d'elle que je consultais sans arrêt pour rien) qui m'a échappé. Ensuite le puzzle s'est reformé et la fin m'a semblé beaucoup plus prenante.

La troisième "La renaissance d'Aya " par Valérie Simon m'a paru assez traditionnelle dans sa forme et les interrogations d'Aya au sujet de ce seigneur brutal rencontré pendant ses errances dans la forêt car cette jeune fille se permet de rester après la tombée de la nuit avec ses brebis. Pour seule famille, il lui reste son frère Vasko, qu'elle admire. Elle sera la proie facile du Comte et de la sœur de celui-ci.

L'autre nouvelle qui m'a bousculée dans le bon sens, est celle de "Ren, la légende du chat-vampire" par Kinrenka, encore une jeune auteure talentueuse. Je ne connaissais pas cette légende et vue par le personnage principal original, un samouraï, elle prend une dimension extraordinaire, je trouve. Il a un caractère bien trempé et pourtant, il va succomber mais d'une manière inédite qui ne verse pas dans le caricatural, en petites touches exquises. Un amour encore impossible !

La cinquième que j'aime beaucoup aussi est celle de Callie J.Deroy, "Le règne de Déléora" car elle a réussi le tour de force de nous faire aimer un personnage détestable que l'on suit dès les premières phrases dans sa volonté de sortir de l'esclavage où elle et les siens se trouvent depuis trop longtemps... Donc on a envie qu'elle gagne les épreuves par lesquelles elle passe avec ses compagnons d'armes, ces batailles face à des sortilèges, bien décrits (on s'y croirait, tellement c'est précis, net, sans bavures). Callie est imparable pour créer ces ambiances tendues où son héroïne se débat. Vous vous ferez certainement prendre dans ces pièges aussi avec plaisir...

~~La sixième "Le tueur des Brumes" d'une nouvelle auteure, Barbara Cordier est une sublime découverte. Son personnage principal rejeté par les habitants de sa cité, Deadlymond attire tout de suite la sympathie. Il est atypique, sans une once de compassion pour ses semblables mais ce n'est que justice. Ansade, l'héroïne s'avère plus intelligente que ce que tout le monde croit et finira par pactiser avec le fameux tueur mais pour la bonne cause. Car tous ces gens n'ont pas de pitié pour elle et sa mère et se font avoir en achetant des gris-gris, ou sortilèges que seule Ansade sait confectionner. Leur égoïsme aura raison d'eux.

La dernière " Les couloirs de Vürdrang" de Patrick Godard m'a surprise agréablement de part son érudition à chaque page. Que de mots savoureux à découvrir ! La trame que l'auteur a choisi de développer a de l'allure. Et ses personnages truculents vous laisserons des traces: vous ne les oublierez pas de sitôt. L'histoire commence dans le passé mais flirte avec notre époque ou plutôt avec le post apocalyptique à la fin. Une trajectoire impressionnante et parfaitement maîtrisée ! J'aime beaucoup la femme elfe, estropiée.

Donc, voilà un titre qui explore avec justesse certains des thèmes déclinés en littérature Fantasy.

Un seul reproche, je n'ai pas trouvé de dragons au détour ces pages... Ça manque d'autant plus que l'illustration magnifique de Laura Schneider donnait envie d'en rencontrer un !

Je le recommande pour les jeunes lecteurs en mal de voyages et d'histoires fantastiques mais tellement succulentes !

~~

La quatrième de couverture avec une accroche parlante...

La quatrième de couverture avec une accroche parlante...

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 18:02

    Silence rouge 001   

Cela fait un moment que j'ai refermé la dernière page de ce petit roman... Court mais percutant !

L'atmosphère est dès le début oppressante grâce à la description de la maison des deux soeurs solitaires. Elle vivent en ville et leurs parents dans le midi. La ville n'échappe pas au traitement morbide que Brice Tarvel semble vouloir infliger à tout l'environnement proche de son héroïne : aucune rédemption possible pour personne ! Enfin si, grâce à un sacrifice que l'on ne découvre qu'à la toute fin, des gens seront sauvés !

