Roman classé jeunesse et traduit de l'anglais chez "École des loisirs":
Ce roman de Jenny Valentine surprend par sa simplicité de construction.
Un chapitre : Sam, le garçon et le suivant : Bohemia, la fille. Tous les chapitres se succèdent de la même manière. Chacun à tout de rôle, raconte son point de vue sur les situations qu'ils rencontrent, les mêmes ou pas. Ils sont jeunes (17 ans et 10 ans) vivent à Londres, se rencontrent fortuitement, n'ont pas les mêmes origines. C'est à dire que leur monde qui se télescopent. Lui arrive de la campagne. Elle est née à Londres. Agréable histoire d'amitié, sur fond social et secret (Sam a fugué et l'on ne saura qu'à la fin pourquoi, ce sera un tsunami pour la fillette qui le croyait sympa et nous aussi d'ailleurs !).
Conclusion : j'ai beaucoup aimé !
Voici la 4ème de couverture:
Personne ne choisit vraiment de vivre au 33, Georgiana Street. L'immeuble est situé dans un quartier peu engageant de Londres. Les appartements sont minuscules, sales, délabrés. L'électricité et le loyer se paient à la semaine. Seul avantage du lieu : Steve, le propriétaire, ne pose pas de questions .
Pour un garçon de 17 ans qui a fugué, l'endroit est idéal. Sam s'est réfugié à Londres parce que, ici, personne ne sait qui il est, ni ce qu'il a fait.
Cherry et sa fille Bohemia sont deux autres nouvelles locataires, qui déménagent au gré des petits amis de la mère. À 10 ans, Bohemia se débrouille toute seule, car sa mère est bien trop fragile et perdue pour arriver à s'occuper de sa fille.
Au 33, Georgiana Street, on évite de se mêler des affaires des autres. Mais Bohemia va bouleverser la vie de l'immeuble. Elle a besion d'un ami, et c'est Sam qu'elle a choisi.
Traduction : Cyrielle Ayakatsikas.
Illustration de couverture : Sereg
(pour aller plus loin avec ce livre : www.ecoledes max.com)
Passage qui m'a plu (la description des personnages est top ! Sam revient chez lui avec toute la bande du 33, Georgiania Street):
...en attendant que les autres reviennent :
Une vieille dame toute ridée avec un pardessus et des tongs au pieds.
Une jeune femme aux cheveux blonds tirés en arrière, qui se rongeait les ongles et qui portait encore mon sweat-shirt.
Un lézard à lunettes de soleil et veste en cuir. (note de moi-même :le proprio ! vraiment bien décrit !)
Un homme avec un pistolet tatoué sur la jambe et une barbe ridicule.
Je les ai observés, un par un, et j'ai constaté à quel point ils avaient l'air bizarres si on les séparait les uen des autres. Si j'avais dû choisir dans un catalogue de futurs amis, je n'en aurais choisi aucun, même pas en rêve. (note de moi-même : pourtant ce seront ses futurs amis !)
... J'étais venu à Londres pour être seul et, finalement, c'était tout l'inverse qui s'était passé. Peut-être que le Dr Bernard O. Hopkins a raison dans la seule page de La Fourmilière que j'ai pris la peine de lire - il y dit qu'une fourmi seule ne peut pas accomplir de grandes choses, mais qu'ensemble elles sont capables de soulever des montagnes.