On suit Francine, jeune femme renfermée et pleine de tics qui vit dans une maison "pourrie", assez effrayante car n'importe quelle plante se retrouve emplie de vers blancs, l'eau du robinet se trouble, la chaudière se met en route à n'importe quel moment... Pour aller à l'étage, il faut emprunter un escalier raide où elle découvre la tête de Stéphanie, sa soeur de 16 ans avec qui elle partage le logement, ses écouteurs rivés à ses oreilles car son penchant malsain est d'aimer la musique "métal", à fond si possible. Comme une sorte de secte "Les zélateurs du Silence" n'apprécie pas, elle n'a pas échappé à leur vigilance à vouloir massacrer toute personne n'entrant pas dans leur règlement strict, ou ayant un comportement déviant de leur point de vue. Il y a de l'humour noir qui transpire dans la description des préceptes de la secte, à rapprocher de tous les extrémismes... 

J'ai apprécié ce roman et sa conclusion sèche. L'héroïne, malgré son mutisme et sa possible envie de devenir chef des barbares de la secte se révèle d'une grande force et m'a émue. Sa détermination, à vouloir retrouver les morceaux de sa soeur et à vouloir la venger, la guide vers des actions folles. Je tremblais avec elle et lui soufflait de prévenir la Police plutôt... Mais celle-ci se révélait peu fiable en la personne de l'inspecteur Gilles Gordin, dépêché sur les lieux des crimes, tous plus odieux les uns que les autres !  

Ah ! Les descriptions des supplices endurés par les victimes ! On en a un exemple sur la quatrième de couverture. Je vous promets qu'au cours du cheminement de Pauline pour intégrer la secte, accompagnée de son ami Maxime, Brice Tarvel en commet d'autres aussi terribles comme le voisin, garagiste...

Encore un titre et un auteur que Trash nous offre avec un goût pour la démesure qui me plaît bien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 16:44

Mefie-toi-d-Assia-001.jpg

Je viens de terminer ce roman magistral ! Cet auteur Bernard Boudeau a su construire un scénario addictif de haut vol sur fond de magouilles politiques et intérêts financiers malsains. Son héroïne, Marie ou Assia ou Brigitte se construit une identité, évolue et devient la chasseresse, celle qui détermine son avenir. Elle ne subira plus sa destinée malheureuse et sortira grandie de toutes les épreuves et rencontres qui jalonneront sa vie. De "morte en sursis", elle passera à l'action et c'est un pur bonheur de lire le parcours de cette fille hors du commun. En tant que femme, j'ai vraiment apprécié cette héroïne forte, capable de tenir tête à plusieurs hommes entraînés eux aussi au combat corps à corps et de les aligner car elle a été formée pour cela dans sa jeunesse, un peu comme Bill Kill dans le film de Tarantino.

Ce roman distille les informations sur Assia au compte goutte et l'on découvre au final toute l'horreur de sa situation et sa nécessaire triple identité due à des circonstances dramatiques.

Un peu polar (mais pas à proprement parler puisque l'enquête est menée par l'héroïne elle-même aidée par un militaire, prof de fac qu'elle cotoie à l'université où elle termine des études)... Thriller haletant, certainement ! La vie d'Assia est constamment menacée : cible de personnes proches de sa famille dans son passé russe et également de petits malfrats en quête d'une rançon juteuse lorsqu'elle travaillait à assurer la surveillance d'une fillette richissime.

Tous les personnages et passages de ce livre sont soignés, crédibles. Ce diable d'auteur sait jouer sur tous les tableaux ! La documentation et l'écriture sont bluffantes... Je suis admirative pour tout ce travail apporté en amont.

Ce premier roman n'est plus tout seul et c'est tant mieux car Bernard Boudeau nous ravit avec ses histoires à tiroir. J'espère qu'un jour il reprendra ce personnage d'Assia en enquêtrice hors pair... Mais comme garde corps babysitter, c'est déjà pas mal !

Je conseille donc cette lecture et certainement les autres titres de Bernard Boudeau cher Octavio Éditions. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 17:53

 

 

Night Stalker Zaroff Audincourt 2014

NIGHT STALKER

Ma curiosité a été grandement satisfaite avec ce roman inspiré par l’errance et les actes démentiels de Richard Ramirez (lui-même adorant Satan et la musique d’ACDC) qui sévissaient dans les années 80 en Californie.

Déballage gore beaucoup moins cruel que ceux de Bloodfist (le premier de cette collection Trash que j’ai lu) car le tueur en série mentionné dès le départ pose déjà des limites. La barbarie même la plus monstrueuse peut trouver une explication dans un délire de toute puissance.

Tout l’art de Zaroff a été de se mettre dans la peau de ce personnage hors norme et d’imaginer ce qui pouvait se passer dans sa tête : très fort !

Du gore, oui mais pas que : une vraie histoire policière en plus. Les passages salaces (sexe) et les meurtres (gore) sont contrebalancés par les répliques des enquêteurs savoureuses montrant que les rapports humains ne sont pas basés sur la compassion, plutôt l’immoralité. Il n’y a que Darden, le profileur qui tire son épingle du jeu (Sherman aussi mais il est un peu trop sous contrôle du maire).

Tous les personnages vivent sous la plume de Zaroff comme s’il les avait rencontrés, ce qui est admirable. On pourrait croire qu’il les connaît personnellement, c’est assez étonnant. Le Willy, adjoint et acolyte du policier Sherman vaut son pesant de chips Lay’s !

Du coup, l’écriture disparaît au profit de l’intrigue et d’une plongée dans ce quartier de Glendale, banlieue de Los Angeles des années 80.

J’ai vécu, tout du long du livre, au rythme des futures victimes ainsi que de ce pauvre Sherman obligé de se coltiner un obsédé sexuel incompétent, pistonné par son oncle de maire du Comté de Glendale. Confrontée à ce tueur incontrôlable qui me terrifiait mais qui m’interrogeait : est-ce ainsi que le vrai s’y prenait ?

Peu importe les excès allant crescendo : ces crimes ne font que renforcer l’idée que l’âme humaine peut être vraiment noire ! Le passage où le tueur se fait agresser par la foule puis dépecer est un beau morceau ! J’aime aussi beaucoup l’ironie sous-jacente comme la rencontre avec Nécrorian.

Pour conclure, un roman à lire d’urgence pour ceux qui hésitent.

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 12:37

Bloodfist-de-SchweinHund-Leonox-2014-Audincourt.jpg

J’ai lu et je ne suis pas déçue ! Un vrai régal que cette odyssée au pays de Schweinhund.  

C’est une création pure : la force du style et la plongée au cœur de la tourmente (dans la tête de cet homme – collégien avide de dissections, plutôt sympa au début du roman -  au comportement de plus en plus limite pour finir en tueur psychopathe) nous entraîne au-delà du raisonnable. Il entraîne avec lui d’autres cinglés que l’on n’a pas envie de rencontrer ni de connaître car leurs agissements nous plongent dans l’horreur totale.

C’est une expérience certes éprouvante mais unique... À chaque page, une découverte nouvelle, à chaque chapitre, un angle de vue différent et des réflexions philosophiques en prime. Tous ces méandres mènent à une impasse car le ton est nihiliste... pas de pitié pour le pauvre lecteur. J’aime être surprise et là, j’ai été comblée.

Un roman pour le moins déroutant car il n’y a pas de fil conducteur. L’auteur nous laisse en plein marasme. Profondément noir et rouge. Pourtant, j’ai été portée par les accents très proches de Lautréamont qui émanent de cette prose rude.

Je me suis immergée dans ce mélange détonnant de descriptions gore bien sanglantes et de visions on ne peut plus dérangeantes d’un être torturé - mais on ne sait pas pourquoi - enclin à considérer ses semblables comme de pauvres choses à écraser, à massacrer.

Nous voici au bord de la haine pure pour le genre humain.

Cet homme est le purificateur, par le sang versé d’une manière horrible, d’autres hommes tout aussi ignobles, donc, acte.

Il n’y a aucune logique pour guider les pas du héros. Il va où la colère le pousse. On aura droit à une légère explication à la fin, surtout pour le flic qui le suit

Pour conclure : roman original aux accents proches des chants de Maldoror, le bien  nommé Lautréamont : voilà pour la référence suprême. Ces mots, les envolées les plus « lyriques » m’y ont fait penser lorsque le « héros » part dans des hallucinations étonnantes, presque poétiques.

Je conseille même aux âmes sensibles d’aborder ce roman comme une expérience des limites.

Merci pour cette découverte.

http://www.maldoror.org/chants/chant1.txt

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 22:43

Anatomie-d-un-cauchemar-1233533_552470451468135_990294600_n.jpg

La page Facebook de l'éditeur    

Le site avec un lien pour acheter l'ouvrage en numérique 

13 Nouvelles fantastiques pour adultes

Un recueil très varié ! Les styles des auteurs d'abord, sont tous intéressants dans leur singularité. Les genres narratifs abordés aussi, vont d'un extrême à l'autre, du gore pur au presque comique, avec des personnages ancrés dans la réalité (ou complètement déphasés, absurdes comme dans "Zombie et Mescaline" qui vivent des situations fantastiques, impossibles ou terrifiantes. On trouve une nouvelle "L'amour écorché" s'approchant du conte. Bref, découvrez cet ovni dans le monde des nouvelles horrifiques (mais pas que) ! Les meilleures histoires sont les plus courtes et je vais vous donner mon palmarès purement subjectif :
1 - "En boucle dans la vallée" d'Aliester K. qui pour moi est excellente malgré une fin un peu plate. Ça commence par le retour d'un couple, invité dans une soirée ennuyeuse, en pleine nuit et surtout au travers d'une forêt hostile, à bord de leur voiture... Toute cette partie nous plonge bien dans l'angoisse que l'on éprouve lorsque les éléments naturels (biche, arbres) nous jouent des tours.
2- "Les voleurs de vie" de Christophe Semont. Un délice, cette immersion en terrain hostile. L'ambiance de terreur est extrêmement bien rendu et cerise sur le gâteau, il y a de vrais monstres d'un genre nouveau, sauvages et redoutables. L'équipe qui encadre le spécialiste des indiens dans cette forêt "Amazonienne" est tout à fait crédible. Les personnages sont bien campés. Rien n'est de trop ! Et la fin est vraiment inattendue.
3- "L'abomination dans l'assiette" d'Henri Bé qui est une sorte d'hommage à Lovecraft. Comme toujours avec cet auteur que je connais un peu, les personnages sont posés et franchement l'un d'eux raciste est odieux. À cause de lui, leur plan de fouiller dans les cuisines d'un restaurant oriental tournera mal pour le pire des deux : bien fait ! Les évènements s’emboîtent malicieusement et la fin réserve une surprise de taille !

4- "Un joli petit coin" de David Miserque. Alors là, j'ai cru reconnaître le début d'une de mes nouvelles ! Le village qui apparaît dans ses plus beaux atouts, attirant l'un des personnages, Richard et sa compagne Kathy dans un piège des plus machiavélique. C'est lui qui voulait en savoir plus sur l'annonce lu sur le panneau indiquant la direction du village  et surtout sa spécialité : un tueur ! L'originalité de la nouvelle réside dans cette accroche peu engageante pourtant et le dénouement.

5- "Zombie et mescaline" de Damien Buty. Surprenant ! Où un chien Ozzy philosophe, un couple de zombie ont des manières d'aristocrates sur fond d'apocalypse. Un régal assurément ! Pourquoi la mettre en 5ème position ? Et bien parce que je la trouve un peu bavarde et longue par moment.

6- "Lune Rousse" de Romano Vlad  Janulewicz : Bien écrit et très prenant. Les flashbacks nombreux m'ont un peu déroutée mais l'ensemble m'a tenu en haleine jusqu'au bout qui est cruel. Huit-clos entre le fils et son père confrontés à un passé, on ne peut plus anxiogène, la menace d'un individu sadique (un vampire certainement)qui brutalisait la mère enceinte de son fils, Nathan. Elle a fui et a retrouvé Samson pour tourner la page mais il doit faire face à l'inexorable transformation de Nathan, pendant qu'elle, Laura, accouche dans une maternité loin d'eux. Pas d’échappatoire possible !  Un peu long quand même et des détails peu utiles comme la partie concernant Laura à la maternité (le coup de téléphone par exemple)

7- "Le Puits à faim" de Renaud Ehrengardt. Une bonne histoire avec un ton qui m'a fait sourire. Lorsqu'à un moment un employé EDF lance à Jean : "Vous avez une drôle de maison..." Et la réaction de Jean : "Pourquoi dites-vous cela ?" "Mouaah ! Lorsque l'on sait ce qui s'y passe, c'est savoureux ! C'est parsemé d'indices  à priori insignifiants mais qui se révèleront terrifiants. J'ai passé un super moment avec ce chat et ce puits ! Par contre sur la fin, j'ai trouvé que c'était un peu trop long.

8- "Petites pensées métaphysique" de David Coulon L'histoire la plus horrible de toute, courte mais marquante. Elle vaut le détour car selon l'humeur ou le lecteur, elle s'avèrera pleine de ressources... Je l'ai lu au second degré et j'ai rit jaune, faut l'avouer. Au pied de la lettre, ce n'est pas possible ! Originale mais répétitive dans les idées fixes du narrateur. Racontée à la première personne, j'ai eu du mal à m'identifier à cet individu pour le moins bizarre et sadique si on lit au premier degré!
9- "Colère Noire" de Thomas Baronheid. J'ai moyennement accroché. Le thème de la Mine est renouvelé, sur fond de colère des mineurs qui ne veulent pas la voir fermer... C'est sûr qu'elle peut rendre fou et Albert, le principal protagoniste le deviendra. Il préfère pactiser avec la chose qui terrorise, tue, déchire dans les profondeurs de la Mine plutôt que rester tranquille avec sa femme, à son foyer. Un peu long à mon goût.
10- "Arctique" de David Coulon Courte nouvelle qui a glissé sur moi car le narrateur (encore à la première personne) agit sans que l'on sache vraiment la raison à part qu'il est certainement psychopathe, ce n'est guère original. Ses problèmes de tueur m'ont laissé de marbre. Glacé, il ne m'a pas touché. Pourquoi ce titre, d'ailleurs ?
11- "L’amour écorché" de Cindy Paillet. Alors, là, ce texte possède une petite musique bien sympathique, une harmonie dans l'écriture. Cet auteur a un vrai talent dans le sens où il (elle, en fait, puisque c'est une auteur)livre de belles images, une
ambiance de manoir hanté parfaite... Sauf, que l'histoire d'amour non réciproque entre une vieille peau d'écorché et cette petite égoïste, pourrie, gâtée, imbue d'elle même ne fonctionne pas pour moi et part avec des à priori désuets. Pourquoi une jeune fille s'amouracherait-elle d'un mannequin, homme écorché, bon pour les étudiants en sciences ? Pourquoi faire croire qu'il n'y a que l'amour hétéro de possible? Car pas une fois n'est posée la possibilité que ce garçon (au départ, l'auteur tourne autour du pot et nous fait supposer qu'il a des sentiments caché) puisse être attiré par les garçons ! Vraiment c'est dommage qu'une si belle plume serve une "morale" de pacotille.
12- "Habla bien de Aca" de Damien Buty. Un thème directement inspiré des envoûtements, de la sorcellerie qui peut plaire aux adeptes du genre, que je ne suis pas. Et c'est interminable (121 pages)!
13- "Nous chanterons sous le soleil" de Colin Manierka. Un excellent auteur qui nous entraîne dans une atmosphère de western. Tons, vocabulaire, tout est au poil. Très bien écrit mais je n'en voyais pas le bout. Beaucoup trop long et bavard. J'ai décroché rapidement ! Dommage.
Et le bonus "J'ai survécu"! Je n'ai rien compris à cette histoire ! Faudra que l'on m'explique.
Merci à l'éditeur de m'avoir fait découvrir cette myriade de talents.


Du cauchemar à tous les étages 


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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 21:24

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Tout d'abord, je remercie vivement Atef Attia de m'avoir choisi pour lire ce premier titre d'une collection qui j'espère s'agrandira rapidement car tous les ingrédients du succès y sont présents.

À savoir:

- Une couverture qui attire, réalisée par Wassim Jelassi

- Une belle plume

- Des personnages à première vue sympathiques mais possédant tous une double personnalité qui nous font fuir à toute jambe lorsqu'on les connait bien 

- Des dialogues croustillants et des mots choisis avec soin

- Plus une pointe d'humour noir qui nous fait grincer des dents. La plume se transforme en bec déchirant nos petits coeurs.

Techniquement, il n'y a pas grand chose à redire à part que les victimes se laissent trop faire à mon goût ! Elles devraient se débattre, hurler, gâcher le plaisir de leur bourreau... Mais c'est vrai qu'il cache bien son jeu, le bougre. Sur un ton on ne peut plus badin, les pires horreurs peuvent arriver. C'est très fort.

Voilà un recueil qui ne manque pas de sel. On va dire que le menu est sucré / salé dans chacune des nouvelles (4 en tout) présentée sous forme d'entrée ( "Un boulot comme un autre"), de plat de résistance ("Frantic"), de dessert ("La nuit du jugement") et de rafraîchissement ("Une séparation").

"Un boulot comme un autre" commence bien. Atef Attia a l'air de bien connaître ce genre de personne capable de berner et plus, en toute bonne foi, presque sincèrement persuadé de bien faire son job. Ce personnage lisse en surface, avenant, en costume de bon commercial, passe inaperçu en général. C'est une bonne idée de montrer le côté cynique de ces gens propres sur eux, durs en affaires. On peut reconnaître facilement le monde de la finance, dénué de sentiments.

"Frantic" m'a agréablement surprise par la capacité d'Atef Attia à décrire une ville paumée, à faire ressentir l'âme de Tappalouza,  car on dirait bien que ce lieu où atterrit Steve (parfois, c'est Steven), le personnage principal, n'est pas le fait du hasard. Vraiment, j'ai aimé cette atmosphère et cette façon crue de poser les choses et personnages secondaires comme le patron ! Tout va se détériorer avec l'arrivée de la neige : idée lumineuse, si je puis dire ! La fin réservera une surprise de poids... Rira bien qui rira le dernier !

"La nuit du jugement" m'a moins convaincue. Je l'ai trouvée un peu décousue et soulevant des questions non résolues comme les voix que Ronnie, tueur à gages entend, le long couloir, le mot "Compadre",le rituel (qui n'est pas décrit), l'arme qu'il nettoie à la fin et le fait que la voix lui dit qu'il doit comprendre... enfin, moi, je n'ai pas tout compris.

"Une séparation" qui est une lettre qu'un mari adresse à son cher petit Ange, son Amour. Nouvelle très cruelle et admirablement amenée par ces mots, d'abord anodins, puis décrivant des faits de plus en plus précis. Très réussi.

En conclusion, je recommande la lecture de cet auteur, sachant confectionner des plats à ne pas mettre sur toutes les tables.

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Page de la maison d'édition POP LIBRIS

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 22:30

Antho-noire-copie-1.jpg

 

Je ne connaissais pas les publications des éditions "La Cabane à mots", association loi 1901, Collectif d'auteurs, sis à La ferme en Sol, Route de Sainpuits, 58410 Entrains sur Nohain :

Leur site

Eh bien ,je ne suis pas déçue ! Malgré un humour noir corrosif,  j'ai décelé un appétit de vivre communicative, une envie de rassembler des personnalités étonnantes, diverses et variées : un plateau de choix !

Corinne Gatel-Chol aux commandes de ces éditions originales nous livre une nouvelle "Les confitures d'Angeline", comment dire, goûteuse ! J'ai été transportée par les odeurs et menée par le bout du nez ! Elle est très douée pour nous mettre l'eau à la bouche et nous amener à une fin grinçante qui croque un peu. J'ai découvert son talent de conteuse et je l'en remercie.

Ma préférée est sans aucun doute : "De l'intérieur" de Kyoko de part le sujet : des poupées aux desseins abominables. Cet auteur a le don des mises en scènes impeccables. Le climat malsain qu'elle a su distiller m'a énormément plu. Ce qui ne gâche rien, l'écriture est maîtrisée et la lecture agréable.

Ensuite, j'ai beaucoup apprécié "Massacre au Nylon" de Barbara Fouquin. L'histoire est originale et presque drôle par moment. Comment peut-on voir les choses en étant un simple bas de nylon et accessoirement, un instrument de mort. L'exercice de style dans ce genre de situation est difficile. J'admire cet auteur d'avoir réussi ces quelques pages (3 et demi) avec brio.

De même, la nouvelle de "l'histoire de l'entonnoir" d'Élodie Baillot  est surprenante. Courte mais efficace dans sa progression.

Celle de Delphine Dumouchel "Le maître du temps" m'a d'abord impressionnée par son style impeccable. Ce Tempus, sorte de savant fou brûle d'amour mais celui-ci s'avère impossible. Il mûrit un plan diabolique pour s'approprier sa Belle. Le thème du temps sous-jacent est un de ceux que j'affectionne. Bravo pour cette histoire étonnante.

Il y a "Les vieilles" de Sophie Dabat avec un retournement de situation délectable. Les personnages sont cyniques à souhait.

"La trame du temps" de Menerahn : une histoire bluffante. J'ai été conquise par cette Tabatha peu ordinaire se mêlant de l'enquête d'un inspecteur Guerlot abattu par le manque d'indices recueillis. Il accepte les propositions de cette femme exubérante qui le mènera (et nous avec) à un dénouement démoniaque. Une certaine idée de la magie, il est vrai !

"Bêtise" de Béatrice Ruffie Lacas : nouvelle grinçante. Le personnage se dévoile au fur et à mesure, dans un mouvement qui va du détail à la scène finale, pleine de sens tout à coup ! Je ne peux en dire plus au risque d'en dire trop ! Vraiment intéressant ce point de vue.

"Jamais seul" de Solenne Pourbaix est aussi un petit bijou d'insolence enfantine. Certains n'ont pas encore fini d'entendre des voix et cela donne un texte extra.

"À jamais réunis" de Jérémy Semet nous plonge dans une horreur bien glauque. L'écriture et la construction de ce texte est bien inhabituelle puisque l'on commence par la fin et tout l'intérêt réside dans cette question : comment un père en est-il arrivé à tuer avec lucidité son propre enfant ? Terrible !

"L'héritier de Lucifer" d'Anne Feugnet m'a fait entrevoir ce que des êtres placés en institut à cause de leur souffrance (traumatismes, choc psychologique la plupart du temps) peuvent receler de profondeur insoupçonnée. Sous la forme d'un journal, tenu par une infirmière dun centre psychiatrique, nous apprenons à aimer ces malades, comprendre mieux leur désarroi et en particulier l'un d'eux : Maxence mutique et porteur d'un savoir qu'il dévoilera à la fin. Une jeune Clarisse a peur de mettre au monde un démon : délire ou vérité ? Un bon équilibre est trouvé dans ce texte entre ce que le bon sens refuse et la possibilité que Clarisse ou Maxence disent vrai. Il faut écouter les "fous".

"Le gant noir" de Sylvie Arnoux commençait bien mais en cours de route je n'ai plus marché : un peu trop long à se mettre en place ou bien une fin où je me suis dis : tout ça pour ça ! Sinon, une superbe idée mais qui tombe à plat pour moi.

"Le sang noir" de Lanael Logan. Histoire aux résonnances Fantasy. Il coule un souffle épique dans les aventures de ce jeune homme énigmatique, Tarn et de cette jeune femme Eirlys, sa soeur (pas vraiment puisqu'il a été trouvé). Sa quête sera de retrouver enfin son père mais son identité se révèlera contraire à la vie. Il perdra tout, l'amour d'Eirlys. J'ai donc été déçue par cette destinée vouée au néant. Très belle écriture et imagination.

"Ordinem Niger Caprarum" de Remy Catalan est un texte déconcertant. J'ai eu beaucoup de plaisir à le lire alors qu'il répand une odeur nauséabonte. Étrange impression de ne pas être à ma place, un peu voyeuse vis à vis des sévices que subira une jeune fille sans nom, pour servir une secte sataniste. Ce thème est des plus ignobles ! Cela existe malheureusement et cet effet boomerang m'a semblé du plus mauvais effet. À prendre au 3ème degré (ou plus), je pense mais je n'ai pas réussi à m'évader de la réalité désastreuse de ces détraqués, pédophiles, nécrophiles, qui mutilent et tuent par conviction que le sang répandu plaira à leur dieu ou diable. Je dirai : beurk ! Fallait oser mais c'est juste un peu trop noir et sans humour.

"Le noir en entonnoir" de Delphine Dumouchel (alias Kinder) détend bien et mérite que l'on s'y arrête. Mots qui forment un entonnoir : fallait y penser !

Il y a un bonus en plus ! Un texte écrit à 14 mains sur une heureuse gagnante du concours lancé par la maison : il s'agit de Cali mais j'avoue avoir eu du mal à suivre ...

Pour tout cela MERCI, La Cabane à Mots et vivement le prochain (consacré au Père Noël si je ne me trompe pas )

Antho-noire-4eme-de-couv.jpg

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:21

Roman classé jeunesse et traduit de l'anglais chez "École des loisirs":

 

La-fourmiliere.jpg

Ce roman de Jenny Valentine  surprend par sa simplicité de construction.

Un chapitre : Sam, le garçon et le suivant : Bohemia, la fille. Tous les chapitres se succèdent de la même manière. Chacun à tout de rôle, raconte son point de vue sur les situations qu'ils rencontrent, les mêmes ou pas. Ils sont jeunes (17 ans et 10 ans) vivent à Londres, se rencontrent fortuitement, n'ont pas les mêmes origines. C'est à dire que leur monde qui se télescopent. Lui arrive de la campagne. Elle est née à Londres.  Agréable histoire d'amitié, sur fond social et secret (Sam a fugué et l'on ne saura qu'à la fin pourquoi, ce sera un tsunami pour la fillette qui le croyait sympa et nous aussi d'ailleurs !).

Conclusion : j'ai beaucoup aimé !

 

Voici la 4ème de couverture:

Personne ne choisit vraiment de vivre au 33, Georgiana Street. L'immeuble est situé dans un quartier peu engageant de Londres. Les appartements sont minuscules, sales, délabrés. L'électricité et le loyer se paient à la semaine. Seul avantage du lieu : Steve, le propriétaire, ne pose pas de questions .

Pour un garçon de 17 ans qui a fugué, l'endroit est idéal. Sam s'est réfugié à Londres parce que, ici, personne ne sait qui il est, ni ce qu'il a fait.

Cherry et sa fille Bohemia sont deux autres nouvelles locataires, qui déménagent au gré des petits amis de la mère. À 10 ans, Bohemia se débrouille toute seule, car sa mère est bien trop fragile et perdue pour arriver à s'occuper de sa fille.

Au 33, Georgiana Street, on évite de se mêler des affaires des autres. Mais Bohemia va bouleverser la vie de l'immeuble. Elle a besion d'un ami, et c'est Sam qu'elle a choisi.

Traduction : Cyrielle Ayakatsikas.

Illustration de couverture : Sereg

(pour aller plus loin avec ce livre : www.ecoledes max.com)

Passage qui m'a plu (la description des personnages est top ! Sam revient chez lui avec toute la bande du 33, Georgiania Street):

...en attendant que les autres reviennent :

Une vieille dame toute ridée avec un pardessus et des tongs au pieds.

Une jeune femme aux cheveux blonds tirés en arrière, qui se rongeait les ongles et qui portait encore mon sweat-shirt.

Un lézard à lunettes de soleil et veste en cuir. (note de moi-même :le proprio ! vraiment bien décrit !)

Un homme avec un pistolet tatoué sur la jambe et une barbe ridicule.

Je les ai observés, un par un, et j'ai constaté à quel point ils avaient l'air bizarres si on les séparait les uen des autres. Si j'avais dû choisir dans un catalogue de futurs amis, je n'en aurais choisi aucun, même pas en rêve. (note de moi-même : pourtant ce seront ses futurs amis !)

... J'étais venu à Londres pour être seul et, finalement, c'était tout l'inverse qui s'était passé. Peut-être que le Dr Bernard O. Hopkins a raison dans la seule page de La Fourmilière que j'ai pris la peine de lire - il y dit qu'une fourmi seule ne peut pas accomplir de grandes choses, mais qu'ensemble elles sont capables de soulever des montagnes.

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 21:39

rien-ne-nous-survivra.jpg

 

Rappelez-vous : J'ai participé au 2ème tournoi des Nouvellistes et ma nouvelle Trauma traite du sujet de ce roman assez noir...

TRAUMA en PDF et images sympas

 

C'est une descente aux enfers ! Des gosses se battent dans une guerre civile qui les opposent aux vieux, faut y croire et cet auteur réussit parfaitement à nous immerger dans cet univers de peur, de combats avec son lot de personnages fous, illuminés (du côté des - de 25 ans) auxquels d'autres jeunes s'identifient.

Des légendes se créent (Silence). Un sniper "jaloux" de sa réputation veut lui faire la peau et prendre sa place dans le panthéon des héros (L'Immortel). Leur confrontation fait froid dans le dos !

Sueurs froides garanties. La haine, la fureur de détruire l'autre est à son comble rien que pour avoir son nom marqué sur le Hall of Fame, là où l'on récapitule le nombre de victimes à côté du nom du tueur. Des clans et malgré la volonté de raser le monde adulte et ses valeurs, celles-ci perdurent quand même : sombre constat ! Les Théoriciens sont pas mal non plus ! et ses inévitables taupes venant des vieux, les + de 25 ans (bien vu !). Un poil trop long, je dirai et consternant car en fait les jeunes perdent sur toute la ligne !

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Présentation

  • : Le blog de francoisegrenierdroesch auteur fantastique
  • : Je mettrai mes essais littéraires, mes coups de coeur, des liens vers mon roman fantastique " LE PIANO MALÉFIQUE " car je me suis découvert une passion pour l'écriture alors que jusque là, je dessinais et gravais. Mais, je suis enseignante et donc, j'ai peu de temps à consacrer à ce blog, ne m'en voulez pas d'être parfois longtemps absente ! Du Cauchemar au rêve, il n'y a qu'un livre ! ( La Confrérie de l'imaginaire )
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  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans
  • D'abord, j'ai toujours dessiné,( mon père étant peintre d'aquarelles superbes sur le vieux Troyes et œuvrant pour les Bâtiments de France comme adjoint d'architecte, j'ai hérité de son don pour le dessin ).Des rêves/cauchemars traînent dans

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